Qui suis-je ? Tout simplement un citoyen du monde. Apolitique et viscéralement patriotique, j’ai choisi d’écrire ce roman dans le but d’exprimer un sentiment qui me pèse, celui de lutter contre toutes ces inégalités qui défilent devant nous au quotidien. Je suis affecté par la déprime, l’affolement du lendemain, l'envie de la rébellion qui, animent le quotidien des laissés pour compte. Je rêve d’un monde nouveau où l’unique valeur qui compte est l’égalité des chances entre les Hommes.

Naïf, peut être mais optimiste. Si chacun de nous prenait du recul pour comprendre que notre vie n’est pas une mission commandée pour gâcher celle des autres, mais uniquement un moment d’amour, de bonheur, de liberté à passer. On ne cherchera plus la puissance pour se permettre des passe- droits.

J’éprouve constamment un sentiment de répulsion quand la mauvaise foi, la corruption sont érigées en religion, par les puissants et les riches de ce monde. Ces nantis qui oublient que les biens matériels dont ils disposent ont été le fruit d’un labeur soutenu de leurs compatriotes. Ces gens d’en bas, en étant naïfs pour le retour d’investissement de leurs efforts continuent leur galère.

Quand je vois qu’il y encore de nos jours des sociétés qui relèguent les femmes au statut d’esclaves des temps modernes, cela me met en colère. Je suis aux côtés des militants qui s’échinent chaque jour à faire reculer ces pratiques misogynes.

Je peux dire que j’appartiens à ces gens malades de la perfection et de l’amour du détail. Le désordre et les situations ambiguës me dérangent vraiment. J’aime exposer mon point de vue sur tout, mais je reste quelqu’un qui écoute l’autre et partage également les visions d’autrui.

Je suis ulcéré quand je suis témoin d’un gaspillage. Je pense au manque de l’eau qui mettra les puissants et les faibles au même niveau, si la sagesse, le partage et l’entraide ne s’érigent pas en modèle de gouvernance durant ce vingt unième siècle. Qui sait ? Ce liquide de la vie, serait-il ainsi l’élément déclencheur de l’intelligence humaine, la vraie ? La luxure tant enivrante et le règne de l’argent n’auront aucun intérêt.

Je suis déçu par le strapontin qu’on offre à toutes ces personnes compétentes, pourtant seules capables de montrer le sens de la marche de la croissance positive. Le peu d’intérêt accordé à la méritocratie fera émerger continuellement des capitaines aux commandes. Même parfois sincères et dévoués pour la bonne cause, leur incompétence fera perdre la maîtrise du gouvernail et ça sera le naufrage pour tous. Le sens du mérite, je l’ai appris durant mes études, il restera une ‘’tâche’’ indélébile en moi.

Une société riche culturellement et jalouse de son terroir est pour moi une société pérenne. La diversité culturelle a toujours été une richesse et un ciment de l’unité économique d’une nation. Pour moi, la noblesse d’âme de l’homme se mesure à sa valeur culturelle.

Obtenir un exemplaire