Quatre cents ans dans la vie des Gagnon,

récit familial, Jacqueline Gagnon,

Fondation littéraire Fleur de Lys

 

Quatre cents ans dans la vie des Gagnon

Jacqueline Gagnon

Récit familial

Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2014, 426 pages
 

ISBN 978-2-89612-467-1


Illustré.

Exemplaire papier : non disponible

Exemplaire numérique : 7.00$ (canadiens)

PRÉSENTATION

Quatre cents ans dans la vie des Gagnon

 

Ce récit familial raconte l’histoire d’hommes et de femmes courageux qui ont su prendre le risque de la migration vers des contrées nouvelles. Nos premiers Gagnon sont partis du Perche pour venir tenter leur chance en Nouvelle-France. Installés sur la Côte-de-Beaupré pendant quelques générations, certains de nos Gagnon quitteront cette région à la recherche de nouvelles terres à Charlevoix ou à Saint-Nicolas au sud de Québec.

Nos ancêtres seront confrontés aux attaques indiennes et aux épidémies meurtrières. Ils subiront le siège de Québec et verront les Anglais brûler leurs belles propriétés et leurs récoltes.

La menace de l’invasion américaine amènera Pierre Gagnon à La Prairie tandis que son fils Lucien, grand leader patriote lors de la Rébellion de 1837-1838, devra s’exiler aux États-Unis pour éviter la pendaison. Ses fils ruinés migreront dans l’Ouest américain à la recherche d’or ou de terres fertiles.

Au fil des générations, la route des Gagnon croisera celle des premiers immigrants irlandais et des descendants d’Acadiens revenus d’exil et installés dans La P’tite Cadie.
Tout au long de ces quatre cents ans, vous découvrirez la vie difficile des femmes Gagnon : mères, épouses ou filles. Ces femmes vous surprendront parfois par leur force de caractère comme certaines, dès le 17e siècle, qui n’hésiteront pas à dénoncer la violence conjugale ou familiale dont elles sont victimes.

Ces Gagnon, cultivateurs pour la plupart pendant plusieurs générations, vous raconteront la petite histoire d’un Québec rural déserté par ses fils et ses petits-fils au cours du 20e siècle. Et maintenant, nos Gagnon, instruits et urbains, aiment se rappeler leurs origines et les ancêtres qui ont bâti leur pays.

TABLE DES MATIÈRES

Préface
 

Avant-propos
 

Introduction
 

1. Il était une fois… à Tourouvre, au Perche
 

2. L'installation des Gagnon en Nouvelle-France
 

3. Les enfants du pays
 

4. Une génération d’orphelins
 

5. Les Gagnon à la fin du régime français
 

6. Un Gagnon s’installe à La Prairie
 

7. Les Gagnon au temps des Patriotes
 

8. La vie des Gagnon après le Patriote
 

9. La vie des Gagnon entre Saint-Jacques-le-Mineur et L'Acadie
 

10. Les Gagnon au 20e siècle
 

11. 1940-1965 : Vingt-cinq ans à L’Acadie
 

12. C'est le début d'un temps nouveau!
 

13. Où en sommes-nous en cette année 2014?
 

Conclusion
 

Bibliographie
 

Index des patronymes
 

Index générationnels
 

Index des tableaux
 

Communiquer avec l’auteur
 

EXTRAIT

PRÉFACE

 

« L’histoire des Gagnon a ceci d’agréable que c’est l’histoire d’une réussite continue. » Ainsi explique Lucien Geslin, un historien qui s’est attardé à étudier les faits et gestes de cette nombreuse famille qui compterait aujourd’hui, si l’on en croit certains généalogistes, quelque 90 000 membres en Amérique du Nord.

En 1640, les trois frères Mathurin, Jean et Pierre, inséparables, solidaires et originaires de Tourouvre au Perche, ont laissé parents et amis pour venir s’établir en Nouvelle-France. Ils étaient parmi les premiers émigrants à arriver dans la nouvelle colonie. Un peu plus tard en 1655, un autre Gagnon du nom de Robert, originaire de La Ventrouze qui est située à moins de trois kilomètres de Tourouvre, viendra s’établir à l’Île d’Orléans. Bien qu’on le dise cousin des trois frères, aucun lien de parenté n’a pu être établi jusqu’à maintenant, certaines archives étant manquantes.

Ces quatre ancêtres sont à l’origine de la deuxième famille du Québec depuis les cent cinquante dernières années. La famille Gagnon représente un peu moins d’un pour cent de la population québécoise et son occurrence est de neuf Gagnon par mille habitants. Les descendants Gagnon sont parties prenantes de notre société tant au niveau politique, culturel, social, économique et sportif. De nombreux Gagnon se sont distingués dans chacune de ces sphères. La liste serait trop longue pour tous les énumérer.

Ce livre vous amènera à mieux connaître l’histoire de quelques Gagnon qui ont marqué leur époque par leur courage et leur détermination. Remonter dans l’histoire de son patronyme et de son ancêtre n’est pas chose facile et demande plusieurs années de recherche. C’est ce à quoi s’est consacrée Jacqueline Gagnon durant dix ans. Descendante de l’ancêtre Jean, elle a rigoureusement retracé les faits et gestes de cet ancêtre pionnier et de ses descendants à partir du Perche et de leur installation en Nouvelle-France jusqu’à leur migration vers Charlevoix, la rive sud de Québec, la région de Montréal, la vallée du Richelieu et dans l’Ouest américain. Elle relate, entre autres, la vie des Gagnon faisant face aux diverses épidémies, au tremblement de terre à l’origine des Éboulements, au siège de Québec, à la guerre d’indépendance américaine et à la Rébellion des patriotes. Elle raconte aussi avec compassion la rencontre des Gagnon et des Acadiens revenus d’exil.

Ce livre rejoint l’un des objectifs de notre association : « Appuyer toute recherche sur l’histoire des familles Gagnon et Belzile et en faciliter la diffusion. » Nous tenons à féliciter Mme Gagnon pour sa contribution à faire rayonner le passé de notre patrimoine Gagnon.

Bonne lecture,

Benoît Gagnon, président
Les Familles Gagnon et Belzile inc.

Site internet : http://www.gagnon-belzile.com/


AVANT-PROPOS

Mon livre n’est pas un roman; il n’y a rien de fictif dans mon récit. Tous les faits rapportés ont été minutieusement vérifiés et s’appuient sur des données fiables dont le lecteur trouvera les références tout au long du texte. Délibérément, j’ai voulu rester le plus neutre possible devant les histoires racontées en évitant de porter des jugements sur les personnes ou sur certaines règles de la société prévalant aux différentes époques historiques de notre pays.

Afin de ne pas surcharger le texte, j'ai omis d'indiquer certaines références lorsque celles-ci proviennent du Programme de Recherche en Démographie Historique de l'Université de Montréal. Grâce à ce programme, les chercheurs ont accès à un registre informatisé de la population d'origine européenne ayant vécu dans la vallée du Saint-Laurent du début de la colonie jusqu'à la fin du 18e siècle. Ainsi j'ai pu retracer un grand nombre de renseignements sur mes ancêtres à partir de leurs actes de baptême, de mariage et de sépulture ainsi que par les données des premiers recensements en Nouvelle-France.

Quant aux informations concernant les individus ayant vécu à partir du 19e siècle, les registres paroissiaux demeurent ma principale source de renseignements. Grâce aux microfilms du Fonds Drouin, j'ai pu retracer des centaines de documents me permettant d'alimenter ma recherche.

En ce qui concerne mes autres sources d'informations écrites, elles sont minutieusement consignées dans mon livre. Tout au long de mes recherches, j'ai pu compter sur l'aide précieuse des bénévoles de différentes sociétés d'histoire ou de généalogie en particulier ceux de la Société de généalogie de Saint-Eustache et de la Société généalogique canadienne-française de Montréal.

Je désire aussi souligner le professionnalisme des employés de Bibliothèque et Archives nationales du Québec tant à Montréal que dans la capitale ainsi que des employés de Bibliothèque et Archives Canada à Ottawa. Leurs précieux conseils m'ont parfois aidée à mieux orienter certaines de mes recherches.

Trouver des renseignements écrits sur les individus ayant vécu au cours du dernier centenaire tient presque du miracle. Grâce aux données informatisées du Registre foncier du Québec, j'ai pu accéder à de nombreux actes notariés non encore archivés à la Bibliothèque et aux Archives du Québec. Ces informations m'ont été très utiles pour retracer une foule de transactions immobilières concernant ma parenté du dernier siècle.

Il est aussi fort utile de se tourner vers une toute autre source d'information, à savoir les souvenirs de famille. J'ai eu la chance de rencontrer des dizaines de personnes ayant accepté de me confier des anecdotes, des photos, des documents et parfois même des secrets de famille. Comment faire la part des choses entre des versions parfois fort divergentes d'un même événement? Comment retrouver le fait vécu de tous les mythes et légendes l'entourant?

Quoi dire et quoi taire? Je pense avoir su user de mon bon jugement pour rapporter les propos de mes interlocuteurs en ayant toujours en tête le respect de ceux qui avaient accepté de m'aider à enrichir ma recherche et des membres de ma grande famille aujourd'hui décédés.

Un merci particulier à mes tantes paternelles : Delphine, Marcelle, Lucille et Liliane Béchard Gagnon dont les propos m'ont parfois étonnée, émue ou fait bien rire. Leur excellente mémoire et leur vivacité d'esprit m'ont permis d'accéder à des renseignements inestimables. A titre posthume, merci à ma tante et marraine Lucienne Gagnon Ferdais qui tout au long de sa vie a accumulé des albums de photos et de coupures de journaux sur sa parenté et les gens de son village de L'Acadie. J'ai eu la chance d'avoir accès à cette petite mine d'or.

Mes remerciements à mes petites-cousines des familles Demers, Lucier et Coupal et à mes cousines et cousins germains qui ont répondu en si grand nombre à mes demandes de rencontres individuelles ou de groupe.

Mes frères et sœurs ont aussi contribué à mon projet. A chaque fête familiale, ils m'apportaient des souvenirs d'enfance s'ajoutant aux miens propres. L'intérêt qu'ils ont manifesté pour mes recherches tout au long des années m’a stimulée et encouragée à aller de l'avant. Merci pour vos commentaires, suggestions et corrections des derniers chapitres de mon livre.

Un dernier merci à ma conjointe, Rita Arseneau, une veuve de la généalogie. Constamment, elle a cru en moi, m’a épaulée dans ma démarche et redonné confiance dans les moments de doute et de découragement. Merci pour sa présence constante à mes côtés.


INTRODUCTION

De nombreux Français ont émigré en Nouvelle-France tout au long du 17e siècle et jusqu’à la Conquête de 1760. En ce sens, nos Gagnon ressemblent à beaucoup d’autres familles pionnières, telles les Tremblay, les Roy, les Boucher ou les Cloutier.

Un élément pourtant distingue les Gagnon de la plupart des autres familles de souche. C’est en groupe que nos Gagnon ont pris la décision de quitter le Perche pour aller tenter leur chance de l’autre côté de l’Atlantique. Mathurin, Jean, Pierre Gagnon, leur demi-sœur Marguerite et même leur mère, Renée Roger, se sont installés en Nouvelle-France en pouvant compter sur la force de l’entraide et de la solidarité d'un puissant réseau familial.

C’est dans ce même esprit que j’ai cherché à retracer les événements significatifs des générations descendant de Jean Gagnon. Au-delà des dates importantes marquant une vie, telles les naissances, mariages, décès et nombre d’enfants engendrés par chaque couple, j’ai voulu décrire les liens unissant chaque famille. Il sera donc beaucoup question de la fratrie, un élément souvent déterminant dans la vie d’une personne.

Si déjà à Québec en 1640, il était question des frères Gagnon, nous retrouverons avec bonheur d’autres frères Gagnon à Saint-Nicolas vers 1760 et « the brothers Gagnon » en Orégon dans les années 1880. Encore aujourd’hui, plusieurs générations plus tard, l’attachement à la famille demeure une des grandes valeurs que je suis heureuse de partager avec mes frères et sœurs ainsi qu’avec mes cousins et cousines.

Nous parlerons aussi des femmes qui, en épousant des Gagnon, ont souvent contribué à créer de nouvelles alliances et à accroître le niveau d’influence de nos ancêtres dans leur communauté. En ligne descendante directe, nous retrouverons les Cauchon, Drouin, Lacroix, Perrault, Longtin, Cartier, Bourgeois, Lucier, Demers et Poulin sans oublier les dizaines d’autres familles qui croiseront la route des frères et sœurs de nos ancêtres.

Les histoires personnelles de nos Gagnon recoupent souvent des événements qui ont touché beaucoup d’autres familles : mortalité infantile, décès des mères lors d’un accouchement, disputes autour du partage d’un héritage, attaques des Iroquois, épidémie de variole, tremblement de terre, exode pour trouver de nouvelles terres, etc. En ce sens, notre récit pourra intéresser d'autres descendants de familles souches arrivées en Nouvelle-France avant la conquête.

Certains de nos récits rejoignent la grande histoire du Québec. Nos Gagnon installés sur la Côte de Beaupré et dans la région de Lévis vivront dramatiquement le siège de Québec en 1759. Certains feront la connaissance de familles acadiennes fraîchement revenues d'exil et installées dans la vallée du Richelieu. Quant à la Rébellion de 1837-1838, elle nous marquera grandement puisque la tête de Lucien Gagnon, le Patriote, sera mise à prix.

En écrivant ces petites histoires, j’ai l’impression de faire revivre ces personnages qui, chacun à sa façon, a contribué à façonner le Québec depuis quatre cents ans. Souhaitons que le Québec d'aujourd'hui n'oublie jamais l'histoire de ces bâtisseurs.
 

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REVUE DE PRESSE

À PROPOS DE L'AUTEURE

Jacqueline Gagnon

 

Née dans la paroisse de L’Acadie en Montérégie, Jacqueline Gagnon est issue d’une famille de cultivateurs solidement implantée dans la région. Graduée en enseignement, en psycho-éducation et en administration des affaires, elle a d’abord travaillé dans l’enseignement puis dans le réseau de la santé et des services sociaux.

Elle y a occupé différents postes de professionnelle, de gestionnaire et d’administratrice tout au long de sa carrière.

Maintenant à la retraite, cette passionnée d’histoire profondément attachée à ses racines familiales a consacré près d’une décennie à des recherches dans le cadre de la rédaction de ce premier volume.

 

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Jacqueline Gagnon se fera un plaisir de répondre à vos courriels.

Adresse de correspondance électronique :

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