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Si tu
passes par le feu - Le trouble panique
CLÉMENCE GRENIER
Témoignage, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2005, 140 pages.
ISBN 2-89612-140-4 /
978-2-89612-140-3
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Clémence Grenier
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COUVERTURES
Si tu passes par le feu - Le trouble
panique, témoignage,
Clémence Grenier, Fondation littéraire Fleur
de Lys
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PRÉSENTATION
Si tu passes par le
feu - Le trouble panique, témoignage,
Clémence Grenier, Fondation littéraire Fleur
de Lys
Imaginez une belle journée ensoleillée, où
rien dans le ciel ne laisse présager
l'orage. Subitement, vous êtes frappé par la
foudre, vous figez sur place, complètement
déboussolé… C'est certainement la meilleure
comparaison pour décrire une attaque de
panique, cet assaut qui survient à
l'improviste et qui vous laisse pantois,
sans repère et sans défense. Le trouble
panique débute normalement à l'adolescence
ou au commencement de l'âge adulte, comme en
témoigne l'auteure qui avait seize ans
lorsqu'il s'est manifesté. Le changement est
brutal pour cette dernière qui ressasse les
souvenirs heureux de son enfance et qui
s'interroge sur l'expérience qu'elle vient
de vivre. D'autant plus que des pensées de
mort et de crainte morbide de la folie la
hantent désormais. Elle trouve dans la
prière et la méditation le fil qui la relie
à l'espoir et lui permet de ne pas sombrer.
L'auteure poursuit sa quête spirituelle et
est admise, quelques années plus tard, en
communauté religieuse. Sa mission la conduit
au Tchad, en Afrique, pour quelques mois,
d'où elle nous rapporte des détails typiques
et savoureux. Revenue au pays, le travail et
les animations contribuent à son
épanouissement sauf dans cette partie de son
être où l'angoisse et la panique récidivent.
Elle consulte, suit une thérapie qui ne
résout pas le problème… jusqu'au jour où on
lui confirme que l'anxiété n'est pas
nécessairement liée à une enfance
malheureuse. D'où provient cette angoisse ?
Quels sont les remèdes pour y faire face ?
C'est ce que l'auteure nous partage et nous
détaille dans un style coloré et enlevant.
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EXTRAIT
Si tu passes par le
feu - Le trouble panique, témoignage,
Clémence Grenier, Fondation littéraire Fleur
de Lys
Introduction
La peur est vieille comme le monde ; l'anxiété usée comme
l'humanité. Selon la loi de la vie, l'homme (comme l'animal avant
lui) a dû ruser et se tenir à l'affût de tout danger pouvant menacer
sa survie. Face à une nature hostile, souvent imprévisible, son
esprit se souvenait, sa mémoire retenait les expériences du passé.
La peur était un atout et une protection contre le danger en même
temps qu'elle le façonnait et s'inscrivait tout au fond de lui, dans
chacune de ses cellules.
L'être humain est l'évolution de milliers, de millions d'années qui
l'ont précédé. Il garde dans son cerveau le plus ancien, le plus
reptilien, des réflexes, des traces et des souvenirs du temps passé.
L'anxiété ne serait pas seulement reliée à des souvenirs propres à
une vie. Elle serait aussi génétique, remontant le temps, touchant
certains individus qui y sont plus prédisposés que d'autres.
En même temps que l'être humain, au fil des siècles, évolue et
parfait ses connaissances, la peur acquise lui évite bien des
écueils. Est-il possible, toutefois, que cette peur puisse parfois
se jouer de lui, à son insu ? Comme les individus souffrant
d'allergies garderaient en eux un mécanisme de défense qui, comme la
science le suggère, aurait autrefois contribué à la survie de
l'humanité mais aujourd'hui serait caduque, périmé ?
Le témoignage qui suit n'est pas un cas isolé. Puisse la lecture de
ce dernier changer notre regard et nous faire prendre davantage
conscience que nous sommes, dans nos joies comme dans nos peines,
liés les uns aux autres et tributaires d'une même nature humaine.
Chapitre 1 - Le choc
Enfin, depuis le temps que nous en rêvions ! Nous y sommes au camp
de neige, rassemblés au pied de splendides pentes enneigées, dans le
site enchanteur du Mont-Tremblant. Nous, ce sont deux groupes de
secondaire IV de mon école, une bande d’ados fébriles et impatients
qu’accompagnent quelques membres du corps enseignant.
Aujourd’hui, c’est l’installation dans les chalets qui nous
serviront de gîtes pour la semaine. L’assaut de la montagne, c’est
pour demain. Pour un petit groupe (dont je fais partie) l’assaut
sera modeste au départ : chausser des bottes de ski est déjà en soi
une expérience nouvelle. Qu’importe ! Les rêves sont permis puisque
des moniteurs accompagneront tous les niveaux du groupe, des
débutants aux habitués de la glisse.
Ce soir, c’est le coup d’envoi d’une semaine qui semble des plus
prometteuses. Je déplie fièrement le fanion de mon équipe, complété
tard dans la nuit. Au terme d’une longue journée, j’anticipe une
bonne nuit de sommeil pour me remettre d'aplomb mais c’est sans
compter l’agitation et l’effervescence qui flottent dans l’air. Je
dois déjà gambader au pays des rêves quand la porte s’ouvre,
réveillant en sursaut toute la chambre. Le groupe d’à-côté nous
invite à nous joindre à leur fête improvisée. Nous nous
recroquevillons dans nos lits, cherchant le sommeil, tandis que le
chalet prend des airs de carnaval.
Au petit matin, le chalet somnole quand le réveil se fait entendre.
Dépliant nos membres défraîchis, nous nous habillons et gagnons le
réfectoire pour déjeuner. Pendant que nous enfilons céréales, toasts
et café, nos moniteurs de ski détaillent les instructions de la
première journée.
C’est alors que survient le choc. C’est au beau milieu de ce
déjeuner qu’il frappe, imprévisible, foudroyant. Pas de l’extérieur,
mais de l’intérieur. Une sensation bizarre, effrayante, d’angoisse
profonde et sans raison apparente me saisit. Un ennemi – la peur – a
envahi d’un seul coup mon esprit, mon corps. Il est partout
menaçant, redoutable, échappant à mon contrôle. Les corn flakes
mêlés aux fraises, dans ma bouche, se figent. Je mange sans goûter
pleinement, comme si mon cerveau était en partie brouillé, en panne.
C’est une sensation étrange, inhabituelle, irréelle, pour le moins
épouvantable. D’où vient cette anxiété ? Je n’en ai aucune idée. De
l’extérieur, étonnamment, personne ne soupçonne le déroulement de ce
drame intime. Aucun signe de panique visible, décelable alors que je
poursuis mon déjeuner, que j’avale les aliments à demi goûtés comme
si ma bouche, étrangère à mon corps, était soudain devenue la
propriété de quelqu’un d’autre… Sensation affreuse, répugnante !
Cet état douloureux prend fin avec le déjeuner. Je mets ensuite tous
mes efforts à oublier l’inconfort, le vertige, le sentiment
d’impuissance face à un danger imminent, innommable mais imminent.
J’aimerais rayer ce souvenir de ma mémoire, agir et me comporter
comme s’il n’avait jamais existé. Mais le choc est profond, il ne
s’effacera pas de sitôt. La peur est là, tapie, attendant l’occasion
de refaire surface.
L’impression d’irréalité resurgit, en effet, durant le camp de
neige, à divers moments : le soir même, lors d’une randonnée en
raquettes dans le sous-bois ; le lendemain, au cours de
mathématiques (quelques cours académiques figurent à l’horaire) ; un
après-midi, en skis, sur la pente éblouissante… À chaque fois, une
sensation comme celle d’un rêve, d’une déconnexion par rapport aux
lieux s’empare de moi. Pourtant je sais que je ne rêve pas, je
discerne les lieux tout autour de moi comme étant bien réels.
Horrible sensation flanquée d’une angoisse viscérale indescriptible
!
Dans cet état d’esprit qui confine au désespoir, j’ai besoin, je
dois parler à quelqu’un. Je cherche une personne qui m’inspire
confiance, capable de calmer la peur. Je passe en revue les adultes
au camp. Mon choix se porte sur la tutrice de notre école qui
accompagne le groupe. Je frappe à sa porte, un soir. L’accueil est
chaleureux. Je décris les difficultés, l’état misérable où je
m'enlise. La tutrice écoute, attentive, sensible à ma souffrance,
bien que dépassée par son côté insolite. Mais c’est déjà ça de pris
: le soulagement d’exprimer l’étouffant sans qu’on me trouve folle
ou ridicule. Je me couche et j’arrive à m’endormir mais tout en
ayant la certitude que ma vie, dorénavant, ne sera plus jamais comme
avant.
Le camp de neige prend fin. Je reviens à la maison. Je ne dis mot de
ce que j’ai vécu : on ne comprendrait pas. Moi-même, je n’arrive pas
à saisir les causes d’une frayeur aussi subite. Je retourne voir la
tutrice, une fois, à l’école. Toujours souriante et égale à
elle-même, les mots gardent toutefois leurs limites. Je reste seule
avec mon anxiété, seule face à cette peur sournoise et imprévisible
: un mal mystérieux, qui me tient en laisse, fait désormais partie
de ma vie.
Quel contraste avec l’insouciance d’antan, le cocon sécurisant de
l’enfance ! La transition vers le monde adulte est brutale et aux
antipodes des souvenirs d’enfance, encore tout chauds, qui embaument
ma mémoire.
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AU SUJET DE L'AUTEUR
Clémence Grenier
L'auteure est née à Welland (Ontario, Canada) le 24
décembre 1954 mais elle réintègre tôt le Québec avec ses parents, natifs
de Sainte-Thérèse dans la région des Basses-Laurentides.
Cadette d'une famille de trois enfants, elle fait ses études à Montréal
et dans le nord de la métropole jusqu'à l'obtention d'un diplôme
d'études secondaires en secrétariat. Elle s'inscrit au Cégep et enchaîne
avec un DEC (Diplôme d'Études Collégiales) en sciences humaines, puis un
autre |
DEC en
sciences de la santé, mais la poursuite de son idéal la conduit dans
une communauté religieuse, fondée depuis peu, où elle passera dix
années de sa vie ; elle y obtiendra un certificat d'études en
théologie.
Retirée de la communauté, Clémence part pour l'Europe, avide
d'horizons neufs.
Depuis, l'auteure gagne sa vie comme secrétaire dans une entreprise
de Montréal.
Elle est membre du Parrainage civique depuis plusieurs années, un
organisme sans but lucratif qui favorise spécialement l'intégration
dans la communauté de personnes vivant avec une déficience
intellectuelle.
* * *
Troubles anxieux, troubles de l'humeur, angoisse, panique… Qui n'a
pas expérimenté ou connu quelqu'un aux prises avec l'un de ces maux
réducteurs et déprimants ? Dans le témoignage qu'elle livre ici,
Clémence raconte, dans un style rafraîchissant, l'épreuve qui a été
la sienne.
Au-delà de son cheminement spirituel, l'auteure nous aide à mieux
comprendre ce que sont les troubles de l'humeur et nous éclaire
particulièrement sur le trouble panique et ses symptômes
imprévisibles et foudroyants. Un livre qui coule comme de l'eau de
source, indispensable compagnon de l'être anxieux qui sommeille en
nous…
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Clémence Grenier
Clémence Grenier se fera un plaisir de lire
et de répondre personnellement à vos courriels.
Voici son adresse électronique :
clgrenier55@hotmail.com
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