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COUVERTURES
Radio-trottoir (récit) précédé de Il était une fois...
(nouvelles),
Gabriel Deeh Segallo,
Fondation littéraire Fleur de Lys
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PRÉSENTATION
Radio-trottoir (récit) précédé de Il était une fois...
(nouvelles),
Gabriel Deeh Segallo,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Il était une fois… un soulèvement inattendu,
dont l’issue surprit jusqu’aux organisateurs… Dans
un coin perdu de la République du Cameroun, des
élèves promis au service de Dieu se surprennent en
pleine révolte contre les dirigeants de leur
établissement situé dans le Diocèse de Nkongsamba:
le Séminaire de Mélong dans les années 70. Ce
déchaînement fut occasionné un midi par un élève de
quatrième. Les macabos servis n’étaient même pas
cuits, la sauce sempiternelle aux arachides
s’avérant sans sel. La révolte semble bien
justifiée, mais tous les séminaristes – grévistes ou
non – seront exclus par l’Évêque ! Allez y
comprendre quelque chose…
Radio-Trottoir… une série d’histoires,
certaines vraiment fausses, et d’autres faussement
vraies : un accident d’honnêtes gens déformé en
accident de malfaiteurs ; un homme mis en
quarantaine par la Justice traditionnelle ; une
histoire de femme entre deux ou des amis ; la
récupération d’enfant et de femme au pays des morts
; le marié et la mariée tués par une fée ; la
résurrection d’une femme à la Jésus ; un crayon qui
refuse d’écrire au baccalauréat pour une dette non
payée à un mystérieux créancier ; une discussion
dans une salle d’examen avec des interlocuteurs
invisibles, pour une bague qui ne fonctionne pas à
cause d’une erreur de bougies. Allez y comprendre
quelque chose… Et pourtant…
Dr Ndé, Université de Douala, Purdue University,
Indiana, USA
TABLE DES MATIÈRES
IL ÉTAIT UNE FOIS
Dédicace
Un coin mémorable
À la découverte du lieu
Quelques petites scènes
Une semaine parmi les autres
Épilogue
RADIO-TROTTOIR
Dédicace
Radio-trottoir
Où en sont les coutumes ?
Dis-moi ma sœur
Et l'espoir vainquit
Le janus humain
DU MONDE OCCULTE
Dédicace
La défunte retrouvée
Le baccalauréat manqué
La fausse promesse
La mort défaite
DU MÊME AUTEUR
COMMUNIQUER AVEC L’AUTEUR
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EXTRAIT
Radio-trottoir (récit) précédé de Il était une fois...
(nouvelles),
Gabriel Deeh Segallo,
Fondation littéraire Fleur de Lys
IL ÉTAIT UNE FOIS...
CHAPITRE I - UN COIN MÉMORABLE
À cheval entre Bafang et Nkongsamba. À dix-huit kilomètres de
la grande chute d’Ekom. Au débouché de la route qui mène à Dschang par la
plaine des Mbôs. Sur la rive droite du fleuve Nkam. Le fleuve Nkam qui lui
fait lisière à l’ouest. Puis c’est Nkontsoung. Avec sa petite chapelle au
bord de la route ; Avec son marché constitué de petits hangars couverts de
nattes au bord de la route ; Une école officielle se dresse sur la droite,
aux murs en planches et aux fenêtres sans battants. Plus loin on est devant
la mission protestante, l’usine à café de bâtard, la station Mobil, et la
mission catholique. La route de la plaine des Mbôs abandonne dans un coin le
petit bureau de poste de la localité, et sa bouche s’ouvre sur une plaine
qui a permis d’augmenter la chaussée. À vingt mètres de la poste, du côté
gauche se dresse la station Agip. Après elle la librairie ; plus loin c’est
l’Hôtel, l’Escale, derrière une autre petite station d’essence. En face
c’est une autre petite station d’essence, où les voyageurs attendent les
occasions, devant un bar où tous les soirs tonne le Woua-Woua d’un orchestre
d’assez grande envergure. Derrière le bar la sous-préfecture avec le groupe
électrogène à quelques vingt mètres. En face de la sous-préfecture, au coin
de la route, le petit dépôt de pharmacie, qui tourne le dos à la place de
l’indépendance, dont le coude se repose sur la permanence du parti, laquelle
indique le marché de bout de son nez. À côté d’elle coule un petit ruisseau
où viennent s’abreuver bœufs et pique bœufs. De l’autre côté c’est le stade,
après le stade un cours d’eau, et au-delà du cours d’eau l’unique
établissement secondaire de la localité, fondé l’année dernière. Derrière la
place c’est la gendarmerie, et presque en face d’elle le camp militaire, où
un petit barrage déverse son éternel choc d’onde contre les rochers.
Des voitures croisent de temps en temps quelques cyclistes et motocyclistes
sur la route bitumée tout au long de laquelle s’est bâtie la petite cité.
Les effluves d’un restaurant vous chatouillent les muqueuses nasales quand
vous vous tenez devant l’Escale, tandis que d’une petite maison de disques
fusent des rythmes non inconnus de vous, les rythmes de James BROWN, et
comme la musique camerounaise monte abruptement, ceux de NELLE EYOUM,
d’ÉKAMBI Brillant, de MANU DIBANGO ou de TALLA André-Marie. Une chaleur
humide vous couvre de sueur et vous avez les yeux tout rouges. Vous vous
heurtez régulièrement sur de vieilles laves de volcan qui vous font
trébucher comme de vos premiers pas. Les bars sont combles le soir, où les
planteurs, les oisifs et les bandits se rencontrent pour se reposer en
musique au fond d’une lie de bière, et de temps en temps contre la femme,
toujours là, pour trouver un éventuel client qui ira avec elle après force
négociations puiser en gros dans le fond de son sexe. Les gens ici aiment
beaucoup s’amuser. Toute la semaine durant ils se débrouillent à trouver un
sou, qu’ils vont le samedi ou le dimanche soir dépenser avec les copains et
les femmes dans les bars. Il court même un petit adage sur l’oisiveté
générale de ces gens, pourtant ils sont très doués, et je ne partage pas ce
bruit non fondé peut-être, avant de lancer un tel vent, il faut toujours
bien s’assurer de sa véracité. Car une fois que le renom a été touché, il
n’y a plus de moyen de le réparer. C’est un peu comme un enfant qui vient au
monde ; une fois hors du sein de sa mère, il ne peut y rentrer. Ou mieux
comme votre copain contre qui vous vous fâchez et que vous tuez, pour vous
avoir égaré un objet de grand prix. Quand après le meurtre vous vous rendez
compte que l’objet était juste dissimulé quelque part, il est trop tard pour
en appeler à Dieu et lui demander de « rembourser sa mort ». Elle s’est déjà
abattue sur le gars et n’admet aucun subsidiaire. L’air est chaud et
suffocant, essentiellement de cette chaleur humide des zones littorales. Des
coups de vent et les brises sont fréquents pour assécher les gouttes de
sueur qui perlent sur les fronts ou qui dégoulinent le long des corps des
gens, à qui l’on croirait que le port d’un mouchoir de poche est interdit.
Ces coups de vent intermittents font que l’air ne contienne souvent pas de
poussière en suspension comme à Bafia où c’est comme une partie de la nature
de toujours respirer des irrégularités, mêlées à cette chaleur sèche et
suffocante, ainsi qu’à la rareté proverbiale du courant d’air, si ce n’est
au approches d’une tornade. Le ciel est toujours dégagé en saison sèche et
après chaque pluie. Mais de juin en décembre se sont les pluies et leurs
dérivées qui commandent tout. Elles sont plus régulières qu’une jeune épouse
pendant la lune de miel, et la boue prend règne sur le sol glaise. Le
spectacle des rues est alors celui que vous avez déjà vu et auquel vous avez
sûrement participé dans les rues en latérite ou en terre très meuble et très
collante pendant la pluie. Les passants avancent comme s’ils marchaient dans
un tas de merde. Ils cherchent en vain où poser sainement le pied, mais les
flaques sont légion, et le reste c’est de la boue, cette satanée boue qui
vous colle aux talons et aux semelles, au point de vous faire lever à chaque
pas plus d’un kilogramme de terre. Avez-vous jamais rencontré un chicard ?
Un vrai, pas de ceux-là qui ont à peine deux chiques dans le pied, mais un
de ces chicards qui vivent avec du bétail, et qui sont rongés jusqu’aux
doigts par ces êtres malfaisants. Ils marchent les pieds écartés et
clopin-clopant comme une sorte de cabotin. Et le bruit que ces marcheurs
dans la boue produisent est tout à fait analogue à celui produit par le taro
qu’on pile, ou, pour ceux qui n’ont aucune idées de taro qu’on pile, à celui
écouté dans les trous où des fabricants de briques piétinent la boue, ou
encore à celui du pâtissier qui « boxe » sa pâte : Tchac tchac, tsoc tsoc,
tsac tsac… et toute une amalgame de sens pareils. La localité est on ne peut
plus morte dans ces moments maussades et tristes à faire pitié. La pluie,
une pluie fine et persistante, fine, très fine et démangeant les bras de
ceux qui vont dessous en manche de chemise ; Elle fait dégoutter les cheveux
de ceux qui sont trop pauvres pour se munir d’un parapluie comme une éponge
mouillée suspendue à une claie. Elle tue la vie. Les gens vont comme s’ils
avaient tous perdu quelque parent, qui les bras croisés derrière, qui les
bras croisés sur la poitrine ou fourrés dans les poches. Les flaques d’eau
sont comme intarissables, et passent des semaines entières, sous le soleil
sans cependant s’assécher. Celles qui sont bloquées de tous côtés,
profondes, et qui ne peuvent se retirer ni en surface ni en profondeur
demeurent là comme des étangs. Il s’y forme des fleurs aquatiques, ainsi que
des mousses dont la quantité donne une couleur verte à toute la surface,
avec des bulles Dieu seul sait d’où elles proviennent, peut-être après le
trouble occasionné par un caillou ou autre, lancé par un enfant.
Les dernières cases de la petite agglomération laissent immédiatement place
aux caféiers « robusta », dont les usines font pléthore dans les partages.
Tous les Grecs sont venus y faire fortune en ouvrant des usines et des
usines à café, en vue de l’exploitation tant de la fertilité du sol que des
planteurs de la région. À qui ils doivent justement acheter du café très bon
marché. On trouve aussi quelques cacaoyers épars dans les champs de
caféiers, mais les vraies cacaoyères sont un peu plus reculées du centre,
centrées sur les exploitations des grands transactionnaires Grecs, qu’on
retrouve dans toute la région du Mungo, et plus loin à l’ouest, à Foumbot et
ses environs. Ils sont encore légion jusqu’à Bafia, où ils ont le monopole
de tout le commerce, intérieur et extérieur.
Si vous vous trouvez au coin des P.T.T et vous dirigez vers la plaine des
Mbôs, après trois cent mètres, débouchant sur une usine à café, vous verrez
une allée entre de grandes rangées de manguiers qui mènent vers une source,
si vous demandez aux enfants – ils seront adultes aujourd’hui –, l’histoire
de ces « manguiers » et de cette source, ils vous diront beaucoup de choses,
avec un sourire sarcastique au coin des lèvres quand ils se souviendront des
mauvais jours – comme celui où les minimes l’emportèrent sur eux au
football. Car ces « manguiers » ont marqué la vie de tout homme qui est
passé par là. N’entrons pas dans le détail, on pourra y revenir si besoin se
fait sentir.
La source s’est croisée au fond d’une avalanche. Les torrents après avoir
entraîné avec eux la terre glaise qui s’est effondrée brusquement comme d’un
séisme, ont laissé un grand creux dans le sens de leur lit, se prolongeant à
droite, au fond, par une autre dépression, qui sert de lit non plus à un
torrent mais à de l’eau potable. Il coule au bout de la dépression un mince
filet d’eau dont l’exploitation en a nécessité une canalisation,
canalisation assurée par un bout de conduit d’eau, un de ceux-là qui, gros
et noirs, jonchent les rigoles des rues par où l’on veut faire venir de
l’eau pour la population. Un pieu est placé de travers sur les deux rebords
de l’appendice par où coule ce filet, et les seaux, bassines et cale¬basses
attendent devant la bouche du bout du tuyau, gourmands de ce filet d’eau.
Cette source a été aussi célébrée pour les différentes aventures auxquelles
elle a prit part. Une touffe de bambous de Chine marque son entrée. La
Mission avait fait construire jadis un petit escalier pour descendre depuis
le haut jusqu’au fond où seulement on pouvait trouver de l’eau. Beaucoup qui
s’étaient débrouillés à trouver un seau d’eau s’en voyaient parfois privés,
après avoir glissé en remontant la pente. Ah, c’était vraiment drôle, ces
spectacles cyniques. Les autres riaient toujours, vu le caractère amusant de
l’opération, mais aussi il fallait penser à la difficulté à surmonter pour
trouver cette eau qui soudains s’échappait pour rejoindre sa mère dans le
lit.
Par les soirs embaumés
De parfums exhalés
Par notre gent ailée
Dans les airs délaissée,
Fusent l’air éperdu
Ainsi que le fétu,
Qui emportent avec eux
Tout homme désireux
De s’enfuir à grands pas
Aux hauteurs sans trépas.
Et au petit matin,
Comme un fils de catin,
S’en est allé tout homme
Vers les verts caféiers.
Qu’il a hier soir laissés,
Et dont le doux arôme
Par les fleurs inhalé,
Endort comme une fée.
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Radio-trottoir (récit) précédé de Il était une fois...
(nouvelles),
Gabriel Deeh Segallo,
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AU SUJET DE L'AUTEUR
Gabriel Deeh Segallo
Gabriel
DEEH SEGALLO est né à Bonabéri (Douala IVème) au
Cameroun, membre de l’APEC (Association des Poètes
et des Écrivains Camerounais) depuis 1980. Il est
licencié ès lettres bilingues option
Traduction-Interprétariat. Ancien élève de l’E.N.S.
de Yaoundé, il est aussi titulaire d’un DIPLEG
bilingue option linguistique, avec un travail sur
René Philombe et la langue française : essai d’une
étude linguistique de ses œuvres. Ayant la musique
comme violon d’Ingres, il est en outre ancien
musicien de cabaret et à ce titre, il a accompagné
la plupart des grands musiciens camerounais en
concert et en orchestre. Il et est affilié à la
SACEM depuis 1976.
Comme chercheur, il est le pionnier dans
l’enseignement du ŋgêmbà, sa langue maternelle dans
laquelle il publie aussi beaucoup. Il enseigne le
français, l’espagnol, le latin et l’anglais dont il
était encore récemment Inspecteur Pédagogique
Régional pour le Littoral camerounais. Gabriel DEEH
SEGALLO produit des œuvres de création dans tous les
genres et fait aussi de la critique littéraire.
Co-fondateur avec Joseph TAGNE et Alex David LONGANG
de la troupe théâtrale Les Anges de la Scène à
Yaoundé dans les années 76, il fait aussi dans le
théâtre et le cinéma. Comme acteur il a joué dans
Ces femmes-là d’Adolphe Claude Mballa et dans Les
Amours impériales de Marie Julie Nguetse. Comme
écrivain, il est membre de plusieurs associations
comme le CLA (Cercle de Littérature et des Arts), le
Cercle Littéraire Affo Akkom, l’Association
Nationale des Écrivains Camerounais… Il a publié des
poèmes et des études critiques dans plusieurs
revues, nationales et internationales.
Notable de son village, Gabriel DEEH SEGALLO est
aussi depuis le 20 mai 2004, Chevalier du Mérite
Camerounais.
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DU MÊME AUTEUR
Gabriel Deeh Segallo
 |
La victoire de la femme
Gabriel Deeh Segallo
Roman
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2016, 232 pages.
ISBN 978-2-89612-508-1
Format 8,5 X 11 pouces (Lettre)
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