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La profondeur de la peau, roman,

Éric Demers, Fondation littéraire Fleur de Lys

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du même auteur

 

 

La profondeur de la peau

 

ÉRIC DEMERS

 

Roman,

Fondation littéraire Fleur de Lys,

Laval, Québec, 2009, 216 pages.

ISBN 978-2-89612-290-5

 

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Table des figures de style

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Éric Demers

Québec, Québec

 

 

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La profondeur de la peau, roman, Éric Demers,

Fondation littéraire Fleur de Lys
 

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PRÉSENTATION

La profondeur de la peau, roman, Éric Demers,
Fondation littéraire Fleur de Lys

 

Contrairement à ses habitudes, David appela Na Yung avant de se présenter à elle. Étrangement, la fin du message enregistré de sa boîte vocale avait été modifiée de façon traumatisante. Ces quelques mots nouveaux lui paraissaient irréels et, surtout, lourds de conséquences. Il réécouta le message plusieurs fois pour s’assurer qu’il n’était pas victime d’une hallucination auditive… Mais non ! Les mêmes mots déconcertants revenaient sans cesse : « La maison est vide. Je suis à l’extérieur. Je me promène dans la ville à la recherche du plus bel endroit où mourir… ».
 

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TABLE DES FIGURES DE STYLE

La profondeur de la peau, roman, Éric Demers,
Fondation littéraire Fleur de Lys

 

Prologue

 

Première profondeur : Couche cornée

(je te regarde)

 

Figure 1. Déclaration de guerre. Fais ta prière…

 

Deuxième profondeur : Épiderme

(je désire te connaître)

 

Figure 2. La science : une découverte de la conscience. La science est éclairée par la conscience.

 

Figure 3. L’avoir rend aveugle.

 

Figure 4. Une menace terrasse la masse.

 

Troisième profondeur : Derme

(je t’écoute)

 

Figure 5. La peau lisse.

 

Figure 6. À l’aise dans le malaise

 

Figure 7. Ces personnes le pourchassaient pour préjudice à la vie privée.

 

Figure 8. Qui suis-je ? On me dit insensible, imperméable, impoli, insondable, impatient, intouchable, bref intrigant, intéressant, indispensable.

 

Figure 9. Le papier constitue la matière sur laquelle on transpire nos idées.

 

Figure 10. La Nature va se révolter.

 

Quatrième profondeur : Hypoderme

(je me souviendrai de toi)

 

Figure 11. Tel du terreau, un maître fertilise la matière grise des gens.

 

Figure 12. Expérience tactile sur le corps et l’esprit

 

Figure 13. Divorcer du radicalisme et marier l’humanisme

 

Figure 14. On ne peut pas se déplacer dans deux directions en même temps

 

Figure 15. Je sens ton regard malgré ton absence.

 

Figure 16. Il brûla d’impatience de s’approcher de ces cinq formes qui brûlaient.

 

Figure 17. Chaque souvenir est un point de repère, un point étincelant de ton passé. À chacun sa constellation !

 

Figure 18. Il n’est pas fin de se précipiter vers la fin de toutes choses. Car ça peut attendre à la fin !

 

Épilogue

 

Au sujet de l’auteur

 

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EXTRAIT

La profondeur de la peau, roman, Éric Demers,
Fondation littéraire Fleur de Lys

 

Prologue

 

David, tu es encore assis à 20 ans ! ?

Mais qu’est-ce que tu attends ?

Le spectacle est terminé… Bouge un peu…

Ton postérieur se fossilise sur la chaise…

Lève-toi… Va à la fenêtre et ouvre les rideaux…

Derrière eux se trouve le théâtre de la vie…

Saute sur la scène de la vie… Deviens acteur…

Cesse d’observer, de contempler, de chloroformer, de fossiliser… Agis…

Cesse de regarder l’heure, car point d’honneur ! L’honneur réside dans l’action…

Découvre-toi une cible… Puis, attaque… !

Crée un impact pour laisser une trace…

La vie n’est qu’une chaîne action-réaction…

Ne romps pas cette chaîne !

 

 

Message (qui a été) écrit par mes parents

dans la carte d’anniversaire

soulignant mes 20 ans


 

 

Première profondeur : Couche cornée

(je te regarde)

 

1. Déclaration de guerre. Fais ta prière…

 

L’existence de chaque être humain est une étincelle entre deux noirceurs. Mais pour certaines personnes, la vie se déroule comme un continuum de noirceur… C’est le cas de David qui rangea les explosifs dans le coffre de sa voiture. « La guerre existera toujours, seuls les motifs changent « se disait-il. Ce dernier mit le moteur électrique-essence en marche et appuya fermement sur l’accélérateur comme s’il écrasait un insecte nuisible. La verdure bordant la route fléchissait sur son passage. À ce rythme d’enfer, il quitta rapidement la campagne, se dirigeant vers sa cible : une ville. Une très grande ville. Aucun doute dans son esprit, ce ne serait qu'en ville que son attaque aurait le plus gros impact… Tel un missile, impossible de faire dévier la voiture de sa trajectoire. David avait ralenti son engin de guerre juste avant de frapper son objectif : la capitale de la Corée du Sud.

 

Un des complices de David, Pyo, l’y attendait. Ce dernier habitait toujours chez ses pairosomes dans un quartier de la ville où l’argent liquide coulait à haut débit. En effet, l’abondance des produits offerts dans les magasins reflétait bien le signe d’un quartier rupin. « Tout prix rattaché à un objet ou à un service contamine l’esprit de partage qui représente le seul traité de paix entre les riches et les pauvres « se sermonnait David. Cette autre guerre l’intéressait, mais il ne pouvait servir sur deux fronts à la fois. Il ne changerait son uniforme de guerrier qu’une fois la victoire acquise de son actuel combat…

 

Ce n’était pas un hasard pour David d’avoir atterri en Corée du Sud pour mener à bien sa nouvelle mission. Il s’agissait en fait d’un retour à ses origines. Issu d’un père coréen, ayant fui son pays pendant la guerre de Corée, et d’une mère canadienne-anglaise, David ne possédait que la langue coréenne comme héritage culturel du pays de son père. Toutes les branches masculines de l’arbre généalogique de David, spécifiquement les deux dernières générations, excepté la branche paternelle, avaient été sectionnées lors de cette guerre de Corée…

 

Les Coréens sont fiers. Historiquement, ils forment un peuple n’ayant pas fait couler le sang autour de lui. Selon le père de David, Cho, il n’a probablement pas été si facile pour la Corée d’accepter son peu de conquêtes. Ainsi, dans leur inconscient collectif, les Coréens se sentiraient minimisés de ne pas avoir pu affirmer leur supériorité. Ils souffriraient intérieurement d’un sentiment de frustration. Toujours selon Cho, la guerre de Corée s’interpréterait comme une pulsion interne et ultime en vue de braver son passé et de montrer qu’on est capable de passer à l’acte !

 

On conquiert dans le but de dominer, de prendre le pouvoir. L’impulsivité de David se caractérisait, non dans le but de conquérir, mais plutôt de faire réagir, de provoquer un état de conscience. Or, la conscience ne peut naître que de la confrontation de forces contraires, antagonistes, qui obligent à faire un effort d’harmonisation de ces forces, en réalisant de soi et de son environnement une unité de la vie. David représentait une de ces forces.

 

En ce début du mois d’août, le mélange de fumée et de brouillard au-dessus de Séoul était particulièrement suffocant. Ça donnait l’impression à David que cette ville brûlait. Les gens ne s’en souciaient pas, ou très peu; bref, une quasi totale indifférence flottait dans l'air. « L’être humain est doué d’une incroyable faculté d’adaptation « réfléchissait-il. Par contre, David se demandait souvent : « Que fera l’espèce humaine lorsqu’elle sera confrontée à l’extinction ? Comment alors s’adapter aux feux de l’enfer ? »

 

David arrêta sa voiture devant la maison de Pyo. Il signala sa présence en frappant à la porte. Son complice vint lui ouvrir. Ils se saluèrent amicalement en étirant uniquement les lèvres. David laissa ses chaussures à l’entrée du domicile et souleva la jambe droite pour pénétrer dans la salle à manger où le sol était surélevé. Ils s’assirent par terre afin de discuter. David entama la conversation.

 

— Es-tu prêt pour cette nouvelle mission ?

 

— Autant que pour les missions précédentes. La situation est grave. Il faut agir sans tarder. Frappons dans la masse...

 

— Parfait, c’est exactement ce que je souhaitais entendre… Tu constitues toujours le miroir de mes pensées.

 

— Cette fois-ci, veux-tu me révéler l'identité de la personne qui t’a fourni les renseignements ? murmura Pyo.

 

— Je te le répète chaque fois, c’est NON, NON et NON. Je préfère que chaque intervenant se limite à ses tâches respectives. De plus, moins tu en sais, mieux ça vaut pour ta sécurité…

 

Pyo inclina la tête en signe d’acquiescement. Il poursuivit :

 

— Attaquerons-nous cet après-midi, comme convenu ?

 

— Bien sûr, le plan demeure le même; c’est moi qui donne les ordres…

 

— Voici, David, j’avais déjà pris un rendez-vous avec un client…

 

— Pas encore avec un de ces déviants !... Navré, Pyo, tu devras reporter ta rencontre. Comme tu le sais, notre projet collectif supplante toujours tes projets personnels.

 

Pyo abaissa la tête une seconde fois.

 

Sur ces derniers mots, ils se levèrent en même temps. David alla chercher la bombe à retardement dans le coffre de sa voiture. Il la remit avec précaution à son complice de longue date. Comme à l’accoutumée, Pyo s’était assuré de l’absence de ses parents pour réaliser ce transfert. David quitta ensuite son suppôt. Celui-ci s’empressa de dissimuler la bombe dans sa chambre, plus précisément dans le tiroir d’une commode sous des photos de membres du gouvernement…

 

Dès sa première respiration à l’extérieur, David toussa légèrement. En effectuant des mouvements de va-et-vient avec ses mains, il balaya les particules nuisibles. Toute cette pollution le décevait, le frustrait même. Il s’enferma aussitôt dans son conteneur motorisé et le mit en mouvement. Puis il se rendit, comme à chaque semaine ou à chaque frustration, à son club où il pratiquait son activité sportive favorite : le taekwondo. À l’époque où il était enfant, vivant à Montréal, David avait d’abord appris à se défendre dans la rue, par le poing et le pied. Des cours suivirent afin de maîtriser les techniques de cet art martial. Cela permettait de drainer son énergie et de canaliser son agressivité tout en se dépensant d’une manière éducative et contrôlée par les règles propres au taekwondo.

 

Le taekwondo, d’origine coréenne, est à la fois un art martial et un sport de combat. C’est à la suite d’une démonstration devant le président Syngman Rhee, en pleine guerre de Corée, que le taekwondo fut rendu obligatoire dans l’armée coréenne. Cette mesure lui donna son premier élan mondial. Comme tout art martial, le taekwondo a ce double aspect : l’autodéfense et la santé selon l’adage « se défendre en temps de guerre et vivre plus vieux en temps de paix ».

 

Pendant que David s’entraînait au combat en taekwondo, Pyo, son messager de guerre, quitta son domicile à pied pour la nouvelle attaque. Sa profession de tous les jours consistait à distribuer le courrier entre différentes entreprises et aussi au sein du gouvernement. Cette fois-ci, exceptionnellement, le colis que Pyo s’apprêtait à livrer était de surcroît piégé…

 

Le messager marcha près de cinq minutes dans une tranchée urbaine. Tenant fermement le colis sous le bras, il esquiva plusieurs personnes tel un joueur de football américain porteur du ballon. Par la suite, il grimpa dans un autobus et se laissa guider jusqu’à l’endroit déterminé par David : les bureaux d’un quotidien coréen.

 

Arrivé sur les lieux de la cible, Pyo largua la bombe dans la boîte de réception du courrier…

 

 

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SUIVI MÉDIAS ET INTERNET

La profondeur de la peau, roman, Éric Demers,
Fondation littéraire Fleur de Lys
 

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BIOGRAPHIE

Éric Demers

 

Marié et père de deux garçons et d’une fille, l’auteur a une maîtrise en statistique obtenue à l’Université Laval en 1997. Depuis 1999, il travaille en tant que statisticien au sein de l’Unité de recherche en santé des populations (URESP) à l’Hôpital du Saint-Sacrement, à Québec. Il fait des analyses statistiques qui ont pour but de décrire la prévalence et d’identifier les déterminants des états de santé des populations humaines. Les maladies transmises sexuellement, le VIH-SIDA, la santé en milieu de travail et l’utilisation de médicaments sont les principaux thèmes sur lesquels il effectue des analyses.

 

Depuis toujours, il aime la lecture et il est fasciné par la faculté de créer de l’esprit humain. Ainsi, il adore inventer des histoires à ses enfants avant leur nuit de sommeil. Le roman « Le réalisateur bienfaisant », édité par la Fondation littéraire Fleur de Lys en 2005, est sa première création littéraire.

 

L’idée originale de ce roman, qui gravite autour du concept du bien, a germé dans son esprit alors qu’il prenait sa douche, un soir du mois de décembre 2002. Ensuite, il a composé l’histoire le matin avant de prendre le déjeuner. C’est à ce moment de la journée qu’il est le plus créatif ! Deux années ont été nécessaires pour achever ce roman.


La matière première qui a servi à la construction de son deuxième roman « La profondeur de la peau » provient de riches souvenirs d’un voyage effectué en Corée du Sud, chez un ami, en août 1996. Diverses nouvelles expériences de la vie ont ensuite solidifié ce roman dans sa forme actuelle.


Tant que sa photo ne se retrouve pas dans un quelconque album nécrologique, il espère pouvoir écrire d’autres romans afin d’exprimer et de partager sa belle imagination.

 

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BIBLIOGRAPHIE

Éric Demers

 

Le réalisateur bienfaisant
ÉRIC DEMERS
Roman,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2005, 256 pages.
ISBN 2-89612-126-9

 

La profondeur de la peau (Page affichée actuellement à votre écran)
ÉRIC DEMERS
Roman,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 216 pages.
ISBN 978-2-89612-290-5
 

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edemers30@sympatico.ca

 

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