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COUVERTURES
La
Barjot - Tome 1 - L'arrivée à Saint-Rédempteur, roman,
Claude Lemay, Fondation littéraire
Fleur de Lys |
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PRÉSENTATION
La
Barjot - Tome 1 - L'arrivée à Saint-Rédempteur, roman,
Claude Lemay, Fondation littéraire
Fleur de Lys
La vie, bien que rocambolesque
pour certains, n’est en fait avant tout qu’une suite
de faits, qui en soit, n’ont rien de si
extraordinaire quand replacés dans leur contexte.
Néanmoins, l’héritage de chacun d’eux laissera une
trace psychologique et génétique, une empreinte plus
ou moins marquée ou marquante. On dit que c’est le
quotidien qui forme le caractère. D’ailleurs, les
traits de personnalité des membres d’une même
famille sont souvent le lot d’une vie commune et
d’habitudes répétées. Au-delà des traits physiques,
c’est souvent plus dans les mimiques, le maintien et
la démarche que l’on reconnaît les traits de
famille. Combien de fois dit-on spontanément qu’un
tel est le portrait tout craché de son père ou
qu’une autre est pareille à sa mère?
Les traits héréditaires sont indéniables et c’est
aussi par eux que l’on se définit soi-même. Pour ce,
il faudra aussi s’affranchir de certaines tares
familiales. Ce sera le lot des Barjaulet et de leurs
descendants. En ce sens, Rose-Aimée Marin et Adrien
Barjaulet auront laissé une empreinte indélébile,
non seulement en héritage à leur propre progéniture,
mais aussi dans l’imaginaire populaire de toute une
région, voire d’un coin de pays.
Les gens marquants d’un peuple sont parfois des
héros, des innovateurs, des défricheurs, mais
souvent aussi de scabreux personnages à l’origine
des légendes les plus nébuleuses. De celles-ci
naîtra tout un folklore.
Il y a des personnages comme Rose-Aimée, dite la
Barjot et son mari Adrien qu’on ne saurait cerner
adéquatement. On ne peut que les décrire. C’est donc
un pan de vie de ces gens que je vous offre ici.
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EXTRAIT
La
Barjot - Tome 1 - L'arrivée à Saint-Rédempteur, roman,
Claude Lemay, Fondation littéraire
Fleur de Lys
CHAPITRE 1 - SAINT-RÉDEMPTEUR (Lanaudière, Qc) (Intégral)
Sur le modèle
du régime féodal français, le Québec, depuis le début de sa colonisation,
s’est modelé en longues bandes de terres agricoles parallèles d’environ
trois arpents de large par trente de long. Pour le droit de défricher ces
lopins de terre, les colons devaient alors payer des redevances au seigneur
à qui le roi de France les avait attribués pour en engendrer le
développement. En fait, ce n’est guère que depuis les années cinquante que
le système seigneurial s’est estompé, aussitôt remplacé par les taxes
foncières.
Depuis lors, ces terres, assurant aux familles d’en tirer subsistances pour
combler leurs besoins essentiels, sont léguées de génération en génération
dans la plupart des cas. Cela en fait des microsociétés tricotées serrées,
comme on dit par ici. Les mêmes familles se côtoieront pendant toute une
série de vie; l’histoire s’écrivant en se répétant d’une génération à
l’autre. Ce n’est pas parce qu’elle se répète que la vie des colons devient
plus facile, quoique chaque stade d’évolution et d’innovation apporte une
certaine amélioration à la qualité de vie de ces défricheurs. Ceux-ci sont
devenus l’image de la plupart des Québécois de l’époque, soit celle
d’habitants autosuffisants débrouillards, caractérisés par leur stabilité,
leurs valeurs morales et leur conservatisme. C’était le lot de la plupart
qui se calquait sur ce modèle économique rural. À cet essor, se sont aussi
amalgamés des métiers connexes, tels que magasinier général, forgeron,
médecin et vétérinaire. Le tout, bien sûr, orchestré sous l’égide du
catholicisme omniprésent.
Au fil du temps, certains s’échapperont de la grappe pour tâter la percée de
l’industrialisation. Des usines de fabrication poussent dans les grandes
villes. On dit qu’une main-d’œuvre vaillante y est toujours recherchée. Bien
de solides gaillards issus de familles nombreuses dont les terres peinent à
assurer la subsistance de tant de bouches à nourrir croient avoir ce qu’il
faut pour mériter une paie régulière en travaillant en usine. Le travail
dans les « shops » peut paraître à la portée de quiconque est habitué à
trimer dur sur la ferme. Par contre, ce n’est pas donné à tout le monde de
s’accommoder du mode de vie urbain. Habitué à l’air frais et aux grands
espaces, il est parfois plus difficile qu’il n’y paraît de passer ses
journées à l’ombre de ces grands bâtiments de brique, qui prennent des
allures sombres et lugubres tant la lumière du jour peine à percer le voile
de poussière en suspension en ces murs clos. Les journées sont longues et
harassantes à travailler pour une maigre pitance durement gagnée, et ce,
dans des conditions exécrables. Sur la terre, on vit au rythme de la
température et de ses aléas. En ville, pas de répit, le travail à la chaîne
n’a qu’un but, celui de produire inexorablement pour atteindre les standards
édictés par les dirigeants. Ceux-ci, de fortunés anglophones pour la
plupart, exploitent à fond le capitalisme industriel et veulent bien en
tirer profit.
L’urbanisation est une dramatique adaptation pour bien des jeunes gens venus
de la campagne. La réalité économique et le fait anglais les rattrapent de
front. Les habitants venus des régions sont travaillants, vaillants et
fiers. Parfois dur de devoir se soumettre aux ordres d’arrogants « foremen
». Les conditions de travail sont rudimentaires et exigeantes; les journées
sont longues et les congés rares. Le soir venu, l’évasion du travail se
résume à aller s’entasser dans un logement exigu, trop chaud en été et dur à
chauffer l’hiver. Les quartiers populeux, dits ouvriers sont composés de
séries de logements construits côte à côte sur deux ou trois étages. Peu de
ceux qui y demeurent en sont propriétaires. La plupart resteront locataires
toute leur vie.
On a beau n’être qu’au début de cette ère d’urbanisation, on sent que le
phénomène est irréversible. Montréal est déjà une ville importante et
plusieurs gens originaires des régions viennent y chercher du travail. On en
connaît déjà quelques-uns de Saint-Rédempteur qui y ont tenté leur chance,
faute de boulot dans leur patelin. Ce petit bled de Lanaudière a ainsi vu
certains de ses fils s’exiler.
Par contre, à l’occasion, de nouvelles familles viennent s’y établir.
Certains viennent travailler au moulin à scie alors que d’autres viennent
occasionnellement s’établir sur un rare lopin de terre délaissé. C’est le
cas des Barjaulet qui viennent d’acquérir la terre du vieux Sam laissée à
l’abandon depuis la mort de celui-ci. La veuve a décidé de vendre la ferme
délabrée, alors que ses deux fils ont fait leur vie à Montréal depuis un
certain nombre d’années déjà. Ils ont tous deux marié des filles de la ville
et y ont fondé famille. Considérant qu’il n’y a pas de chance que ses fils
reviennent s’établir par ici, la femme de Sam a préféré se débarrasser de la
ferme pour des miettes. Il faut dire que les acquéreurs auront du pain sur
la planche. La maison et les bâtiments de ferme sont en piteux état et
nécessiteront des travaux majeurs pour les remettre d’aplomb. Malgré le bas
prix demandé, la veuve a dû patienter plusieurs mois pour trouver preneur.
En fait, dix-huit mois après la mort de son mari, la veuve de Sam
désespérait de trouver acheteur. Faut dire que tout le monde par ici sait
très bien que le pauvre Sam s’est éreinté toute sa vie sur un sol
rocailleux, peu généreux des cultures qu’on tentait d’y faire pousser. Sam a
toujours été un des rares de la région à ne pas consacrer ses efforts à
cultiver du tabac. Le vieux Sam était têtu et lui n’a toujours voulu que se
consacrer à l’élevage de vaches laitières. Néanmoins, à son grand désarroi,
ses vaches auront souvent été les plus maigres et les moins productives du
canton. Le vieux toqué ne s’est jamais résolu à tenter de diversifier sa
production agricole. Dans sa logique, il lui fallait produire le plus de
foin possible pour nourrir ses vaches laitières. S’y entêtant obstinément,
il aura toujours tiré le diable par la queue.
Quoi qu’il en soit, il semble bien que les Barjaulet comptent faire mieux.
On les scrute déjà à la loupe. Les petites places comme Saint-Rédempteur
sont des lieux plutôt hermétiques. Tout nouveau venu ne peut espérer y
passer inaperçu. Faut dire que les Barjaulet n’ont pas le profil d’une
ombre.
Bien sûr, on se demande bien si les nouveaux venus sauront tirer leur
épingle du jeu avec la terre aride du vieux Sam. Néanmoins la principale
question que se posent les gens d’ici, c’est pourquoi Saint-Rédempteur? La
majeure partie de la population d’ici est composée d’habitants de souche.
Les seuls qui s’y greffent le font en se mariant avec l’un des fils ou l’une
des filles du pays. Il est plutôt rare qu’une famille complète vienne s’y
établir. C’est déjà un événement en soi.
On a beau être en pleine campagne, on trouve des allures plutôt rustres aux
nouveaux venus. Il faut dire qu’on ne sait à peu près rien d’eux. Ils ne
sont pas des alentours. On dit qu’ils viennent d’Abitibi. Bien que l’homme
de la famille n’en ait pas la carrure, on a d’abord cru qu’ils étaient une
famille de bûcherons venue du nord. Difficile d’en savoir plus, car les
Barjaulet ne semblent pas très affables. En fait, on ne les voit que très
peu au village. Ils y descendent que rarement et plutôt brièvement pour
venir au magasin général. Encore là, ils ne s’y attardent jamais plus que
nécessaire, ne cherchant jamais vraiment à socialiser. On les dit polis,
mais fort discrets; réservés même. Probablement conséquence d’une forte
gêne, ils en ont presque l’air bête. C’est ce que plusieurs disent. Faut
dire que le commérage est le principal moyen de diffusion par ici. Les
endroits publics, tels le magasin général et le perron de l’église, sont des
lieux de prédilection à la propagation de toutes rumeurs. Que de bobards on
y raconte! Faut dire que dans un petit bled comme Saint-Rédempteur, les
commères n’ont guère plus que les naissances ou les décès à se mettre sous
la dent. Alors quand il y a du nouveau dans la place, on s’en donne à cœur
joie. Puisque l’on ne sait à peu près rien sur les nouveaux, on palabre sur
leurs allures et leurs accoutrements. Certes il est évident qu’ils ne
roulent pas sur l’or. On les voit au quotidien dans des vêtements rapiécés
et réchappés plus d’une fois. C’est pourtant le lot de tout un chacun par
ici. Tous les cultivateurs priorisent le côté pratique à la coquetterie.
C’est surtout qu’on ne voit jamais les Barjaulet endimanchés. Dans cet ordre
d’idée, il faut dire qu’on ne les voit jamais au village le dimanche, pas
même à la messe. C’est déjà assez pour faire jaser pas mal. D’autant plus
qu’il n’en faut pas beaucoup pour que les commères se fassent suspicieuses.
La méconnaissance suscite facilement les déductions les plus farfelues.
Par contre à la décharge des langues de vipères qui frétillent, les
Barjaulet s’avèrent non seulement réservés, mais carrément sauvages. Ils
réagissent hostilement à quiconque tente de les aborder pour socialiser.
En fait, ce ne sera qu’à l’automne qu’on en saura un peu plus sur les
nouveaux résidents du rang dix. C’est lors de la rentrée scolaire de la plus
vieille des Barjaulet, la seule d’âge scolaire pour l’instant, qu’on en
apprendra un peu plus sur la famille. La jeune fille s’avère un peu plus
loquace que ses parents.
C’est ainsi qu’on en viendra à savoir que les Barjaulet viennent bien du
Nord abitibien, mais le père n’a jamais été bûcheron. Adrien Barjaulet
travaillait plutôt dans les mines d’or. On s’imagine facilement que le
travail dans les mines est rude et exigeant. On a par contre l’impression
que c’est un travail bien rémunéré; très bien même. Alors, pourquoi tout
lâcher pour se retrouver dans un coin aussi perdu à s’échiner à défricher
une terre aride? Les plus suspicieux s’empresseront de faire l’analogie avec
le nom du village et seront heureux de conclure que les Barjaulet avaient
sûrement quelque chose à se faire pardonner pour s’expatrier par ici.
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SUIVI MÉDIAS ET INTERNET
La
Barjot - Tome 1 - L'arrivée à Saint-Rédempteur, roman,
Claude Lemay, Fondation littéraire
Fleur de Lys
Le dernier roman de Claude Lemay a pour toile de
fond notre région
Par Baptiste Zapirain
31 mars 2012 - Le Trait d'Union - Mascouche -
Terrebonne
C’est toute une époque. Pour son troisième roman,
«La Barjot – L’arrivée à SaintRédempteur», Claude
Lemay situe son intrigue dans Lanaudière de son
enfance. Un choix de coeur pour l’auteur, qui a
passé ses jeunes vacances du côté de Crabtree. «Mes
grands-parents y tenaient la ferme familiale », de
parenté dans Repentigny, et j’aime toujours aller
dans la région de Joliette. Les gens y sont très
accueillants et très solidaires, surtout dans le
milieu des fermes. Quand le tracteur est brisé, tout
le monde s’entraide», observe-t-il. Le décor est
planté.
Toutefois, la région n’est pas là uniquement pour la
nostalgie. L’histoire imaginée par Claude Lemay l’a
naturellement conduit dans le Québec agricole, celui
qu’il connaît bien. « Je voulais retrouver cette
culture du tabac. Il y avait une vraie expertise »,
explique-t-il. Cette terre, les activités qui
l’accompagnent et le mode de vie local nourrissent
ses personnages, complexes, hantés par les habitudes
et l’héritage psychologique de leur famille.
Volontiers sociologue, Claude Lemay se passionne
pour cet aspect de la nature humaine, qu’il aborde
dans sa littérature. « Le pire des tueurs aime quand
même sa famille, a des amis. Comment un enfant
fait-il pour vivre avec un tel héritage de ses
parents? »
Ce troisième roman de Claude Lemay est le premier
tome d’une trilogie. « Les deux autres sont déjà
écrits. L’histoire continuera de se dérouler dans
Lanaudière, mais le deuxième tome ira plus au nord,
vers Chertsey ».
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Claude Lemay a
lancé son 3ème roman
Par Caroline Lepage
Jeudi 12 avril 2012 - Journal L'IMPACT de
Drummondville
Après deux romans publiée à compte d'auteur «La
force du passé» et «Désespoir en terre
d'accueil/Appel au 911», l'auteur de
Notre-Dame-du-Bon-Conseil, Claude Lémay, s'applique
dans son dernier roman «La Barjot - L'arrivée à
Saint Rédempteur» (Tome 1) à décrire un pan de vie
de personnages à tout le moins caractériels. Il
invite les lecteurs à suivre les Barjaulet dès leur
arrivée dans le petit village de Saint-Rédempteur.
Dès lors, on ne tardera pas à parler de malédiction.
Et quand sera-t-il de la destinée des générations
suivantes? C'est à lire...
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Claude Lemay
lance
le premier tome d’une
trilogie
Publié le 14 Mars
2012 - L'Action
Après avoir publié « La force du passé » et «
Désespoir en terre d’accueil/Appel au 911 »,
l’auteur Claude Lemay lance son troisième roman
intitulé « La Barjot – L’arrivée à Saint-Rédempteur
».
Ce livre constitue le premier tome d’une trilogie
qui se déroule principalement dans Lanaudière et qui
évoque la culture du tabac qui fut si
caractéristique de la région. L’auteur a d’ailleurs
passé ses étés d’enfance à Crabtree.
Dans la trilogie, l’auteur s’applique à décrire un
pan de vie de personnages à tout le moins fort
caractériels; de ceux qui par leur côté scabreux
alimentent le folklore et l’imaginaire de tout un
coin de pays. Le type de personne dont on se plaît à
parler et qui suscite les tergiversations de toute
une communauté. Une fois qu’on en a tout dit, qu’en
reste-t-il? Un lourd héritage qu’auront à porter les
générations suivantes.
Il invite donc les lecteurs à suivre les Barjaulet
dès leur arrivée dans le petit village de
Saint-Rédempteur. Dès lors, on ne tardera pas à
parler de malédiction. Et quand sera-t-il de la
destinée des générations suivantes? C’est à lire…
L’auteur
Claude Lemay écrit depuis toujours. Il est aussi un
touche-à-tout actif et polyvalent. Pour lui, tout
est matière à parfaire sa culture générale et à
satisfaire sa curiosité insatiable. Au fil de ses
écrits, il touche le roman policier et
principalement le roman d’aventures. On dit que son
écriture masculine est empreinte d’une belle
sensibilité et qu’il sait faire ressentir les
émotions de ses personnages. Ses derniers écrits
portent d'ailleurs sur la perception des sentiments
face aux situations émotives; celles qui
bouleversent une vie.
Source : Claude Lemay
En ligne
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Claude Lemay fait vivre une
trilogie
autour de la Barjot et de ses descendants
L'auteur et homme d'affaires
Claude Lemay est
particulièrement fier de son
troisième roman «La Barjot», une
trilogie dont il vient de
publier le premier tome
«L'arrivée à Saint-Rédempteur».
(Photo : Ghyslain Bergeron)
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L'écrivain et homme
d'affaires bonconseillois est à
compléter les deux derniers
tomes
Bien que le monde des affaires
accapare une grande partie de son
temps, Claude Lemay, un
Bonconseillois d'adoption, éprouve
toujours le même besoin viscéral de
consacrer plusieurs heures par
semaine à l'écriture.
Depuis qu'il a su maîtriser
l'alphabet et la grammaire, dès
l'âge du primaire en fait, celui
qui a été élevé dans un quartier
populaire de l'est de Montréal
n'a jamais cessé d'écrire et
d'inventer des histoires pour en
faire des bouquins dont la
plupart, par choix ou par manque
de moyens, n'ont pas été plus
loin que ses propres tablettes.
Ces premiers livres sont
néanmoins fort précieux dans son
cheminement car ils auront
contribué à façonner l'écrivain
plus aguerri et mieux équipé que
cet autodidacte est devenu au
fil des années.
Avant d'en arriver à l'ouvrage
qui nous intéresse, Claude Lemay
avait néanmoins réussi à sortir
de sa boîte aux trésors deux
ouvrages qu'il a publiés pour
tâter le pouls auprès du public
lecteur qui, à son étonnement et
à sa grande satisfaction, lui a
réservé un accueil chaleureux.
Avec «La force du passé», un
roman d'aventure, et «Désespoir
en terre d'accueil/Appel au
911», un autre roman basé sur
des faits vécus, l'auteur a reçu
suffisamment de critiques
constructives et de mots
d'encouragement, non seulement
de l'entourage mais de nombreux
lecteurs l'ayant découvert, pour
l'inciter à continuer de
partager son univers.
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La Barjot
C'est ainsi qu'il y a quelques semaines
maintenant, l'écrivain a procédé au
lancement du premier tome d'une trilogie
intitulée «La Barjot».
Si ce mot familier, qui signifie un peu fou,
farfelu, convient bien au personnage
central, il faut savoir que c'est d'abord et
avant tout le raccourci qu'ont adopté les
habitants de Saint-Rédempteur pour qualifier
l'épouse d'Adrien Barjaulet, Rose-Aimée
Marin de son véritable nom, le couple
«héros» à l'origine de ce roman d'époque.
Ces nouveaux venus dans le petit village de
Saint-Rédempteur dans Lanaudière et leurs
trois enfants sont en fait les cinq
personnages principaux sur lesquels toute
l'intrigue du premier tome repose.
Celui-ci a incidemment pour nom «L'arrivée à
Saint-Rédempteur», alors que ceux qui
suivront auront des titres très évocateurs
pour la suite des choses, en l'occurrence
«La malédiction» et «La destinée».
Dans ces deux derniers bouquins qui, à
toutes fins utiles, sont presque complétés,
on y retrouvera les descendants de ce couple
bien particulier dont au premier chef les
enfants, Colombe, Béatrice et Joseph que
l'on découvre d'abord dans le premier tome.
Pour en revenir à «L'arrivée à
Saint-Rédempteur», c'est justement
l'apparition de cette famille intrigante en
provenance de l'Abitibi dans le rang dix de
ce petit bled tricoté serré de Lanaudière
qui dérange.
«Pourquoi les membres de cette famille
ont-ils quitté l'Abitibi pour venir
s'installer dans la cabane du vieux Sam bâti
sur un sol rocailleux où très peu de
possibilités s'offrent?», se questionnent
les habitants de ce bleds, surtout après
avoir appris qu'Adrien avait quitté un
travail fort rémunérateur dans une mine
d'or.
Comme l'histoire de ce premier tome se situe
au début des années 1950, Claude Lemay nous
ramène à tous les préjugés de l'époque,
fondés ou non, l'histoire le dira.
Chose certaine, les lecteurs éprouveront
beaucoup de plaisir à découvrir les
personnages de cette famille et leur
évolution qui, à la conclusion du tome 3,
les amèneront jusqu'en 2005.
Ce roman d'époque sera alors un beau
prétexte pour l'auteur de s'aventurer à
démontrer jusqu'à quel point les gênes
transmis par les parents sont gages ou pas
du comportement de la progéniture.
«Les traits héréditaires sont indéniables et
c'est aussi par eux que l'on se définit
soi-même. Pour ce, il faudra aussi
s'affranchir de certaines tares familiales.
Ce sera le lot des Barjaulet et de leurs
descendants. En ce sens, Rose-Aimée Marin et
Adrien Barjaulet auront laissé une empreinte
indélébile, non seulement en héritage à leur
propre progéniture, mais aussi dans
l'imaginaire populaire de toute une région,
voire d'un coin de pays. Les gens marquants
d'un peuple sont parfois des héros, des
innovateurs, des défricheurs, mais aussi de
scabreux personnages, à l'origine des
légendes les plus nébuleuses», met en
contexte l'écrivain.
D'autres histoires en tête
On dit de l'écriture de Claude Lemay qu'elle
est empreinte d'une belle sensibilité et que
sa force est de faire ressortir les émotions
de ses personnages.
Comme il s'agit de personnages parfois plus
grands que nature, on comprendra que l'on
est ici en présence d'une œuvre qui sort des
sentiers battus.
«Je ne crois pas qu'il faille suivre
inexorablement les chemins tracés. Il faut
savoir aussi en inventer», reconnaît
l'auteur.
D'ailleurs, M. Lemay a quelques autres
belles histoires en tête, certaines bien
différentes de celles qu'il a écrites
jusqu'ici, lesquelles finiront assurément
par d'autres publications.
En attendant, celui qui est propriétaire de
l'entreprise Oxy-Centre inc. continue de
bien répartir son temps entre l'écriture le
travail, un travail qu'il adore également au
point tel qu'il affirme qu'il ne le
quitterait pas, pas tout de suite du moins,
pour se consacrer essentiellement à
l'écriture.
«Je crois que pour l'instant j'ai besoin des
deux passions pour me réaliser pleinement»,
résume ce diplômé universitaire en marketing
qui partage également un grand intérêt pour
la soudure et la métallurgie.
Précisons en terminant que ce 3e roman de
Claude Lemay a été édité à La Fondation
littéraire Fleur de Lys.
Les intéressés peuvent visiter sa page
d'auteur à l'adresse suivante:
http://manuscritdepot.com/a.claude-lemay.3htm#menu
ou changer "menu" par "exemplaire"
pour obtenir un exemplaire sous forme
numérique ou papier.
Le roman «La Barjot/L'arrivée à
Saint-Rédempteur» est également disponible
chez Buropro à Drummondville dans la
section Buro-Librairie du Centre.
Lire cet article en ligne sur le site Internet du
journal
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AU SUJET DE L'AUTEUR
Claude
Lemay
Claude
Lemay écrit depuis toujours. Dès l’âge du primaire, il s’amuse déjà
à aligner des mots pour pondre ses premiers romans. Claude Lemay,
c’est aussi un touche-à-tout actif et polyvalent comme en témoigne
son cheminement. Bien que diplômé universitaire en marketing, il
alimente aussi son côté manuel et pratique en perfectionnant son
intérêt pour le travail des métaux. À bien des niveaux, il se
considère avant tout comme un autodidacte. Il aime comprendre
comment fonctionnent les choses et comment elles sont faites. Ainsi,
il se passionne aussi pour la soudure et la métallurgie. Il œuvrera
pendant plusieurs années en représentation et assistance technique
en ce domaine. Il tâtera aussi la consultation et la formation. Pour
lui, tout est matière à parfaire sa culture générale et à satisfaire
sa curiosité insatiable. Il en viendra à lancer sa propre entreprise
de distribution de gaz industriels, médicaux, alimentaires et de
produits de soudage.
Pendant tout ce temps, il ne cesse d’écrire. Régulièrement et
périodiquement, il pond un nouveau roman. Au fil de ses écrits, il
touche le roman policier et principalement le roman d’aventures. On
dit que son écriture masculine est empreinte d’une belle sensibilité
et qu’il sait faire ressentir les émotions de ses personnages.
Ceux-ci pouvant être vous et moi. Comment réagirait-on dans telle ou
telle circonstance? Ses derniers écrits portent d'ailleurs sur la
perception des sentiments face aux situations émotives; celles qui
bouleversent une vie.
Cet auteur a toujours joué sur la perspective de sa dualité.
N’est-ce pas le paradoxe humain? Chaque geste, chaque événement,
chaque réaction seront perçus en fonction de son propre cheminement
et selon les circonstances particulières du moment. Le pire des
criminels n’est-il pas aussi la plupart du temps un bon père de
famille ou un individu apprécié de ses pairs dans son domaine
d’activités quotidiennes? Qu’est-ce qui est courageux? Un acte de
bravoure spontané ou le dévouement de toute une vie dans son lot de
banalités quotidiennes? Où se situe l’équilibre entre le modernisme,
le progrès et l’enracinement à ses valeurs profondes? Ce flirt avec
la dualité lui vient sûrement de son cheminement et de son vécu.
Profondément urbain, il adore aussi les grands espaces. Élevé dans
un quartier populaire de l’est de Montréal, il passait néanmoins ses
étés sur une ferme à la campagne. Confronté à la dure réalité de son
quartier populeux, il côtoie aussi l’aisance des écoles privées où
ses parents l’inscrivent pour lui offrir une « bonne éducation ».
L’auteur en vient à croire que c’est en se confrontant à ses
extrêmes que l’on se définit soi-même. Claude Lemay est certes un
homme de convictions, mais pas de conventions. Il ne croit pas qu’il
faille suivre inexorablement les chemins tracés. Il faut aussi
savoir en inventer.
Bon nombre d’auteurs ont tenté de comprendre l’humain. On aimerait
tous y parvenir dans notre quotidien alors que notre propre
cheminement et l’actualité omniprésente nous présentent les facettes
les plus fascinantes, mais aussi les plus bouleversantes de la
nature humaine. Après deux romans publiés à compte d’auteur « La
force du passé » et « Désespoir en terre d’accueil/Appel au 911 »,
l’auteur s’applique ici à décrire un pan de vie de personnages à
tout le moins fort caractériels; de ceux qui par leur côté scabreux
alimentent le folklore et l’imaginaire de tout un coin de pays. Le
type de personne dont on se plaît à parler et qui suscite les
tergiversations de toute une communauté. Une fois qu’on en a tout
dit, qu’en reste-t-il? Un lourd héritage qu’auront à porter les
générations suivantes. C’est ce que Claude Lemay s’est appliqué à
décrire dans la présente trilogie. Il vous invite donc à suivre les
Barjaulet dès leur arrivée dans le petit village de
Saint-Rédempteur. Dès lors, on ne tardera pas à parler de
malédiction. Et quand sera-t-il de la destinée des générations
suivantes? C’est à lire…
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DU MÊME AUTEUR - TOUS LES TITRES DE CET AUTEUR
Claude
Lemay
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La
force du passé
CLAUDE LEMAY
Roman,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 184 pages.
ISBN 978-2-89612-273-8
http://manuscritdepot.com/a.claude-lemay.1.htm
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|
Désespoir en terre
d’accueil (Appel au 9-1-1)
CLAUDE LEMAY
Roman (inspiré d’un fait vécu),
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2010, 124 pages.
ISBN 978-2-89612-344-5
http://manuscritdepot.com/a.claude-lemay.2.htm |
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La Barjot
Tome 1 - L'arrivée à Saint-Rédempteur
(Lanaudière, Qc)
-
CLAUDE LEMAY
Roman
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2012, 190 pages
ISBN 978-2-89612-398-8
-
http://manuscritdepot.com/a.claude-lemay.3.htm
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La Barjot
Tome 2 - La malédiction
-
CLAUDE LEMAY
Roman
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2012, 222 pages
ISBN 978-2-89612-421-3
-
http://manuscritdepot.com/a.claude-lemay.4.htm
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|
La Barjot
Tome 3 - La destinée
-
CLAUDE LEMAY
Roman
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2013, 822 pages
ISBN 978-2-89612-433-6
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Claude Lemay, Fondation littéraire
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