Paris, 29 septembre 2016
"Le
vingt-et-unième siècle sera religieux ou ne
sera pas "disait Malraux.
Moi,
Grégoire Arnaud, journaliste au «Point de
Paris», je pense qu’il s’est lourdement
fourvoyé. Je l’ai écrit la semaine dernière
à propos des nouvelles explosions de
grenades nucléaires en Arabétadie. En fait,
il aurait dû peser ses mots et rectifier le
tir en déclarant plutôt : «Si le
vingt-et-unième siècle était religieux, il
n’existerait pas longtemps! »
C'est
bien le fondamentalisme religieux − en
l'occurrence l'Itarisme − qui notifie
clairement ma croisade actuelle contre les
systèmes politiques occidentaux!
En
2016, nul n'est à l’abri. Surtout pas la
France qui soutient le régime démocratique
si fragile d’Arabétadie ainsi que son réseau
Lucabomique en lutte contre l’utilisation de
la bombe atomique). C’est un peu paradoxal,
je l’admets, alors que l’Hexagone détient
lui-même la bombe nucléaire et que son
président, Pierre Joris, développe un
programme parallèle d’intensification des
armements similaires en Polynésie.
Le
siècle, au bout de sa première décennie,
s’est ouvert sur la terreur la plus
abominable qui soit. Angoisse profonde
répercutée par les médias et mise en scène
avec une ignominie obscène.
Voilà
qu’un homme s’explose en plein marché, comme
un simple pétard de feu d’artifice dont la
couleur virerait au rouge sans grand souci
esthétique, sous nos yeux. Voilà, à nouveau,
le sort de l’homme réduit à un cocktail de
chairs éparpillées. On doit le constater
aujourd’hui, après Jacquart, après Deleuze,
après les philosophes jovialistes et bien
après le procès du génocide de Kigali, il
serait inutile de réitérer des espérances
naïves où la raison serait balayée par les
endoctrinements de masses, suite au
développement des techniques terroristes.
La
bestialité est devenue un loisir actif. Elle
fait corps avec notre conception du
politiquement correct. L’homme est devenu
hygiéniquement atroce! C’est clair,
l’Histoire n’a donné aucune leçon de morale.
Le fanatisme s’est rationalisé. Il ne s’est
jamais si bien porté. Son avenir est assuré!
Nos
écrans ne sont plus pollués par des images
de mort, mais plutôt agrémenté par des
iconographies de vengeances dégoulinantes de
sang et de lambeaux de bidoches dont nous
nous fichons complètement qu'elles soient
américaines, irakiennes ou arabétadéennes.
Des images qui n’impressionnent même plus
nos enfants et entretiennent leur esprit de
dévastation grisante.
On peut
espérer qu’ils s’en lasseront à brève
échéance et qu’ils ne réclameront pas des
mets encore plus saigneux! C'est une drogue
qui se répand insidieusement dans les
profondeurs de leur inconscient et finit par
se révéler une nécessité vitale dans sa
consommation. Ces temps maudits où le
Christianisme n’a pas su combler l’esprit, a
fondu comme neige au soleil par la
désertification des églises. La
béatification et la canonisation en masse
orchestrée par le Vatican pour mettre en
évidence le mode de vie de certaines
personnes ainsi que l’exemple de foi
qu’elles ont témoigné de leur vivant, n’ont
pas inspiré, même les chrétiens refusant de
carburer à l’essence martyriogène!
Pourtant, on aurait pu croire que son fond
de commerce puisse encore accrocher une
bonne partie de ses fidèles alors que le
concept «Poursuis ta route dans la joie et
le labeur, même si tu es si peu de chose.
Rien du tout ! Sur cette terre tout peut
s'arranger, sauf la mort et pour nous la
mort c'est la Vie !» ne semble pas prêt de
se lézarder!
Il
paraît que la vie c'est se dépenser. Il faut
la brûler au service de leur dieu. Alors, si
nous nous écrasons complètement pour lui, la
mort viendra nous délivrer et nous apporter
la possession de la Vie. Voilà pourtant un
programme en phase avec les théories du
prophète Itar et fort proche de
l’interprétation islamique du Coran!
En
Arabétadie, sur ce champ de mines dont Elisa
Jones ne parvient pas à éradiquer les
racines diaboliquement dissimulées dans les
sables chauds d’Arabétadie, les victimes
disloquées s'alignent heure après heure et
l'insécurité gagne toutes les régions du
plateau de Thimbey.
Ingénieur au centre de DARTIMO, Elisa Jones
révéla, en 2006 au FreeMind Times,
l’existence du programme nucléaire militaire
d’Arabétadie. Enlevée par la Stawatch, les
services secrets de son pays, elle venait de
contacter les journalistes de l’ex-Amérique.
Juste
avant que leur article ne soit diffusé dans
le monde entier, elle fut jugée à huis clos
et emprisonnée durant plusieurs mois. Bien
qu’interdite de contact avec la presse, elle
avait réussi a faire parvenir le contenu de
son interview par le Réseau Lucabomique
(réseau de lutte contre l’utili-sation de la
bombe atomique).
Depuis
huit ans, elle travaillait au centre de
recherches en armements de Dartimo, dans la
région du plateau de Thimbey en plein désert
de Sooly. Juste avant de quitter ce travail,
en juin 2010, elle avait photographié des
installations ultra-secrètes à l’intérieur
de l’usine, afin de révéler au monde que l’Arabétadie
cachait un secret nucléaire. Son travail, à
Dartimo, consistait à mettre au point des
éléments radioactifs fonctionnels pour la
fabrication de bombes atomiques. Elle
n’ignorait pas les quantités de matières
fissiles qui y étaient produites, ni les
matières dangereuses utilisées ni, hélas,
quelles sortes de bombes étaient secrètement
fabriquées par les Fidèles d’Al Itar.
Révéler
au monde à elle seule que son pays était
détenteur de l’arme nucléaire, l'avait
obligée évidemment à prendre un risque
énorme ! Et pourtant, elle le fit !
Si elle
avait décidé de tenter l'aventure, c’est
parce que les autorités arabétadiennes
avaient menti. Celles-ci prétendaient
ironiquement qu’elles ne détenaient aucun
projet de fabrication des armes nucléaires.
Cependant, elles produisaient beaucoup trop
de substances radioactives qui ne pouvaient
servir qu’à confectionner des bombes
nucléaires.
En
2008, elle avait estimé que son pays avait
déjà fabriqué pour les terroristes
potentiels plus de deux mille grenades
atomiques.
C’est à
ce moment-là qu’elle avait décidé d’engager
une procédure de dénonciation Elle voulait
contribuer à apporter la paix dans cette
région. Déjà qu’en 2008, ce qui fut encore
les Etats-unis d’Amérique avaient été
foudroyés par l’attaque de kamikazes,
détenant déjà des armes nucléaires
surpuissantes miniaturisées Encore
rudimentaires, certes, mais déjà
terriblement efficaces!
Les
ayant fixées insidieusement dans le train
d’atterrissage d’une vingtaine d’avions des
lignes internes américaines, juste avant le
décollage. Quadrillant systématiquement
l’ensemble du territoire, celles-ci avaient
explosé.
Le
monde du Moyen-Orient dont l’Arabétadie fait
partie n’avait plus à redouter l’emprise du
pays du dollar ! Eh ! oui ! Aussi simple que
cela !
Elisa
Jones réfléchissait en adoptant un point de
vue humanitaire: celui d’un être humain, de
tous les êtres humains vivant au
Moyen-Orient voire dans le monde entier.
Tant qu’il en resterait un, il fallait le
mettre en garde ! Ce que l’Arabétadie avait
fait, beaucoup d’autres pays pourraient le
réaliser. Dans ce domaine, on fait vite des
émules !
Elle
savait à quoi elle s’exposait ! Et c’était
elle qui devait agir, pas un autre ! Elle
n’ignorait pas, à l’époque, qu’elle aurait
eu des démêlés avec son gouvernement. Elisa
était consciente que l’Arabétadie était
devenue la première puissance de frappe
nucléaire au monde. Les autres nations
d’Europe, de Russie, de Chine n’avaient plus
qu’à ranger leurs joujoux désuets et
encombrants dans leur grenier des souvenirs
impérissables et que toute réplique était
vaine !
En tant
que «traître», Elisa risquait d'être
châtiée. «Ils» pouvaient la manipuler et la
tuer partout et à tout moment! Mais elle
avait la responsabilité de révéler la vérité
au monde. Nul autre qu’elle n’était en
mesure de le tenter : il était donc de son
devoir d’agir vite mais prudemment!
Célibataire sans enfant, la jeune femme
estimait donc n'avoir rien à perdre ! Son
idéal dépassait le souci de sa petite
personne ! Puis vint ce fameux jour de 2016
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