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Les nouvelles sans
queue ni tête
Le registre bestiaire,
nouvelles légèrement érotiques et nouvelles
de petite moralité
FRANÇOIS R. JOLY
Nouvelles, Fondation littéraire Fleur
de Lys,
Laval, 2009, 160 pages.
ISBN 978-2-89612-294-3
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François R. Joly
Gatineau, Québec |
COUVERTURES
Les nouvelles sans
queue ni tête, nouvelles, François R. Joly,
Fondation littéraire
Fleur de Lys
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PRÉSENTATION
Les nouvelles sans
queue ni tête, nouvelles, François R. Joly,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Un jour, une firme américaine d’ingénierie vint
prospecter au Canada. Elle cherchait une alliance
stratégique avec une compagnie autre qu’américaine
afin d’avoir une meilleure vue d’ensemble du
phénomène de la mondialisation. La compagnie
américaine était riche, puissante et connue des deux
côtés de la frontière. Les firmes canadiennes se
précipitèrent sur l’occasion. Il y avait là des
possibilités de contrats très lucratifs.
Devant l’afflux monstre des entreprises canadiennes
qui s’offraient pour faire alliance, la compagnie
d’ingénierie américaine devait fixer son choix sur
l’une d’entre elles. Il y avait au Canada une très
forte réputation en ingénierie au Québec et en
Ontario. Venant à peine de découvrir qu’il y avait
deux langues officielles et au moins deux cultures
au Canada, la compagnie américaine trouva donc
intéressante cette dichotomie. Elle cibla donc son
choix sur deux compagnies réputées en ingénierie :
une à Montréal et une à Toronto. La compagnie
américaine voulait ainsi, en plus, de faire affaires
avec la meilleure des deux, connaître à quel point
les façons de faire étaient différentes chez son
voisin du Nord.
Elle proposa donc un petit test aux deux entreprises
retenues. Chacune d’elles disposerait d’un budget
d’un million de dollars américains et aurait trois
mois pour assembler les pièces mécaniques suivantes
: deux roues et un essieu. Au bout des trois mois,
les deux concurrents devaient présenter leurs
comptes-rendus mécaniques et comptables à la
compagnie américaine. Par la suite, cette dernière
choisirait son partenaire...
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TABLE DES MATIÈRES
Les nouvelles sans
queue ni tête, nouvelles, François R. Joly,
Fondation littéraire Fleur de Lys
LE REGISTRE BESTIAIRE
Le rôdeur et la ferme
L’importance d’un
rire
Le goinfre futé et le
motoneigiste arrogant
Insuffisamment
curieux
Des lions au Canada
NOUVELLES LEGEREMENT
EROTIQUES
Un dernier fantasme
La lectrice de
nouvelle et le vieux couple
La Brésilienne
NOUVELLES DE PETITE
MORALITE
La conscience d’un
assassin
Le défilé
Le voleur de vélo
Les concurrents
La cour d’enfant
Les deux chasseurs
Mon grand-père et la
richesse
AU SUJET DE L’AUTEUR
DU MÊME AUTEUR
COMMUNIQUER AVEC
L’AUTEUR |
9
11
19
25
33
39
47
49
53
61
67
69
81
87
93
111
119
123
141
143
145 |
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EXTRAIT
Les nouvelles sans
queue ni tête, nouvelles, François R. Joly,
Fondation littéraire Fleur de Lys
LE REGISTRE BESTIAIRE
Le rôdeur et la ferme
Le coq, le jour levé, après son chant
retentissant, monta au sommet du poulailler
pour mieux observer ses poules et ses
poussins. À ses pieds, dans ce qui
paraissait comme le plus grand des
désordres, la vie suivait son cours.
Le coq n’avait jamais manqué à ses
obligations. Il était devenu le premier des
volailles par son courage, sa ténacité et sa
loyauté. Il était apprécié de l’ensemble de
la communauté animalière de la ferme. Cette
dernière, qu’il réveillait inopinément par
son chant matinal journalier, le respectait.
Seul le chien, gardien de la ferme, un
bâtard d’un tempérament violent selon le
coq, le détestait. Les deux animaux se
battaient souvent pour l’attention et les
bonnes grâces du fermier ainsi que pour la
place dominante au sein de la ferme. Le
chien était lui aussi très loyal et ne
manquait jamais à l’appel.
Le poulailler était situé derrière une
clôture assez haute et mal entretenue. Le
fermier souffrait d’une forme de rhumatisme
aigu. Il reporta pendant plus d’une année la
rénovation de cette clôture.
Un jour où le fermier dut s’absenter pour
aller consulter son médecin, comble de
malheur, il dut également amener avec lui le
gardien de la ferme tombé subitement malade.
Le chien devait se faire examiner en toute
urgente par le vétérinaire du village.
L’animal, assez âgé, n’était jamais tombé
malade auparavant.
La ferme était cependant observée. Un loup
rôdait dans les sillages depuis un certain
temps dans l’attente d’une pareille
occasion. Il n’osait trop s’en approcher de
peur de recevoir les plombs du fusil du
fermier. L’homme était fort efficace avec
cet engin. Plusieurs de ses semblables y
avaient laissé leur peau. Par ailleurs,
quoique le loup fût beaucoup plus jeune et
fort que le chien, il ne voulait pas risquer
des blessures sérieuses en affrontant le
gardien de la ferme.
Le rôdeur avait remarqué l’état de santé du
fermier et, semble-t-il l’absence d’odorat
du chien. Ce dernier ne trahissait jamais
les patrouilles du loup près de la ferme par
des jappements ou des hurlements indicateurs
d’une présence malveillante. Le prédateur se
promenait à l’abri des regards derrière les
arbres de la forêt qui longeait la ferme. Le
carnivore avait aussi remarqué depuis
longtemps l’état délabré de la clôture de la
ferme.
Lorsque le carnassier vit le fermier et le
chien quitter la ferme à bord de la
camionnette, il attendit que le véhicule ne
soit plus en vue et se dirigea furtivement
vers les volailles.
Seulement, le premier des volailles, de son
point d’observation, détecta l’approche
furtive du loup sans que le celui-ci ne le
sache. Cependant, le coq fut surpris et ne
savait trop comment réagir. L’ennemi
avançait à petits pas. Devait-il sonner
l’alarme et rendre le poulailler nerveux ?
Devait-il aller vers une mort certaine en
s’attaquant au loup ?
Il jugea bien vite que sa mort n’était pas
souhaitable puisqu’il était le seul coq du
fermier et qu’il avait engendré l’ensemble
des poussins et poulets qui déambulaient
indifféremment à ses pieds. Il bénéficiait
d’une certaine sécurité du haut de son
promontoire et donc d’un certain temps de
réaction. Son ennemi, devant l’abondance des
proies, préférait, selon la volaille en
chef, une poule bien tendre sur le plancher
des vaches plutôt qu’un coq presque hors de
portée. Mais le fier animal, pour ne pas
perdre face, devait choisir le moment idéal
pour attaquer le prédateur. Il conclut qu’il
n’avait pas le choix. Il devait tôt ou tard
affronter l’intrus pour conserver son statut
social au sein de la ferme.
Par contre, s’il sonnait l’alarme
prématurément, la panique risquait de
grouper la volaille dans un seul coin du
poulailler. Le carnivore aurait ainsi la
tâche beaucoup plus facile une fois ses
proies attroupées.
Entre-temps, les poussins, qui s’amusaient à
ses pieds, constatèrent l’agitation de leur
géniteur. Ils lui demandèrent si tout allait
bien. Leur père, pour ne pas les alerter,
leur dit en contrôlant la modulation de sa
voix que le vent l’avait presque fait
tomber. Sa progéniture, satisfaite de son
explication, continua à jouer comme si de
rien n'était.
Le loup franchit la clôture et entra dans
l’enclos avec aisance. Dès son entrée, il
dévora d’un seul coup de gueule les deux
poussins qui venaient de questionner leur
père. Une poule puis un poulet connurent le
même sort. Après ce début de carnage, le coq
décida enfin à sonner l’alarme. La panique
gagna le poulailler. Le premier des
volailles cria à ses congénères de se
disperser en vociférant ses instructions. Il
tentait ainsi tant bien que mal de
communiquer les déplacements du loup à sa
troupe.
L’ennemi continua néanmoins son attaque sans
égard à la présence du coq. Il séquestra et
mangea d’autres poussins, poulets et poules.
Pire encore, la principale peur du coq se
matérialisa. La volaille, malgré ses
meilleures intentions, finit par s’entasser
dans un coin. Le carnivore en saisit encore
quelques-unes, sa faim étant presque
assouvie. Le premier des volailles remarqua
que les attaques du carnassier ralentirent
et que son agressivité semblait se dissiper.
Le coq décida à cet instant d’attaquer le
loup. L’intrus, pleinement rassasié, préféra
quitter les lieux plutôt que d’affronter son
adversaire.
Cette razzia enleva au coq une douzaine de
membres de sa famille.
Lorsque le fermier et le chien revinrent,
ils constatèrent l’ampleur du désastre. Une
polémique gagna les lieux
Les animaux de la ferme se réunirent presque
aussitôt et discutèrent entre eux de
l’événement macabre qui venait de sévir. Le
coq s’expliqua devant l’assemblée
animalière. Certains le condamnèrent pour ne
pas avoir sonné l’alarme plus tôt. Les
poules, qui avaient perdu des poussins, en
avaient long à dire sur les choix tactiques
de leur chef. Le chien, qui finit par
prendre connaissance des événements, motivé
par ses propres ambitions, accusa son rival
de lâcheté.
Mais, certains animaux approuvèrent le
comportement du coq. Ils comprirent sa
logique. Ils savaient implicitement que ce
qui était arrivé aux volailles aurait pu
arriver à n’importe quel autre groupe
d’animaux de la ferme. Le porc accusa le
chien de ne pas avoir flairé le loup qui
rôdait autour de la ferme. Certains allèrent
même jusqu’à prétendre que le chien avait
fait par exprès pour ne pas avoir senti les
patrouilles discrètes du loup afin de placer
dans l’embarras le premier des volailles. Ce
à quoi le gardien de la ferme rétorqua que
le porc avait un odorat tout aussi bon que
le sien et, pourtant, n’avait rien détecté.
Le chien insista longuement sur ce point.
La vache accusa le fermier de ne pas avoir
entretenu la clôture du poulailler
correctement. Elle ne comprenait pas
pourquoi son enclos, beaucoup plus vaste et
grand, était mieux entretenu que celui des
volailles. La chèvre et plusieurs autres
herbivores qui broutaient dans le même
enclos que la vache lui expliquèrent que le
tout se résumait à une question économique :
la valeur unitaire d’un seul de ces
herbivores était plus grande que la valeur
d’ensemble des volailles. Le coq rétorqua
que la production annuelle d’œufs rapportait
autant que celles du lait et du fromage de
chèvre réunis.
Le chien demanda aussi pourquoi d’autres
animaux n’étaient pas intervenus pour aider
les volailles. Certains trouvèrent cette
idée saugrenue puisqu’il n’avait pas les
moyens d’aider. D’autres soulignèrent que la
vitesse de l’attaque fut trop rapide pour
intervenir et que le loup avait bien étudié
la situation pour être contré avec succès.
Le coq récupéra ces derniers arguments à son
avantage.
Mais le chien et la chèvre accusèrent de
nouveau le premier des volailles pour son
manque de jugement en ne sonnant pas
l’alarme plus tôt. Le coq réfuta aussitôt
l’accusation en indiquant que les cornes de
la chèvre auraient été fort utiles dans
cette tragique affaire. La chèvre reprit
l’argument de sa valeur unitaire élevée. Le
coq conclut devant tous avec un brin de
sarcasme que la chèvre n’aurait donc rien
fait même si l’alarme avait été sonnée une
semaine avant le carnage.
Le gardien de la ferme, de son côté, demanda
pourquoi le coq n’accusait pas le porc du
même manquement. Le porc, vexé, dit au chien
qu’il ne servait pas, contrairement à lui, à
la garde, mais à être engraissé pour de la
viande et que mourir entre les crocs
monstrueux d’un prédateur ou les dents
raffinées d’un humain ne changeait rien à sa
vie. Son argument fit son chemin auprès des
autres animaux. Il fut accusé cependant par
un certain nombre d’entre eux de manque de
solidarité envers les autres animaux de la
place. Mais le porc s’en foutait. Il
retourna se coucher dans la boue et on ne le
revit plus de la journée.
La chèvre, pour améliorer son rang social
dans l’enclos des herbivores, reprit la
parole et tenta d’accuser la vache de
n’avoir rien fait. La vache se mit à rire,
disant qu’elle n’avait rien vu, qu’elle
était à l’autre extrémité de l’enclos en
train de brouter paisiblement. La vache
demanda à son tour pourquoi la chèvre, qui
avait assisté à la boucherie, n’avait rien
fait et surtout, comment elle ferait pour
bien dormir ce soir sachant qu’elle n’avait
rien fait. La chèvre répondit encore une
fois par l’analyse financière et conclut
qu’elle ne voulait pas que sa mort peine le
fermier. Le cheval s’esclaffa. Personne
n’osait l’accuser. Il était trop caractériel
et dangereux.
Le coq, qui pensait lui aussi à ses propres
intérêts, cherchait à comprendre pourquoi le
chien tenta d’impliquer le porc, maintenant
absent, dans cette tragique affaire. Après
réflexion, il demanda au gardien de la ferme
la raison pour laquelle il avait été examiné
par le vétérinaire en toute urgence
aujourd’hui. Devant les autres animaux, le
premier des volailles insista pour qu’il
réponde. Avec la fougue d’un avocat au
criminel, il insista auprès du chien pour la
vérité, compte tenu de ses obligations de
gardien de la ferme.
Ce dernier répondit, hésitant, qu’il perdait
progressivement l’usage de ses sens. Devant
la ferme réunie, le coq renchérit, haussa le
ton et accusa à nouveau le chien d’être
l’unique responsable de ce désastre. Le coq
demanda au gardien de la ferme de préciser
très exactement quel sens il perdait de
manière graduelle. Sans même que le chien ne
réponde, les autres animaux commencèrent à
croire la version des faits du coq. Les
animaux réunis devinrent tous que le sens
qui quittait graduellement le chien était
l’odorat.
Le chien, qui perdait peu à peu la face
devant l’assemblée, s’enragea et sauta sur
le coq afin de le tuer. Le coq se défendit
et le duel s’engagea. L’assemblée plénière
se transforma en aréna rempli de spectateurs
qui criaient et hurlaient aux deux
belligérants en fonction de leurs intérêts
et de leurs préférences. La meute se
partagea presque à égalité entre les deux
camps.
Le fermier finit par entendre la cacophonie
et, pensant qu’il s’agissait du retour loup,
agrippa son fusil et sortit. Il tira sans
hésiter. D’un seul coup, il tua le coq et le
chien.
Les animaux de la ferme finirent par
conclure que le vrai responsable de ce
désastre était le loup qui, loin dans le
bois, digérait son repas bien mérité.
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BIOGRAPHIE
François R. Joly
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Né à Québec
en 1971, François R. JOLY fait ses études au
cégep de l’Outaouais, à l’université du
Québec en Outaouais (UQO) en administration
des affaires (sciences comptables) entre
1992 et 1995 et à l’École de gestion de
l’université d’Ottawa (maîtrise en
administration des affaires) entre 2002 et
2006. Il travaille pour IBM Canada ltée en
tant que conseiller senior (expert-conseil
en affaires électroniques) et gestionnaire
de projet.
En plus de son travail et de sa famille (marié, père d’un enfant), M.
JOLY est engagé dans son milieu en tant qu’instructeur d’arts martiaux
(médaillé d’argent en taekwondo GTF aux championnats du monde de 2002),
de plongée sous-marine en plus de poursuivre ses études en gestion de
projet et en affaires électroniques. Par passion, poussé par la
nécessité de s’exprimer, il écrit afin d’équilibrer sa vie et comme
exutoire. Il poursuit sur la route des écrits qui le conduira sur des
chemins aussi variés que le roman (Les péripéties de Carl Louis), le
conte et la nouvelle.
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BIBLIOGRAPHIE
François R. Joly
Les péripéties de Carl Louis
FRANÇOIS R. JOLY
Roman historique
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Montréal, 2007, 190 pages.
ISBN 2-89612-206-0
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Le registre bestiaire, nouvelles légèrement érotiques et nouvelles de petite
moralité
FRANÇOIS R. JOLY
Nouvelles, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, 2007, 160 pages.
ISBN 978-2-89612-294-3
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