EXTRAIT
Sexualité démystifiée pour un mariage harmonieux,
roman, Paul Kemps, Fondation littéraire Fleur de Lys.
PRÉFACE
Rencontre de deux personnes dans le monde de la sexualité, par le
destin de la vie.
Dans ma tribu (Shi), on dit que la Femme est une nourricière, mais qu’elle
est aussi destructive de la famille.
Lorsqu’on parle de la femme ici, on sous-entend une femme mariée,
productrice d’enfants et élément de l’équilibre de l’homme, son mari. C’est
la pratique du sexe qui est en exergue. Cette relation privilégiée entre
l’homme et la femme dans leur capacité de se reproduire et de maintenir
l’équilibre des humains de la famille, du clan, de la tribu et de la société
en général. Ici, c’est l’homme qui relate son expérience. Hélas, cela n’est
qu’une vision idéaliste de la relation homme-femme dans la pratique du sexe.
Que cela soit dans le mariage ou en dehors du mariage, malheureusement la
pratique du sexe ne se passe pas comme cela. Elle est émaillée des
sentiments mitigés, des intérêts non-dits de l’un ou de l’autre partie qui
s’entrechoquent, et souvent cela tourne très mal et produit un fruit amer.
Regardez le monde des humains, il est tellement déséquilibré de telle
manière que la pratique du sexe génère des conflits, des déviations, des
mésententes qui peuvent provoquer des séparations, de la haine, de la
brutalité, des déceptions, pouvant souvent aboutir aux conflits, à la
guerre, voir la mort.
Ne dit-on pas que la femme est destructive, séparatrice des relations
jusque la soudées, entre les membres des familles, des clans, des tribus, et
dans le monde moderne des amitiés, des intérêts et qu’en sais-je ! Ne dit-on
pas que les femmes vues comme sexe attirant, sont à la base de la plupart de
conflits et des guerres dans le monde.
L’auteur de ce livre décrit si bien la vie d’un couple vivant dans une
tempête orageuse. Il a l’avantage et la particularité de décrire sa vie de
famille et de travail sans détours, mouvementée par la pratique du sexe même
dans sa vie conjugale.
On peut croire qu’il a eu la chance d’avoir à sa disposition cette
occasion de trouver une femme très belle à la maison, aux yeux de tous et
aussi des occasions rêvées d’avoir dans son entourage des jolies personnes
faciles à conquérir parce que, pratiquant le sexe dans leur vie privée et
aussi lors des activités promotionnelles, de sponsoring et de distribution
des produits de l’entreprise. Par sa vie professionnelle, l’auteur a été
exposé pendant plus de 40 ans dans un univers de tabac, alcool,
prostitution, sexe à volonté et en désordre, voyages sans arrêts, boites de
nuits, horeca (hôtels, restaurants et cafés), corruptions, manipulations de
billets de banque et autres…
Mais hélas, en lisant ce livre, on s’aperçoit qu’il a été l’homme le plus
malheureux. Car, il n’a joui ni de l’une, ni de l’autre situation, bien au
contraire !
L’auteur a prouvé une indépendance d’esprit sans égale pour notre milieu, il
a un grand privilège de la liberté d’expression inédite sur un sujet tabou
dans sa société. A cela, il mérite tous mes hommages. Félicitations
Alphonse.
Dans cette société, on aime bien pratiquer le sexe dans toutes les
circonstances, mais il ne faut surtout pas en parler, encore moins
l’exhiber. Mais lui, il en parle avec aisance, sans embarras, il fait couler
sa prose comme l’eau du rocher, avec une liberté d’esprit hors du commun.
Il a fait aussi cela avec réalisme. Il a rompu les barrières de la
timidité et de l’hypocrisie attribuées habituellement aux gens de sa tribu
(Ne Kongo) et la peur d’être pointé du doigt par ses semblables.
Ce livre est une libération manifeste, face à la coutume conjugale du
sexe dans notre milieu. C’est une rupture avec la peur, la honte sociale et
une conquête du « Moi » profond. L’auteur a jeté sur le pavé, l’orgueil
masculin, et a emprunté le chemin de la grandeur.
C’est vraiment une leçon dans une société en décomposition et en
mutation.
Madame Flora Chirhamolekwa Chirwisa.
Championne Internationale de la Plannification familiale
auprès de la République Démocratique du Congo.
AVANT-PROPOS
Chers Lecteurs,
Après mes deux premiers essais, j’aurais voulu me reposer, m’hiberner,
puis me ressourcer pour régénérer mes forces, avant de me relancer dans les
méandres de la littérature. Mais, hélas ! Cela était sans compter avec les
muses envoûtantes de ce merveilleux art, qui me hantent, qui me harcèlent en
osant délibérément prendre possession de tout mon être métaphysique, de ma
conscience, de ma subconscience, et qui aimeraient aussi contrôler mon moi
psychique, afin de dominer mon esprit errant de rêveur, de penseur, et de
pèlerin dans l’univers.
Encore une fois, je voudrais dédier ce roman à ma famille biologique et
spirituelle, à mes premiers lecteurs, aux amis qui viennent de me découvrir
dans ce rôle improvisé d’éducateur chrétien et de conseiller matrimonial,
qui est en train de m’être attribué, contre vents et marées, par tous ceux
qui m’aiment, tels que mes sympathisants anonymes, mes friands lecteurs
connus ou inconnus. Remerciements particuliers à tous les chevaliers de la
plume qui ont sacrifié leur précieux temps pour parcourir avec moi toute
l’étendue de mon champ de proses. Il s’agit de Prof. Jean Mpeza, Pasteurs
J.F. Baddie Ben et Victor Kabongo, Ancienne Flora Chirwisa et Sœur J.D.
Melisa.
Que ceux qui me liront pour la première fois sachent que je m’évade
librement dans un cosmos d’imperfections avec certains de mes lecteurs, à
destination d’un monde qui semble, dirait-on irréaliste, où cohabitent des
contradictions, des confrontations ouvertes et étouffées. À la découverte
d’un univers surréaliste où s’opposent des conflits de générations, où
s’entrelacent, s’empoignent et s’entremêlent des sentiments sincères, mais
quelquefois contradictoires, démoniaques, hypocrites, couverts parfois par
un prétendu amour, un semblant d’affection doublée d’une volonté de
protection ou de destruction…
Ces sentiments dissimulés ainsi, sont à la base des déceptions, de la
haine, de félonie, des trahisons, des injustices, des échecs, des
séparations, des mésententes, des divisions, des animosités, d’aversions,
des incompréhensions, des vengeances camouflées, des divorces, des coups bas
et des inimitiés, dans nos communautés respectives.
Cette problématique semble être plus l’apanage des fa¬milles africaines
suite à la pauvreté, la famine, la cupidité, l’analphabétisme, au chômage,
l’envie, la jalousie, à l’ignorance, aux ambitions démesurées, aux
traditions barbares, aux coutumes primitives ou dépassées, et aux cultures
quelques fois rétrogrades et sauvages.
Je serais un homme heureux et comblé, si je pouvais apporter ma modeste
contribution, tant soit peu, dans le règlement de ces multiples conflits
brûlants, croissants et émergents, dans ce monde plein de mutations, dans
cette société en pleine transition et décomposition, cela à travers mes
quelques essais d’écrits.
Où et quand as-tu entendu parler de la sexualité pour la première fois ?
Où, quand, comment, et avec qui as-tu vécu ta première expérience du sexe ?
Dans un des chapitres de cet ouvrage, l’auteur surprend ses lecteurs en
décortiquant le concept tabou du mariage ou plutôt en dévoilant le mystère
du mariage dans tous ses contours. Il ne se gêne pas pour aborder surtout
son aspect tabou dans sa face la plus sacrée : la sexualité dans le couple.
Il estime que les jeunes apprendront ainsi à bien se préparer pour réussir
leur mariage en toute quiétude, à créer chacun une famille heureuse, cellule
de base ou cellule-mère de la société. Dans plusieurs milieux africains, on
ne parle presque pas du plus important acte qui scelle le mariage : la
sexualité. Celle-ci constitue et demeure un sujet très tabou de tous les
temps. Livrés à eux-mêmes, plusieurs adolescents, dont l’auteur de cet essai
en personne ont tous appris les premières leçons ou les rudiments de cette
activité exceptionnelle, délicieuse et si importante dans le désordre de la
nature, c'est-à-dire dans les méandres de l’école de la rue. Et cela à
travers de faux enseignements, des théories de «vicieux aînés » de la
famille, de fausses expériences de délinquants du patelin avec des
misérables putes d’un sou, des recommandations hasardeuses, mensongères et
fantaisistes des personnes mal avisées, mal intentionnées, considérées comme
des rejets ou rebuts de la société. Quelquefois, à travers des orgies
démentielles organisées secrètement par les gangs des quartiers, dans des
parties de partouzes discrètes et des actes odieux de violences sexuelles
perpétrés sur des innocents mineurs , avec la complicité de l’obscurité
profonde des multiples petits quartiers pauvres non électrifiés de nos pays,
pourtant qualifiés d’émergents. Bien d’autres jeunes ont été aussi gavés à
ce propos, des fausses notions et connaissances soutenues par des
expériences individuelles souvent inventées ou mensongères « des aînés et
pseudo-sages » du quartier ou du village, renforcées par des traditions
parfois barbares et rétrogrades. Certains ont dû subir des initiations
dangereuses et sauvages dans des grottes et cavernes perdues, dans des
chutes et rapides des rivières, dans les flots des géantes vagues de lacs,
dans des carrefours de vieux chemins, sentiers tortueux et routes
rocailleuses, sur ou sous les vieux ponts, au large des fleuves imposants,
dans des lagunes sommeillant, au bord de mers ou océans, dans des versants
et pics de montagnes, et dans les forêts prétendues vierges et sacrées.
Certains s’y sont exercés à travers des films adultes « d’amour »,
cassettes et vidéos « cochons », de lecture des ouvrages qualifiés de
romantiques, photoromans et magazines porno¬graphiques, certains à travers
la masturbation et par les fréquentations des maisons de passe et vitrines
occidentales . Bien d’autres s’y sont exercés par l’usage des sex toys , et
des pratiques homosexuelles, ‘carinismes ’, lesbiennes et même bestiales ou
zoophiliques , en s’accouplant avec des chiennes, chèvres et autres bêtes.
Depuis juin 2016, ces pratiques sont légalisées par la Cour Suprême du
Canada. Certaines rares cultures tant africaines qu’occidentales se réfèrent
aussi à la nécrophilie . Depuis un certain temps on parle de plus en plus de
pratiques cyber-sexuelles et bisexuelles qui émergent en force.
D’où, plusieurs abus, actes scandaleux, dérapages, dérives, adultères,
des pratiques incestes entre frères, sœurs, cousins, cousines, nièces et
neveux, beaux-frères et belles-sœurs, et entre les autres proches. Il
s’ensuit aussi plusieurs cas d'avortements criminels, des échecs et
déceptions à cause de la sexualité non maîtrisée, désordonnée, déréglée ou
incontrôlée qui en découlent. Plusieurs mineurs et adolescents se sont
retrouvés jeunes pères et géniteurs d’enfants non désirés, ou filles mères
immatures devant abandonner dans la plupart des cas leurs études, devant
interrompre et sacrifier leur jeunesse, devant laisser tomber leurs
ambitions… et quelques fois isolées, honnies, rejetées et chassées par leurs
familles respectives. Elles sont quelques fois à la base de la prolifération
des maladies sexuellement transmissibles (MTS), des viols, des épidémies, de
la prostitution, infidélité, polygamie, divorce, délinquance, et
recrudescence des enfants dits « de la rue » et filles mères, des vagabonds
individus sans domicile fixe (SDF) en Afrique et en Asie.
Tout cela parce que les parents ne leur avaient rien appris dans ce
domaine capital. C’est comme s’ils étaient distraits ou tout simplement
inconscients et négligents, bornés par l’aspect tabou inutilement conféré à
la sexualité dans nos sociétés traditionnelles africaines. Les parents font
payer à leurs enfants un péché dont l’origine découle de leur propre
défaillance et ignorance en tant que parents, de l’éducation incomplète
dotée à leur progéniture dans le respect de leurs tabous et interdits
traditionnels. Il nous faut aussi reconnaître, que nous parents modernes
africains, ne sommes plus nous-mêmes, parce que nous voulons parfois imiter
et copier les civilisations occidentales mal maîtrisées, et qui ne
s’accommodent pas quelquefois à notre environnement social et culturel. Ne
dit-on pas que : « On ne peut donner que ce qu’on a » ? La plupart du temps,
les parents eux-mêmes n’ont jamais bénéficié d’une éducation sexuelle
profonde et efficace. Ils n’en ont reçu que des rudiments basiques. Nous
devrions aussi mentionner ici l’irresponsabilité des églises qui n’ont pas
accompli entre autres, l’une de leurs fonctions d’éducateurs sexuels. Il
nous faut condamner avec véhémence certaines coutumes de l’Afrique de l’Est,
surtout malawites, ou la fille mineure est livrée à « une hyène »,
sponsorisée par sa propre famille, pour être déflorée sauvagement dans un
camp approprié, immédiatement après ses premières menstruations, pour lui
apprendre la vie d’adulte.
Les gouvernements incompétents de plusieurs pays africains, dirigés en
grande partie par des géants satanistes et occultistes, se sont plutôt
contentés de faciliter et institutionnaliser les avortements criminels, pour
s’offrir aisément et malicieusement du sang des âmes innocentes, dont le
monde de ténèbres raffole. Pourtant, ils auraient dû introduire l’éducation
sexuelle dans le programme scolaire à partir du niveau primaire et assurer
sa vulgarisation auprès de la population, à travers les médias (Télé¬vision,
Radio, Cinéma, Presse, Magazines ...) et toutes les autres formes
d’autoroutes sociales et culturelles de la communication, disponibles et
accessibles à tous. Malheureusement, l’État laisse les médias multinationaux
diffuser à volonté et à longueur de journée des séries de films immoraux,
obscènes et répugnants, qui enseignent aux jeunes des cultures dépravées
d’outre-mer.
En plus, l’auteur aborde un sujet très embarrassant : le divorce vu selon
la Parole de Dieu, ou le divorce, aux yeux de Dieu. Encore un sujet sur
lequel l’Église n’ose pas beaucoup insister, et que l’État semble minimiser
en dépit de son ampleur dans nos sociétés, et surtout de nos jours. Le
divorce que Dieu hait, est largement banalisé dans la société africaine, par
les païens et les chrétiens, les croyants et les incrédules divers, les
serviteurs de Dieu, les autorités tant administratives que sociopolitiques…
Il ne se passe plus un seul jour sans qu’il y ait pléthores de divorces
déclarés et non déclarés, les acteurs con¬cernés se précipitant pour aller
se remarier ou fiancer d’autres potentielles victimes. Certaines nations,
dont l’Égypte ont instauré une formule de séparation inhumaine et injuste,
où il est reconnu à l’homme le droit unilatéral et inconditionnel au
divorce, et où il n’a pas besoin de se rendre au tribunal pour ce faire,
selon BBC News. Par contre dans certains pays asiatiques, dont l’Inde, les
hommes font usage de plus en plus du divorce oral, très connu sous le nom de
« triple talaq ». Il est question dans cette pratique que le mari prononce
seulement le nom « Talaq » trois fois pour qu’il se sépare définitivement de
sa femme. Selon BBC News et BBC.com, plusieurs femmes en Inde affirment
avoir été répudiées par lettre, par courriel électronique, par télé¬phone,
par sms/texto et de plus en plus par Skype, WhatsApp, Immo, Viber…
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