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Nos mots, nos maux !
MARIUS DESPONTS, M.A.Ps.
Psychologue, formateur, conférencier
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2008, 244 pages,
illustrées.
ISBN 978-2-89612-260-8
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Marius Desponts
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COUVERTURES
Nos mots, nos maux
! psychologie, Marius Desponts, M.A.Ps.,
Psychologue, formateur, conférencier,
Fondation littéraire Fleur de Lys
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PRÉSENTATION
Nos mots, nos maux ! psychologie, Marius Desponts, M.A.Ps.,
Psychologue, formateur, conférencier,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Tel des incantations, nos mots si souvent
prononcés machinalement et broyés sous la
meule de l’automatisme, ont vu leur sens
s'éroder avec l’effet corrosif de la
répétition. Nous en arrivons donc ainsi à ne
plus trop savoir ce dont nous parlons. La
réflexion occultée, sans nous en rendre
compte, nous établissons automatiquement une
équivalence entre nos mots et nos idées.
Quel drame! En fait, ces mots ne sont que
les véhicules de ces dernières.
Malheureusement, c'est avec ces outils
linguistiques que nous sculptons ce que nous
sommes, notre vie, nos relations, notre
destin... De grâce, portons attention à ce
que nous nous disons, à ce que nous disons
aux autres!!! Prenant pour acquis que la
communication va de soi, nous érigeons des
murs d’incompréhension, des prisons avec
lesquelles nous nous isolons. Persuadés que,
puisque nous parlons une même langue, nos
mots veulent dire la même chose d’une
personne à l’autre, nous élevons notre
propre tour de Babel. Dans ce contexte il
n’est guère surprenant qu’une proportion
grandissante de personnes se sente incompris
et isolé.
Résultats : conflits, affrontements,
ripostes, guerres, …, malheur! À l’instar du
président Kennedy au début des années 1960,
l’auteur vous en conjure :
Ne
vous demandez plus ce que la communication
peut faire pour vous mais plutôt
ce que vous pouvez faire pour votre
communication!
Nous y voilà. L’auteur se compromet dans une
première tentative de revisiter des mots
très souvent utilisés par M. et Mme
Tou’l’Monde, des mots avec lesquels ils sont
susceptibles de se compliquer la vie et
d’entretenir leurs maux…
Bonne réflexion, bonne
libération…
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EXTRAIT
Nos mots, nos maux
! psychologie, Marius Desponts, M.A.Ps.,
Psychologue, formateur, conférencier,
Fondation littéraire Fleur de Lys
INTRODUCTION
Dans l’univers journalistique nous retrouvons, du
plus grossier au plus raffiné, des manchettes,
des nouvelles
puis des éditoriaux.
Chez l’humain, l’acquisition du langage et de tout ce qui en est
tributaire, se calque sensiblement sur un paradigme apparenté à
celui du journalisme. Les milliers d’épisodes de notre vie
constituent de fait autant de « bulletins de nouvelles » que nous
avons visionnés et à partir desquels nous avons ingurgité tout un
assortiment de mots.
C’est en mode « manchette » qu’on nous a inculqué
la très grande majorité des mots constituant notre vocabulaire
d’aujourd’hui. Quelques uns furent gravés en mode « nouvelle » et
rarissimes sont ceux ayant pu s’enregistrer en mode « éditorial ».
C’est donc dire que dans la plupart des situations, nos échanges
avec nous-mêmes et les autres, se déroulent à un niveau plutôt
superficiel et vaguement imprécis sur un fond plutôt ténébreux ! Il
est donc légitime de se poser la question suivante : jusqu’à quel
point savons-nous de quoi nous parlons lorsque nous nous adressons à
nous-même et aux autres ?
Les propos qui suivent visent monsieur et madame
« Tout L’Monde » qui, à un moment donné de l’existence, éprouvent ce
besoin de s’arrêter, de s’interroger, de faire le point, de remettre
du sens dans leur vie, etc. Chacun des thèmes abordés dans cet
ouvrage se veut déclencheur de recherche, amorce de réflexion, point
de départ d’une discussion, etc. Tout accroissement du nombre de
points de vue sur une question, contribue à en enrichir la
compréhension, à en préciser le sens et à nous prémunir contre la
bêtise ! Je vous propose de ce fait de passer en mode
« éditorial » !
Les thèmes présentés le sont par ordre
alphabétique. C’est donc dire que le lecteur peut entamer son
excursion là où bon lui semble. Il n’y a pas une suite « logique »
ou un itinéraire particulier à poursuivre.
L’objectif poursuivi par l’auteur consiste en une
prise de conscience à l’effet que les mots dont nous faisons usage
si souvent, sculptent notre façon de penser et de là, notre façon de
ressentir et d’agir. Ils font en fait office d’incantations !
Ces dernières aboutissent à la création de qui nous sommes.
Il importe de réaliser qu’à force de prononcer et
d’utiliser des mots pour créer, mouler et sculpter notre réalité,
leur sens s’érode sous l’influence de l’automatisme à l’effet si
abrasif. Nous en arrivons ainsi à prononcer des mots dont le ou les
sens nous échappent ; nous ne savons guère plus ce que nous disons
réellement !
« Parole, parole, parole…encore des paroles que tu sèmes au vent »
comme le chantait si bien Dalida !
Lorsqu’on songe à l’effet sculptural et moulant
du langage sur notre personnalité et sur nos diverses relations,
cette réalité revêt un aspect dramatique. Ces mots, tels des gouges,
opèrent à notre insu de sorte que nous nous fabriquons à
l’aveuglette ; nous continuons, sans trop s’en rendre compte, de
nous sculpter, de consolider la statue que nous sommes. Beaucoup, et
je dirais même la très grande majorité des gens, en arrivent à se
dire :
« Comment en suis-je arrivé là ? »
Nos mots sont donc ces outils grâce auxquels nous
pouvons ériger nos paradigmes. Ces derniers déterminent toutes nos
pensées, tous nos affects et tous nos agissements. Je me propose
donc au cours des quelques pages de cet ouvrage de revoir certains
d’entre eux, d’ausculter ces mots que nous tous utilisons si souvent
sans trop penser aux sens qu’ils véhiculent et de là aux effets
qu’ils ont sur notre existence, effets aux dimensions insoupçonnés
et parfois tragiques !
Bref, un moment d’arrêt et un retour aux sources,
sont susceptibles, à mon avis, de nous aider à rétablir la connexion
entre, d’une part, les mots que nous utilisons et, d’autre part, le
sens qu’ils véhiculent. Grâce à cette connexion nous améliorons nos
chances d’ériger la sculpture que nous sommes avec un maximum de
conscience.
Notons au surplus que cette « sculpture » prend
vie : elle en arrive à penser, à ressentir, à agir ! Quelle est
cette baguette magique la faisant passer de l’inerte au monde
vivant ?
Le langage !
Toute notre réalité est tributaire de notre
langage. Comment je me parle, comment je parle à l’autre, mes mots
déterminent ce que je pense et comment je pense. À leur tour mes
pensées délimitent ce que je ressens. Enfin ce que je ressens et ce
que je pense, règle mes actions, mes agissements, mes comportements.
Nos pensées créent, nos mots en sont les
véhicules ; ils engendrent donc notre bonheur aussi bien que nos
maux ! Ainsi, selon les mots dont la personne se gorge, elle enduit
son âme d’un baume exquis ou sinon, elle se remplit de « merde ».
Dans ce dernier cas elle finit par avoir mauvaise halène et,
ultérieurement, empoisonner un climat d’équipe, empuantir des
relations familiales et corrompre des relations sociales. Devinez
maintenant ce qui arrive aux individus éclaboussés par de telles
exhalaisons ! On comprend alors aisément qu’individuellement et
collectivement nous avons tous et toutes besoin d’abreuver nos âmes
du divin nectar dont seuls les bons mots savent remplir nos coupes.
Puisse le lecteur, suite à cette lecture, se
soulager du poids aussi encombrant qu’inutile de camisoles de force
imposées depuis trop longtemps dans sa vie. Puisse-t-il également,
tant pour son bénéfice personnel que celui de son entourage, voir
son âme ragaillardie répandre sa sublime fragrance.
Bonne lecture et bonne libération !
QU'EST-CE QU'UN «ADULTE» ?
Si le fait d’avoir
des problèmes constitue pour la plupart des gens une expérience
désagréable, comment se fait-il alors que beaucoup d’individus, de
couples, de familles, d’organisations et de collectivités
entretiennent des situations problématiques ? Pourquoi refuse-t-on
de changer lorsque ça va mal ? Pourquoi se complaît-on dans le
malheur au lieu de se plaire dans le bonheur ? En formulant ces
questions qui me préoccupent depuis toujours, je me souviens d’un
texte que j’avais écris alors que j’étais étudiant à la maîtrise en
psychologie et qui s’intitule « Qu’est-ce qu’un adulte ? »
Ma réponse à cette
question comporte deux volets. D’abord je veux essayer de décrire ce
que j’ai observé à date de l’état adulte, puis dans un deuxième élan
je vais tenter de décrire ce que j’entends par un adulte.
Tel qu’observé par l’auteur…
Un adulte c’est
comme un prisonnier dont les barreaux de sa prison sont constitués
de préjugés, de peurs et de craintes à propos du passé et/ou du
futur, de jugements, de conventions, de dévalorisation de soi et des
autres, de frustrations, d’obligations, etc… Les murs de sa cellule
sont faits de miroirs truqués lui reflétant une piètre image de
lui-même. Ignorant que ses geôliers ont truqué les miroirs, il croit
être cette image qu’il voit et dont il a honte. Alors, il cherche à
se déguiser pour améliorer son image.
« Ainsi, pense-t-il, je serai remarqué, reconnu, apprécié et aimé. »
Les ornements dont il s’affuble ne sont en réalité que des haillons
qui l’enlaidissent et qui tiennent à distance ceux de qui il attend
reconnaissance et amour. Devant ses premières attentes déçues, il
croit qu’il lui faut encore rajouter des parures. Le voilà donc
engagé dans la course aux ornements : voie sans issue !
En d’autres
termes, un adulte c’est un « Enfant manqué ». C’est cet enfant qu’on
a privé de sa capacité d’aimer et d’être aimé, de sa capacité de
ressentir, de sa capacité de jouir et de comprendre le monde, et à
qui on a extorqué le pouvoir de mettre en œuvre ce qu’il est
véritablement. Ayant subi ces diverses amputations, il finit par
éprouver le sentiment d’être « Rien », le sentiment de ne pas être
quelqu’un. D’autre part on exige de lui qu’il soit quelque chose. Il
n’a alors d’autres choix que de jouer des rôles qu’on veut bien
qu’il joue. N’ayant toujours pas la sensation d’être « quelqu’un »,
il se raccroche de plus en plus, et avec panique, à ces divers
rôles. Il est donc perdu quelque part entre le
« Ce-que-je-suis »,
le
« Ce-que-je-devrais-être »
et le
« Ce-que-j’aimerais-être ».
Il passe le plus clair de son temps à jouer sur une route sans
issue, celle des
« Tu dois ... »
et des
« II faut que ... ».
Ce que je viens de
décrire, c’est l’adulte tel qu’il m’est apparu jusqu’à ce jour. Sans
être tout à fait certain de traduire fidèlement ma pensée par les
mots que j’utilise, je veux maintenant tenter de décrire ce que
j’entends par un « adulte ». Il s’agit naturellement d’un point de
vue utopique et c’est pourquoi je vois en réalité l’adulte comme une
tendance vers cette utopie ; un « adulte » c’est un devenir.
L’adulte utopique !
Pour reprendre
l’analogie de départ, l’adulte c’est ce prisonnier qui détourne les
yeux des miroirs de sa prison et qui commence à se regarder, lui, et
non plus cette image de lui qu’on lui a toujours imposée. Il
découvre peu à peu l’aspect hideux et repoussant des haillons qu’il
porte et qu’il avait déjà pris pour des ornements. Il prend le
risque de commencer à les enlever. C’est là un véritable risque car
sous ces haillons, c’est lui qu’il va retrouver. Qui est-il au
juste ? Il ne le sait pas car la dernière image qu’il a de lui,
c’est celle des miroirs truqués. Plus il prend des risques, plus il
devient libre ; les barreaux de sa prison s’estompent graduellement
et alors ses chances de contact avec le monde extérieur augmentent.
Parfois ses yeux se dirigent à nouveau vers les miroirs et il a
alors l’impression de se départir d’ornements précieux. Cela est
normal et même souhaitable car il peut ainsi s’arrêter, reprendre
son souffle et peut-être même remettre des ornements qu’il avait
enlevés. L’important c’est que, d’une part il a appris à faire la
différence entre lui et l’image de lui qu’on lui avait toujours
imposée et que d’autre part, il a appris à risquer de se retrouver
et de s’affirmer.
En fait l’adulte
c’est celui qui se rapproche de plus en plus de son Enfant. C’est
cet individu qui retrouve de plus en plus ses capacités d’aimer et
d’être aimé, sa capacité de ressentir et celle de comprendre le
monde qui l’entoure. C’est aussi celui qui reprend possession de son
pouvoir de se prendre en main et d’affirmer son Enfant avec ses
désirs, ses émotions, sa créativité, son intuition, etc. Devenir
adulte c’est cesser de jouer à la Victime impuissante
(« Qu’a-t-on fait de moi ! »),
au Persécuteur
(juger, condamner, dévaloriser, etc.)
ou au Sauveteur
(prendre sur moi les responsabilités des autres en croyant qu’ils ne
peuvent rien faire ou presque par eux-mêmes).
Devenir adulte c’est aussi cesser de regarder la réalité à travers
les lunettes du passé, c’est se sortir d’une camisole de force pour
retrouver une liberté d’action, c’est reconnaître et exprimer
« Ce-qui-est »
et ce, sans aucune dévalorisation de soi.

À défaut de me préciser
cette notion « d’adulte »,
mes mots engendrent mes maux !
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BIOGRAPHIE
Marius Desponts, M.A.Ps.
Psychologue, formateur, conférencier
C’est dans la petite ville de
Salaberry-de-Valleyfield, sise au sud-ouest du Québec, que vit le
jour M. Marius Desponts en ce samedi le 24 mai 1947. Dès la petite
enfance il aimait bien observer les gens et il se souvient
particulièrement de ce jour, alors qu’il n’avait que quatre ou cinq
ans, où il disait à sa cousine Juliette :
« Il ne faut pas qu’on
soit comme ça plus tard ! OK Juliette ? ».
Il faisait allusion aux comportements de certains de ses oncles et
tantes lors de réunions familiales du temps des fêtes. De fait, bien
que ces rencontres se déroulaient sous le signe de la joie et de la
bonne humeur, il avait vu, hélas, trop souvent à son goût celles-ci
se terminer dans l’amertume après que certains de ses oncles et
tantes s’eurent emporté en perdant la tête après avoir pris un verre
de trop. D’autres fois certaines de ses tantes fondaient en larmes
après s’être fait importuner, voire insulter par une autre. Pour en
revenir au jeune Marius, il faut dire qu’il est un curieux et un
touche-à-tout ! De 1953 à 1960 il se délecte des connaissances qu’il
acquiert durant ces années. Son enfance est décorée aux couleurs de
l’exploration, de l’imagination, de la liberté, de l’amusement, du
bonheur. Il a soif de savoir et veut devenir un « savant » ! Il a
hâte d’arriver en septième année pour éprouver cette sensation de
« savoir » ! L’année 1960, avec son certificat d’études
élémentaires, lui apporte sur ce point, déception ! Il quitte cette
portion de vie avec ce sentiment de ne pas savoir.
« Les choses seront
différentes » se dit-il
« avec un cours
classique et un baccalauréat ès arts ».
De septembre 1960 à juin 1968, il fait des
études classiques au Séminaire de Valleyfield.
« Rosa, rosa rosam,
rosae, rosae, rosa » …
« Ah ! ! ! ». Dès l’Élément Latin, il se
délecte de ses nouveaux apprentissages qu’il aime bien partager dans
sa famille. Il ne tarde guère alors à découvrir qu’il aime montrer,
enseigner, vulgariser ses connaissances. Tout ou presque
l’intéresse : le latin, les mathématiques, les sciences (astronomie,
chimie, physique, biologie, etc.), la magie et la prestidigitation,
la musique, etc. La multiplicité de ses centres d’intérêts lui fera
éventuellement connaître quelques difficultés sur sa trajectoire de
vie. En attendant, son adolescence s’effectue sous le signe de la
découverte, de la prospection, du spectacle, de la musique et …
d’angoisses existentielles ! En effet dans son esprit maintes
questions se bousculent :
« Qui suis-je ? »,
« D’où je viens ? », « Où vais-je ? », « Avec qui y aller ? », « Ma
valeur ? », « Mon sex-appeal ? », « Qui peut bien s’intéresser à ce
que je suis ? », « Que vais-je faire ? », etc.
L’année 1968 marque la fin d’une importante étape ; la vie
« adulte » pointe à l’horizon alors que ses bagages ne sont gorgés
que d’une kyrielle d’incertitudes ! Quoi qu’il en soit, l’Université
de Montréal sanctionne ce périple de huit années en lui octroyant un
Baccalauréat ès arts. Encore une fois, il ne récolte que déception
dans la poursuite de ce sentiment de « savoir quelque chose ». Il
est alors coincé : c’est en se sentant « ignorant » qu’il doit
décider de son orientation future dans la vie ; quel cauchemar ! Il
décide donc d’aller compléter un baccalauréat en pédagogie pour
alors enseigner l’année suivante la biologie à des jeunes du
secondaire. C’est donc après ses études à l’École Normale
Jacques-Cartier qu’il décroche en juin 1969 un Baccalauréat en
pédagogie également attribué par l’Université de Montréal.
Suite à cette première tranche d’études, il
amorce en septembre 1969 sa première carrière à titre de professeur
de sciences biologiques à la Commission Scolaire de Valleyfield de
1969 à 1976. Ça y est ! Il emboîte le pas dans ce corridor
conventionnel de vie qu’impose la société : travail, mariage,
famille, retraite, déchéance, mort ! Faisant un pas de plus dans ce
couloir de la mort, en juillet 1970 il convole en justes noces.
Sentant le couloir se rétrécir, un leitmotiv naît et s’installe dans
son esprit où il retentit sans répit alors qu’il s’avance dans cette
allée le conduisant à l’autel de la camisole de force sociale du
mariage : « Je
ne suis prisonnier de rien du tout ! ».
Depuis déjà un peu plus d’une année un sentiment de révolte ronge
ses entrailles et y développe des intérêts composés. Il tente de
s’adapter à ce règne du « métro-boulot-dodo » ! C’est peine perdue :
il se sent boulonné entre d’une part la velléité d’afficher, sous
l’apparence d’un professeur de sciences, son adaptation en tant que
condamné dans ce corridor de la mort sociale et, d’autre part, son
instinct de « caporal Lortie » qu’il réfrène ! En 1973, avec un
couple d’ami, les quatre vacanciers partent en voyage où ils font le
tour des provinces maritimes et de la Gaspésie. Durant cette
randonnée, une étincelle avait jailli entre Marius et l’épouse de
son ami, une ex-collègue d’étude. La suite est prévisible : divorce
en 1974 et début d’une deuxième histoire amoureuse ; après un enfer
de quelques années, il renoue avec le bonheur !
Débordant d’énergie, chargé d’espoirs et
rempli d’une détermination à réaliser ses rêves, l’année de 1976 est
témoin de l’abandon de sa carrière de professeur de sciences. Avec
sa démission à titre de professeur à la Commission scolaire de
Valleyfield, un autre leitmotiv trottera dans son esprit :
« Être happé par un
système quel qu’il soit, PLUS JAMAIS ! ».
Cette année olympique marque également son admission à l’Université
du Québec à Montréal où il s’adonne successivement à des études de
premier et de deuxième cycle en psychologie qui lui mériteront un
Baccalauréat ès sciences puis une Maîtrise ès arts en psychologie en
1979 et 1982 respectivement. Au cours de ce dernier périple
universitaire, il connaît une deuxième rupture et rencontre à l’été
1979 la perle de sa vie en la personne de Madame Nicole Bruneau avec
laquelle il partage, depuis tout près de trente années, sa vie,
aujourd’hui en 2008.
Du côté professionnel, dès 1978, il dispense
des sessions en Relations Humaines à l’éducation des adultes de la
Commission scolaire de Valleyfield. En 1980, il amorce, au Cégep de
Valleyfield, une carrière de professeur en psychologie et de
formateur d’adultes en situation de travail. En 1982 il ouvre son
cabinet de consultation psychologique. Au cours des années qui
suivent c’est l’aspect
« formation sur
mesure » qui accaparera principalement ses
activités professionnelles. Il sera appelé à intervenir auprès d’un
grand nombre d’organismes publics parmi lesquels nous trouvons :
Ministère du Revenu du Québec, Ministère de l’Éducation du Québec,
Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du
Québec, Ministère de la Justice du Québec, Centre de Recherche
Industrielle du Québec (CRIQ), Les Services de Réadaptation du
Sud-Ouest, Service de Perfectionnement de l’École de technologie
supérieure - Université du Québec, etc. De nombreuses compagnies
privées retiendront également ses services : Asten Canada Inc.,
Goodyear Canada Inc., Domtar Inc., Montupet Ltée, Dominion Textile
Inc., Cleyn & Tinker Inc., etc.
L’année 2004 marque un point tournant dans son
parcours professionnel. Ayant constamment nourri son désir d’écrire
et entretenu sa passion de toujours qu’est la musique, M. Marius
Desponts réajuste son tir. Une courte période d’hospitalisation
cette année-là l’amène à effectuer un changement de cap sur
l’itinéraire tant personnel que professionnel de sa vie. Pour lui,
l’avenir se conjugue dorénavant au présent. Avec de plus en plus
d’intensité il donne libre cours à sa volonté d’écrire et de faire
de la musique. À l’été 2005 il publie aux éditions Quebecor son
premier volume intitulé :
« Moi, l’autre et
l’Analyse Transactionnelle ». On requiert
de temps à autre ses services à titre de conférencier.
Pianiste, organiste et claviériste, en plus de
l’écriture, il consacre une bonne partie de son temps à jouer de la
musique. Vivant dans la nature en bordure du village de
Saint-Antoine-Abbé dans le sud-ouest du Québec, il ne néglige point
ses exercices de contemplation, d’admiration et de réflexion devant
cette muse qu’est la Nature environnante. Dans le murmure du chant
des insectes, du vent dans les arbres, inondé tantôt dans la coulée
du rayonnement solaire, tantôt dans l’épanchement des réflexions
lunaires, il pense, médite, réfléchit, écrit. Voilà la saveur de son
« Ici et Maintenant ».
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