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Trajets -
Triptyque urbain
CHANTAL GEVREY
Nouvelles,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Montréal, 2005, 194 pages.
ISBN 2-89612-132-3
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Chantal Gevrey
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COUVERTURES
Trajets - Triptyque urbain, Chantal Gevrey,
Fondation littéraire Fleur de Lys
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PRÉSENTATION
Trajets - Triptyque
urbain, Chantal Gevrey,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Dans ce triptyque,
trois monologues expriment l’univers mental d’autant de
personnages centraux reliés entre eux, à leur insu, tant par
le cadre étroit d’un parcours parfois initiatique que par
une solidarité mystérieuse qui transcende individualités,
milieux et époques pour plonger ses racines dans une
nécessité «en quelque sorte cosmique», comme le dira l’un
des personnages.
On peut lire ce volume à différents niveaux, dont le plus
évident rejoint l’expérience quotidienne de tout citadin.
Mais les trajets imaginaires se superposent aux trajets
réels, des significations cachées se révèlent peu à peu. Les
lecteurs découvriront, grâce à des recoupements explicites
ou suggérés, les multiples dimensions de ces récits.
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TABLE DES MATIÈRES
Trajets - Triptyque
urbain, Chantal Gevrey,
Fondation littéraire Fleur de Lys
UN TRIPTYQUE ?
LE TOUR DU BLOC
CHEMINS DE VILLE
PROFILS PERDUS
AU SUJET DE L’AUTEUR
AUTRES TITRES DU MÊME AUTEUR
COMMUNIQUER AVEC L’AUTEUR
REMERCIEMENTS |
13
15
61
137
181
183
185
187 |
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EXTRAIT
Trajets - Triptyque
urbain, Chantal Gevrey,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Un triptyque ?
Qu’est-ce qu’un triptyque dans le domaine de
l’écriture ? Un mutant plus ou moins monstrueux,
passé en douce de la peinture à la littérature ? Une
fantaisie d’auteur mégalomane qui prétend redéfinir
les genres littéraires ? Un roman en trois volets ?
Une série de trois novellas dont chacune peut se
lire indépendamment des autres ? Sans doute un peu
tout cela, au gré du lecteur. Je laisse volontiers
libre cours aux spéculations sur l’étiquette à
apposer sur cet ouvrage – s’il est absolument
nécessaire de le classer dans une catégorie dûment
répertoriée –, pourvu qu’apparaisse l’intention qui
l’a amené à l’existence.
Ce n’est pas par hasard que j’évoque la peinture.
Dans le cas d’un triptyque peint, chaque panneau
peut s’apprécier isolément, mais c’est en tant que
composante d’un ensemble articulé autour d’un volet
central qu’il prend son véritable sens. Ici, le
volet central évoque une crucifixion... virtuelle, à
l’échelle du citadin ordinaire version début XXIe
siècle, autrement dit vous et moi.
Voici donc trois histoires qui se rejoignent à
l’insu des personnages, le lecteur découvrant, par
les recoupements suggérés, la partie non écrite.
Trois personnages qui arpentent les mêmes rues jour
après jour, se croisent, sans savoir que leurs vies
sont plus liées qu’il n’y paraît. Solitudes urbaines
faites de faux parallélismes et de solidarités
ignorées... Chacun poursuit son monologue intérieur,
vit son quotidien, décode son monde. Cela donne
trois facettes différentes du même quartier, selon
le regard qui s’y pose, et tout citadin, montréalais
ou non, peut se reconnaître dans ces réflexions qui
naissent en marchant, en attendant l’autobus ou en
prenant le métro.
Le premier degré de ces Trajets consiste bien sûr
dans les allées et venues maison-bureau, par
exemple, mais au-delà, se profilent des destins
particuliers et même celui de l’humanité. Tout comme
les personnages du livre voient chacun à leur
manière les lieux qu’ils fréquentent, le lecteur
retiendra le plan qui convient le mieux à sa
sensibilité et j’espère que ses propres itinéraires
s’en trouveront enrichis.
Que j’aimerais entrer par effraction dans ses
pensées et écrire l’histoire de ses parcours ! Quel
riche tissu de liens ne découvrirait-on pas ? Quels
signes muets ne ferait-on pas parler ? Tout est là,
sous nos yeux et invisible. C’est pour tenter de
soulever un tout petit coin du voile que ce livre
est né.
C.G.
* * *
LE TOUR DU BLOC
«Mon âme est comme un chien en arrêt
devant un buisson, aux aguets
d’un gibier proche et invisible.»
Christian Bobin. Ressusciter.
1
Il est mort. Enfin, je crois : il gisait sur le dos,
parfaitement immobile. Un attroupement commençait à
se former. J’ai regardé à travers le grillage puis
je suis retournée m’occuper des petits chats nés ce
même après-midi.
J’ai beau récapituler ce que je me rappelle de
l’événement, insignifiant pour moi à l’époque, en
repasser le film à l’endroit et à l’envers sur mon
petit écran intérieur, j’ignore pourquoi il ne m’est
pas venu à l’esprit que j’aurais pu faire quelque
chose. Je n’ai même pas eu réellement conscience de
ce qui se passait là, à quelques pas. Quand on l’a
emmené je me suis souvenue ― mais il était trop
tard ― de l’avoir entendu appeler sa mère, des
heures durant, d’un ton qui ne semblait pas très
naturel. La chatte aussi gémissait, sur le point de
mettre bas. Le centre de mes préoccupations,
l’urgence, c’était elle. Je n’allais pas la laisser
dans un moment pareil pour aller voir si un inconnu
n’aurait pas, par hasard, besoin de mes services.
Entre ses yeux suppliants, ses grondements de
douleur, son agitation anxieuse et les cris
lointains de l’ouvrier, il n’y avait pas à hésiter
et je ne l’ai pas fait. Mon cerveau a tout
simplement refusé d’enregistrer cet appel
dérangeant. Cela en faisait un de trop. Je l’ai
entendu sans l’entendre, voilà, c’est comme ça et je
n’y peux plus rien.
Les cris composaient un fond sonore si familier que
nous n’y prêtions plus la moindre attention. De
l’autre côté de la grille, sur la partie expropriée
du jardin, s’élevaient quatre HLM en construction. À
longueur de journée il en fusait les exclamations
des travailleurs qui se succédaient sur le chantier,
un corps de métier après l’autre, les ordres des
contremaîtres, les éclats de voix, les rires, les
engueulades...
Quelques mois plus tôt, on emportait comme un
vulgaire déchet le cerisier plus que centenaire,
chargé de fruits déjà rougissants, qui gênait le
passage des machines. En état de choc, nous avons
entendu les craquements de son agonie, vu flétrir
jour après jour la récolte avortée. L’été commençait
par un deuil. De ses racines arrachées, l’arbre
griffait le ciel et c’étaient les nôtres qui
saignaient. Un gâchis révoltant. Dans une frénésie
de grues, de marteaux, de truelles, de camions et de
cris, prenaient forme les verrues de béton qui
remplaceraient le domaine de notre enfance
― héritage de nos grands-parents, où nous
séjournions chaque été. Pêchers, abricotiers,
amandiers, pruniers, pommiers, poiriers, cerisiers,
planches de fraisiers, de framboisiers et de
groseilliers, touffes de rhubarbe, herbes potagères,
trèfle et luzerne des lapins, légumes et fleurs
d’une infinie variété, nommez une espèce, n’importe
laquelle, elle y figurait. Hé bien, c’était fini.
Adieu, espace du rêve et corne d’abondance dont mon
père tirait chaque jour une profusion de délices
tout chauds encore de soleil. Heureux d’oublier les
manufactures de Toronto, il chaussait les sabots de
bois de son cousin, arrosait, sarclait, cueillait,
malgré la défense expresse du jardinier.
C’est dire comme je me souciais des ouvriers des
HLM. Mais les appels de celui-là n’avaient rien de
routinier et j’aurais dû y prendre garde. Il faisait
partie de l’équipe de Portugais qui terminaient les
toitures, dimanche ou pas, en pleine canicule.
Manque de chance, il est tombé du toit aux heures
les plus vides du désert dominical. Puis quelqu’un a
fini par le découvrir et on l’a emmené, de la même
façon qu’on avait emporté le cerisier.
* * *
L’épisode m’est revenu en mémoire quand j’ai rangé
les papiers d’identité de mon père. Quelqu’un les
avait jetés, avec désinvolture me semblait-il, après
son décès. Je n’ai pas supporté ce geste, deuxième
mort d’un homme qui n’en méritait pas tant. Évoquant
aussi un peu trop le sort du cerisier déraciné.
De toute façon, mon père n’est plus là, tandis que
les HLM, ces fossoyeurs de mon enfance, se dressent
toujours dans ce qui fut notre paradis. Leur simple
évocation me chagrine, autant que jadis la vue de
leur blancheur insolente lorsqu’ils triomphaient,
tout neufs dans le soleil d’été, chaque jour à
l’horizon du jardin.
En tournant les pages du livret de famille, mes yeux
se sont arrêtés sur les phrases écrites par un
rond-de-cuir inconnu :...fils de Louis Quirin et de
Marie-Adélaïde Vermaux... Je n’ai pas poursuivi, la
blessure était trop sensible. Il m’a raconté son
enfance d’orphelin mais je ne sais pas grandchose de
ses parents. Entreprenant, très grand, fort comme un
bœuf, mon grand-père paternel se voyait confier
toutes sortes de travaux, en particulier de
construction. Papa, déjà orphelin de mère, avait
deux ans quand il est devenu orphelin tout court.
L’aïeul est tombé d’un toit. Dans quelles
circonstances, cette chute ? On ne sait pas. A-t-il
appelé à l’aide tout un après-midi comme l’ouvrier
portugais, la colonne vertébrale brisée ? Jusqu’à la
découverte du livret de famille, malgré toutes les
occasions qui se sont présentées, je n’avais jamais
fait le rapprochement entre les deux destins. J’en
profite pour me demander à combien d’autres
évidences je reste obstinément aveugle.
Pas si aveugle que ça, en fait, parce que si tous
ces événements reviennent à mon souvenir, c’est que
je passe tous les jours devant l’édifice de
vingt-deux étages, presque terminé, qui va abriter
les bureaux d’un quelconque ministère. Rien ne
pousse mieux que la mauvaise herbe. La bureaucratie
gagne du terrain, submerge et supplante tout le
reste, et je n’estime pas que ce soit une bonne
chose. Pourtant, depuis que l’administration
s’occupe de moi par l’intermédiaire d’une
thérapeute, ma santé s’améliore. J’ai moins de
crises et ma mémoire progresse. La preuve. C’est le
«suivi» qui fait toute la différence. Or, qu’y
a-t-il de plus administratif que le suivi, si ce
n’est peut-être le consensus ?
Cela va même tellement bien qu’on m’a proposé de
promener le chien du Centre. C’est une grande marque
de confiance de leur part (plus que je n’en ai
moi-même !). Ils me testent, je le sais, alors
j’affronte un énorme stress, bien que cette mission
m’emplisse de fierté. D’une part, je ne veux pas
qu’il arrive malheur à Mirador. Tout le monde y
tient, au Centre, moi comme les autres. D’autre
part, si je rate le test, cela voudra dire que je ne
suis pas encore mûre pour vivre dans un
environnement semi-autonome. Donc, chaque promenade
du chien qu’on me confiera sera en réalité un
examen. J’ai besoin de toute ma concentration, et ce
n’est pas facile. Il me faut aussi lutter contre le
sentiment d’échec qui m’habite depuis tant d’années.
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BIOGRAPHIE
Chantal Gevrey
Chantal Gevrey est née à
Dijon, en France. Elle a grandi dans une
famille dont le père valorisait plus que
tout la liberté, ce qui n’était pas très
fréquent à l’époque, du moins pour les
filles. On y appréciait aussi la bonne chère
et les vins fins, ce que le lecteur pourra
vérifier dans les menus de la nouvelle
«Mémorables festins».
Enfant, Chantal Gevrey ne rêve que dessin,
sculpture et décoration mais sa mère, qui ne
partage pas tout à fait les idées libérales
de Papa, tremble de voir sa fille devenir
une dévergondée dans le milieu des
Beaux-Arts. Le plan B n’a pas plus de succès
: une crise d’appendicite survient la veille
du concours d’entrée au lycée. Reste donc le
collège avec ses techniques (Maman est ravie
: ça, c’est du solide!). À l’issue de ces
études durant lesquelles les chiffres lui
font la
vie dure, Chantal Gevrey peut enfin
gagner les rangs des «lettreux» à l’université, non
sans avoir testé auparavant, durant quelques mois,
le travail en secrétariat. On ne sait jamais,
affirmait Maman, il faut essayer avant de dire que
tu n’aimes pas ça. Désastreuse expérience, de
laquelle Chantal Gevrey émerge plus morte que vive
et allergique pour toujours à la sonnerie du
téléphone.
À l’université, elle opte pour la géographie plutôt
que pour les lettres. Question d’affinités avec les
professeurs, d’aversion pour le formalisme, besoin
de tenter le sort ? C’est en géographie qu’elle
obtient sa meilleure note en Propédeutique, c’est
donc en géographie qu’elle s’inscrira. Il faut dire
qu’elle sent l’appel du large, voyage l’été avec les
copines et toute l’année avec les atlas. Il y a un
pays en particulier qui lui semble fait pour elle :
le Canada. Il nourrit ses fantasmes depuis toujours,
allez savoir pourquoi, et il est alors en pleine
évolution.
Sa licence et une amorce de maîtrise en poche,
Chantal Gevrey fait ses débuts dans l’enseignement.
Mais le projet d’aller passer un an à l’étranger,
histoire de se dépayser un peu avant d’entamer une
carrière sérieuse, histoire aussi d’éprouver ses
limites personnelles, prend forme. Ce sera d’abord
un court séjour à Montréal à l’occasion d’Expo 67,
puis on verra. Chantal Gevrey fait paraître des
annonces dans diverses revues (Internet n’existe pas
encore), pour trouver des contacts et se documenter
avant de traverser l’océan. Elle ne veut pas
consommer du paysage et des clichés mais découvrir
aussi les gens, dépasser les apparences. Une seule
personne lui répond, et ce jeune homme deviendra son
mari. Il se trouve, Maman, que c’est un artiste
peintre !
De retour en France à la fin de l’été, Chantal
Gevrey se demande pourquoi attendre davantage pour
découvrir ce pays dont elle n’a encore pratiquement
rien vu. Aussi reprend-elle aussitôt l’avion en sens
inverse, débarque une nouvelle fois à Montréal,
trouve une chambre avec pension et se met à la
recherche d’un travail, n’importe lequel.
Retour aussi au secrétariat, puisque la rentrée
scolaire a déjà eu lieu. Toutefois, ce métier
réserve bien des mésaventures à celle qui n’avait
déjà pas la moindre affinité pour lui. Au bureau
médical où elle a trouvé un emploi à 25 dollars par
semaine (la pension en coûte 20), Chantal Gevrey
découvre des tâches inusitées, comme préparer les
patients pour leurs examens. Elle découvre aussi,
mortifiée, que les claviers des machines à écrire
sont différents d’une rive à l’autre de
l’Atlantique. Adieu les automatismes, bonjour les
erreurs de débutante !
Après quelques semaines, un poste d’enseignant
devient disponible dans une école secondaire
voisine. C’est le début d’une carrière qui, quarante
ans plus tard, se poursuit.
Le dépaysement, c’est aussi la solitude. Le démon de
l’écriture revient au galop. Il a toujours été là, à
guetter toutes les occasions de se manifester, mais
que de choses il a tout à coup à dire ! Il a bien
fait de se laisser aller, puisque par la suite le
travail au cégep, de nouvelles études à l’Université
de Montréal et la naissance de trois enfants ne lui
ont pas souvent laissé les coudées franches.
Aujourd’hui grand-mère de trois petits-enfants,
Chantal Gevrey se prépare à la retraite, se
promettant bien de pratiquer enfin à temps plein le
métier d’écrivain, dans la liberté que donne
l’absence d’ambitions carriéristes. Bonheur tatol,
comme dit Barcelo.
Chantal Gevrey est membre de l’UNEQ (Union des
écrivaines et des écrivains québécois) et de l’AAM
(Association des auteurs de la Montérégie).
Prix Robert-Cliche, premier roman, 2000
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BIOBLIOGRAPHIE
Chantal Gevrey
PUBLICATIONS «TRADITIONNELLES»
Ô 450 ! Scènes de la vie de banlieue (récits).
Montréal, Marchand de feuilles, 2005.
IMMOBILE AU CENTRE DE LA DANSE (roman).
Montréal, VLB éditeur, 2000 et Québec-Loisirs, 2001.
Prix Robert-Cliche.
VENTS CONTRAIRES (poèmes).
Paris, Les Paragraphes littéraires de Paris, 1968.
PUBLICATIONS EN LIGNE
NUAGES À L'HORIZON (nouvelles du prochaine
monde),
Montréal, Fondation littéraire Fleur de Lys, 2008.
ZOÉ INACHEVÉE (roman),
Paris, éditions en ligne Le Manuscrit, 2007.
LES NOUVEAUX CANNIBALES
(Contes politiquement incorrects),
Montréal, Fondation littéraire Fleur de Lys, 2006.
TRAJETS
(triptyque urbain),
Québec, Fondation littéraire Fleur de Lys, 2005.
NOTRE-DAME DU CLOU (roman),
Paris, éditions en ligne Le Manuscrit, 2004.
RÉCITS DE L’EN ALLÉ
(nouvelles),
Québec, Fondation littéraire Fleur de Lys, 2004.
DIVERS
UN MONDE EN MOUVEMENT (manuel de géographie), sous
le nom de Chantal Grenier, en collaboration avec
Nathalie Thibault. Laval, Études Vivantes, 1995.
Mention au Prix du Ministre de l’Éducation.
Plusieurs nouvelles et essais dans les revues MŒBIUS,
ZINC et VIRAGES.
|
-
COMMUNIQUER AVEC L'AUTEUR
Chantal Gevrey
Chantal Gevrey se fera un plaisir de lire
et
de répondre personnellement à vos courriels.
Adresse
de correspondance électronique :
chantalgevrey@hotmail.com
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Trajets - Triptyque urbain, Chantal Gevrey,
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