Commencement de la «Première année»
1er
septembre 2005
On est arrivé vers 16h30, heure
locale à Douala, une heure de décalage avec la
France il devait être 17h30. Là, le passage à
l’aéroport s’est fait sans problème, le partenaire
de Guillaume est venu nous chercher en mini bus, ce
qui a limité les tâtonnements de notre arrivée dans
l’inconnu.
Surtout qu’en fait de tâtonnement,
j’ai pu éprouver la vivacité des porteurs à me
délester et de mes bagages et de mon argent. A cinq
autour du pot au rose après qu’ils aient eu chargé
les affaires de toute la compagnie, ils attendaient
de moi autre chose que l’odeur. Et, comme je ne
savais pas, je leur ai donné 10.000 CFA, et encore,
ils ont continué à protester.
Le minibus nous a déposé à la procure
de Douala, établissement tenu par un blanc africain.
Je dis blanc africain car ce type était la
caricature de l’ancien routard allemand qui serait
venu s’installer avec foi et bagage au Cameroun. Les
cheveux jaunes, pas blond, jaune pâle passé, grand,
légèrement bedonnant, et avec un accent mi français
mi africain... enfin, son accent à lui.
Après nous être installés dans une
chambre pour trois avec les autres mecs, quand notre
allemand voulait nous mettre dans trois chambres
différentes disposant chacune de deux à trois
lits... on a rejoint les autres ainsi que d’anciens
coopérants dans un petit troquet de Douala. Ça nous
a permis de découvrir un peu Douala by night avec
ses nids de poules qui doivent être encore plus
énormes by day, et sa circulation à faire pâlir la
Place de l’Etoile à Paris. Nous avons pu déguster un
bon poisson braisé, ultra pimenté et qui a vu Jérôme
passer par toutes les couleurs de l’arc en ciel, et
moi m’enfiler un litre et demi de bière pour apaiser
le feu. Il faut dire que la bière est servie ici en
bouteille de 65 cl, qu’elle ne coûte rien (à peine
500 CFA) et qu’avec la chaleur on boit ça comme du
petit lait.
Nous sommes ensuite rentrés dans un
taxi sans ceintures (mais c’est normal) et sans
amortisseurs (c’est fréquent.) Le lendemain, après
une erreur de réveil puisque nous étions restés à
l’heure française, c’est à 5h20 que nous avons
émergé pour nous rendre au plus tôt à la gare de
Douala. Départ en seconde classe vers 7h10 pour
environ 7 heures de trajet. Ce qui est agréable
c’est que l’on peut ouvrir les fenêtres du train, et
même ouvrir les portes et s’asseoir sur le
marchepied pour admirer la nature. Nous arrivons
finalement vers 14h00 à Yaoundé et c’est la femme de
mon responsable qui m’attend avec deux de ses
filles. Encore une petite histoire avec les porteurs
de bagages, mais je sens que le métier rentre.
Vendredi 2 septembre 2005
La veille j’ai donc eu droit à une
petite ballade autour d’Essos avec une fille de mon
responsable. Elle m’a donné deux ou trois
informations sur la vie au Cameroun, et j’ai pu
vivre en direct l’effet qu’a sur la population la
vision d’un blanc en compagnie d’une noire. Petites
réflexions en dialecte, coup d’œil inquisiteur...
rien de méchant mais ça surprend. Et donc j’ai eu
droit au couplet : « t’as une fiancée ? » et quand
tu réponds non, on te dit que tu vas avoir fort à
faire pour être tranquille et éviter les assauts des
prétendantes. Ensuite je n’ai pas coupé au couplet
sur la religion : « Ah, tu n’es pas catholique !? »
« Protestant !? » « Non pratiquant !? » Finalement,
bière aidant, j’ai avoué aux filles de mon
responsable lors d’un repas que je n’étais pas
croyant. A voir leurs tronches ça a du leur faire
bizarre. Comment c’est même possible de ne pas
Croire !??
En continuant la ballade à proximité
d’un quartier chaud dans tous les sens du terme,
j’ai interrogé ma guide sur la réalité des
traitements faits aux voleurs et la justice
populaire. Et elle m’a annoncé qu’il y a quelques
temps on avait attrapé un voleur pas loin et qu’on
l’avait laissé mort au milieu de la chaussée. Le
type est resté là pendant trois jours avant que la
police ne vienne dégager le cadavre. Sympa...
Aujourd’hui, c’était mon premier jour
de travail. Nous nous sommes rendus avec mon
responsable au Lycée Leclerc, l’un des plus gros
sinon le plus important lycée de Yaoundé avec 4.000
à 6.000 élèves par an. Je devais assister à la
Conférence Sectorielle de Rentrée pour les
Responsables Educatifs de la Province du Centre,
étant désormais chef d’établissement, ce qui devait
se dire me concernait. Nous avons eu droit à un
certain nombre de petits discours dont je n’ai, à
vrai dire, pas retenu grand-chose… C’est, et je l’ai
entendu autour de moi, pas mal de bla bla… Il
s’agissait de préparer la rentrée 2005-2006 et cette
préparation s’articulait autour de 2 axes
principaux : la lecture et la recherche
documentaire, et la redynamisation de la chaîne
pédagogique. Donc des intervenants ont posé les
constats et avancés un certain nombre de stratégies.
Puis avant l’après-midi, nous avons été séparés en
plusieurs commissions pour réfléchir à la mise en
place de mesures pour la rentrée 2005-2006. Je me
retrouvais en compagnie d’un assistant de mon chef,
ce dernier étant parti assister à la levée du corps
d’un membre de sa famille. La réflexion s’est portée
autour de 4 points : l’administratif, le
pédagogique, le financier et l’environnemental. On
ne peut pas dire que la réflexion se base vraiment
sur du concret, du moins les moyens d’évaluations
sont légers puisqu’au lieu de consulter le degré
d’avancement dans la préparation de la rentrée à
travers un questionnaire à remplir par tous les
chefs d’établissements présents, nous étions une
trentaine seulement à prendre position pour toute la
région centre et à débattre de ce qui était et
n’était pas. Il s’agit aussi de prendre en compte
l’absentéisme car, amusant, la feuille de présence
n’est donnée à signer qu’en fin de réunion pour ne
pas que les participants partent avant la fin...
Marrant aussi cette manie du téléphone portable de
tous les responsables éducatifs : ils se baladent
tous avec leur portable bien en vue (comme un bijou
ou une marque de statut social) et surtout ils ne
l’éteignent jamais. Du coup, au cours de la
conférence du matin, les portables n’ont jamais
cessés de sonner et les gens n’ont jamais cessés de
répondre…Quand on pense qu’en France les portables
doivent même être coupés dans les trains,
normalement…
Ce qui est intéressant en fait c’est
que toute l’organisation, l’administratif etc. se
base sur des procédures et des formes à la
française... un peu datées. Le problème étant que
l’organisation laisse à désirer, les débats se
transforment vite en discussion de cours de
récréation et l’efficience des commissions laisse
songeur quant à la réalisation future des
recommandations adoptées.
Dimanche 11 septembre 2005
Aujourd’hui je me suis levé vers
8h30, il est difficile de se lever plus tard : dés
7h00 il y a du bruit et des éclats de voix dans la
cour. Il faut dire aussi que ma maison est située
dans un coin de l’établissement avec à ma droite,
dans le prolongement, le dortoir des garçons avec
juste l’intervalle de deux salles ; et à ma gauche,
collé au mur de ma chambre, le dortoir des filles.
A priori, le boulot ne devrait pas
être trop compliqué, le plus dur ce sera de gérer
avec les parents d’élèves et les profs, même si le
directeur des études s’occupe de pas mal de choses à
ce niveau là. Je suis surtout là pour assurer le
suivi quotidien, veiller à ce que tout se passe
bien, avoir un œil sur tout et coordonner les
activités. La machine est en partie rodée et n’a
besoin que d’un superviseur pour les problèmes de
tous les jours, à cela s’ajoute tout de même la
gestion financière. Le Fondateur qui décide encore
des dépenses a pris la décision de poser du béton
lissé dans les dortoirs, par rapport aux frais
d’inscription le minimum est d’offrir des conditions
de vie décentes aux élèves. Je dis décentes parce
qu’en France un dortoir sans eau courante, avec un
sol en stabilisé mais pas vraiment bitumé, des
douches en extérieur (ce n’est pas le même climat
non plus), des lits superposés en bois avec des
matelas en mousse sans tissu, et l’emploi des élèves
pour des tâches d’entretien de l’établissement, on
crierait au scandale et l’établissement serait fermé
avant même qu’on ne songe à l’ouvrir. Cela dit, les
conditions sont largement plus décentes ici que dans
d’autres établissements, notamment en ce qui
concerne le volume des classes. Cela est peut être
lié au fait qu’il n’y a pas beaucoup d’inscrits,
mais le parti pris est de ne pas faire de classes de
plus de 40 élèves, alors qu’au lycée Leclerc ils
s’entassent à 120 dans des classes de 60.
Samedi, j’ai effectué ma première
sortie seul ! Ça peut paraître tout con comme ça
mais bardé d’un milliard de recommandations
m’incitant à la méfiance et materné par la famille
du partenaire dans les premiers jours, il s’agissait
de faire le premier pas. Et puis c’est toujours
mieux d’avoir quelques indications sur la marche à
suivre avant de se lancer en terrain inconnu, non !?
Je suis donc parti dans l’idée de faire la route à
pied jusqu’à Obala pour aller poster une lettre,
sauf qu’il faisait une chaleur à crever donc dés que
j’ai entendu l’avertisseur sonore de la moto taxi
qui passait, je l’ai arrêté pour qu’elle me dépose.
En route, il embarque une petite nana plutôt
mignonne qui vient s’asseoir derrière, les cuisses à
l’air de part et d’autre de moi et les seins qui
effleuraient doucement mon tee-shirt rendaient la
promiscuité beaucoup plus agréable que le derrière
de mon conducteur devant moi. Quelques centaines de
mètres après, nous déposons l’amazone et filons sur
la ville. Arrivé au bureau de poste, je paye la
course pour me rendre compte en me retournant que le
bureau de poste est fermé. Donc je file au cyber
repéré avec l’économe du collège quelques jours plus
tôt. Nous sommes en période des pluies et soudain
une violente averse arrose la ville, du coup plus de
connexion. J’attends un peu dans l’espoir que
celle-ci se rétablisse bientôt et en profite pour
observer les vendeurs de rue s’activer à ranger
leurs marchandises. Il pleut encore quand je sors du
cyber après avoir réglé mes petites affaires sur le
web. J’enfile alors mon gros poncho bleu acheté en
vu de parer justement aux pluies tropicales.
Imaginez alors la scène : la seule personne qui ne
se soit pas abritée de toute la longue rue
commerçante d’Obala, de surcroît un blanc, et revêtu
d’une espèce de bâche bleu qui lui donne l’air de
rien. A voir la tête des gens je me suis demandé
s’il n’y avait pas un martien à coté de moi dans la
rue, pour me rendre de compte qu’en fait de martien
il n’y en avait qu’un : moi !
Avant de rentrer, je m’arrête pour
acheter des clopes. Le premier magasin n’en vend
pas, et au deuxième le gars me demande « Quel
goût ? »... Je dis quoi, quel goût ? Je veux des
blondes moi. Le gars ne comprend pas et me sort tout
un florilège de marques différentes parmi lesquelles
j’opte dans un premier temps pour les Diplomat. 325
CFA le paquet, soit si je ne me trompe pas environ
50 centimes d’Euro !
Puis je prends le chemin du retour,
cette fois à pied. Je ne sais pas s’il y a beaucoup
de blancs dans le coin mais j’ai l’impression
d’attirer tous les regards... à moins que ce ne soit
encore l’effet poncho bleu. J’ai droit à quelques
sifflets pour saluer « le wat ! » ou à des kiss dans
le vide pour attirer mon attention.
Je rentre enfin chez moi où, si ce
n’était l’absence d’eau courante et d’eau chaude à
laquelle je vais sans doute m’habituer, mais qui
pour l’instant m’oblige à réfléchir aux milles et
uns stratagèmes pour me laver les mains, je me
trouve plutôt bien installé.
Il faudra tout de même envisager
rapidement un certain nombre de travaux dans la
mesure où il n’y a pas de plafond dans la véranda,
la cuisine et la chambre d’ami et que de fait, les
souris ont le champ plus que libre pour se balader.
Par ailleurs, il n’y a pas de fenêtre à la porte de
la cuisine qui donne sur la cacaoyère derrière le
collège, et les barreaux ne suffisent pas à prévenir
l’invasion des moustiques et autres bestioles
indésirables quand je m’attelle aux fourneaux le
soir.
Mercredi 28 septembre 2005
Aujourd’hui, j’ai eu ma première
réunion avec l’ensemble du personnel, enfin presque.
A l’ordre du jour : les objectifs de
l’établissement, les rendez-vous importants de
l’année, le règlement intérieur, le problème de la
bibliothèque, et last but not least la question des
salaires ! Et là je commence tout de suite à me
faire aimer parce qu’avec un effectif qui plafonne
pour l’instant à 90 élèves, les finances ne sont pas
au mieux de leur forme, et il faut en tirer les
conséquences au niveau des salaires. Le Fondateur
m’a donc laissé l’insigne honneur d’annoncer à sa
place le gel des salaires de juillet et août pour le
personnel permanent et la réduction du taux de
vacation horaire pour les vacataires. Ça commence
bien. En même temps, les conditions d’enseignement
avec pour certaines classes moins de dix élèves,
c’est presque des vacances.
A un autre niveau, à force de bouger
sur Yaoundé en fin de semaine pour voir des potes ou
en semaine pour le boulot, je commence à être rodé
question transports en commun. Du village où je
suis, je me rends sur l’axe lourd Yaoundé -
Bafoussam et là j’arrête les minibus qui vont sur
Yaoundé. Ceux des compagnies ne s’arrêtent pas
puisqu’ils font le plein à Obala, et si je devais
aller à Obala pour prendre ces bus ça me reviendrait
plus cher. Donc je prends les free lance qui
ramassent tous les gens qu’ils trouvent sur la route
jusqu’à ce qu’ils soient blindés, c’est à dire que
l’on soit 19 ou 20 dans un bus pour 12 ou 14, autant
dire que lorsqu’on sort de ces engins on en a
parfois des courbatures pour une semaine. La
dernière fois, on s’est retrouvé 4 devant, 5 au
deuxième rang, 4 au troisième rang, 4 au quatrième
rang et 5 au cinquième rang ! Le trajet jusqu’à
Yaoundé dure de 3 quarts d’heure à 1 heure 15
minutes voir plus selon l’état du bus et les
embouteillages.
Quand ces bus passent, le motor boy
qui est celui qui récupère les sous, qui fait les
placements et qui range les bagages, agite
frénétiquement la main en l’air pour te signifier
qu’il y a une place pour toi (même si quand le bus
s’arrête a priori ça ne se voit pas) alors il faut
aussi lui faire un petit coucou de la main, en
évitant de mettre le pouce en l’air parce qu’il
paraît que ça peut être pris pour une insulte.
Le terminus c’est à SHO, à coté d’une
station essence, de là je fais 300 mètres, descends
une petite route, passe à coté de l’unique cinéma à
ma connaissance pour l’instant à Yaoundé (le cinéma
Abbia), et me place à un passage fréquenté par les
taxis.
A Yaoundé, le taxi jaune est roi,
c’est lui qui impose son rythme à la circulation de
la ville avec ses accélérations soudaines sur 200
mètres suivies d’un arrêt brutal, presque au milieu
de la chaussée, pour prendre un éventuel passager.
Il vaut mieux connaître un tant soit peu la ville
avant de prendre le taxi : pour savoir combien
payer, connaître les points de repère des chauffeurs
(qui n’ont rien à voir avec les divisions
administratives), et savoir où se placer et dans
quelles rues pour prendre les taxis qui vont dans ta
direction. Il faut aussi respecter scrupuleusement
les noms des destinations sous peine de rester en
rade tout l’après midi. L’autre jour je veux aller à
la gare, je lance à qui veut l’entendre : « Gare
centrale ! Gare centrale ! » Je passe comme ça une
dizaine de taxis puis on me souffle que non, que
c’est gare des voyageurs qu’il faut demander. Je
rectifie le tir et le premier taxi qui passe me
prend à bord.
Le taxi est roi aussi parce que c’est
lui qui choisit les clients qu’il prend, à ce propos
le taxi est collectif (à moins de demander un dépôt
mais là c’est plus cher), si la destination annoncée
et le prix ne conviennent pas il file sans bonjour
ni merde. Par contre, si ça convient à l’itinéraire
qu’il s’est fixé et au prix qu’il attend, il
klaxonne un coup et là c’est le signal pour monter
vite fait en voiture. A noter, il utilise son
avertisseur aussi pour dire qu’il est libre, et pour
signaler aux autres véhicules que quoi qu’il arrive,
il passe.
Le prix de base de la course est fixé
à 175 F CFA mais selon la distance il faut parfois
prévoir plus et ne pas hésiter à négocier.
L’autre soir en sortant d’Essos
(quartier de Yaoundé), impossible de trouver un taxi
à 200 pour joindre le collège Vogt, j’ai du craquer
pour 300 F CFA pour finalement en trouver un. Ce
soir là, il y avait de gros embouteillages et je me
disais que je n’arriverais jamais à l’heure prévue,
ce fut le cas. A l’arrivée à un rond point, les
flics arrêtent mon taxi et lui prennent son permis
pour une histoire auquel je n’ai pas compris
grand-chose. Il y aurait eu comme un accrochage,
enfin je ne sais pas. Sur ce, le passager à
l’arrière s’en va causer avec les flics pour
accélérer la procédure, et puis voila que mon
chauffeur part aussi me laissant seul dans le taxi
garé au milieu du rond point. Mon chauffeur revient
finalement avec une petite amende et c’est reparti,
mais pas pour longtemps car nous nous retrouvons au
beau milieu d’un nouvel embouteillage : un petit
accrochage mobilise 3 flics au milieu d’un carrefour
fréquenté et il faut les laisser entourer les
véhicules à la craie ! Finalement je suis arrivé à
destination environ 30 minutes plus tard que l’heure
prévue.
Pour rester sur ces considérations
routières, je vous livre les quelques petites
aventures qui me sont arrivées pour le moment:
Trajet dans la voiture de mon
responsable. On entend un drôle de bruit. On
s’arrête. Il descend et se rend compte que la roue
arrière gauche était en train de partir. Bof ! On
prend le cric, on resserre et c’est reparti ! On ne
va pas s’étendre sur ce qui n’est pas arrivé.
Trajet en taxi de la gare au collège
Vogt : « Je me suis oublié » nous dit le chauffeur
lorsque sa voiture tombe en panne d’essence.
Trajet en taxi de la Pharmacie du
Soleil au collège Vogt : Premier accrochage. Le
chauffeur s’arrête en plein milieu de la route et
descend s’engueuler avec celui qui lui est rentré
dedans, puis il l’invite à prendre place dans le
taxi direction le garage le plus proche…