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Parole(s) de cerveau
Neuro-pédagogie de la
parole,
Apprentissage des langues
et troubles de la parole
JACQUES ALLIAUME
Pédagogie,
Fondation littéraire Fleur
de Lys
Laval, Québec, Canada, 2005, 156
pages.
ISBN 2-89612-086-6 /
978-2-89612-086-4
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Parole(s) de cerveau,
Neuro-pédagogie de la parole,
Apprentissage des
langues et troubles de la parole,
Jacques Alliaume,
Fondation littéraire Fleur de Lys
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PRÉSENTATION
Parole(s) de cerveau, Neuro-pédagogie de
la parole,
Apprentissage des langues et troubles de la
parole,
Jacques Alliaume, Fondation littéraire Fleur
de Lys
La
capacité de parole est sans doute la faculté la mieux partagée chez les humains,
l’équipement nécessaire à son expression, poumons, pharynx, larynx, cavité
buccale, fosses nasales… variant relativement peu entre les individus. Tous les
hommes ont d’ailleurs accès à leur langue dite maternelle avec une déconcertante
facilité. L’apprentissage d’une langue étrangère, en revanche, se révèle
beaucoup plus complexe, comme le montrent les échecs flagrants enregistrés à
l’issue de la scolarité dans la plupart des pays. Après un bilan succinct de
l’apprentissage des langues en milieu scolaire, cet ouvrage évoque l’appareil
productif de la parole et son fonctionnement, puis son aspect perceptif ; enfin,
sa composante cérébrale. Dans les quatre chapitres qui suivent sont analysées
les raisons de nos difficultés à acquérir une langue étrangère, puis, à partir
d’observations de pathologies de la parole est suggérée une hypothèse originale
de traitement spécifique des différentes composantes de la parole par les
hémisphères cérébraux. Cette hypothèse trouve sa substance dans les travaux et
observations de neurologues de tous horizons effectués depuis la fin du XIXe
siècle et dont le Professeur Jean Cambier et le Docteur Patrick Verstichel
rendent compte à côté de leurs propres travaux de recherche et de terrain.
L’esquisse de propositions pour des pédagogies des langues spécifiques en
fonction de l’âge des apprenants est ensuite amorcée, et invite à stimuler la
coopération complémentaire des deux hémisphères. Enfin, le dernier chapitre
offre une technique inédite de stimulation équilibrée et simultanée de chaque
hémisphère en parfaite synergie avec son homologue. Le champ des applications,
aujourd’hui centré sur l’apprentissage des langues et la rééducation de troubles
de la parole, ne peut que s’élargir dans l’avenir.
* * *
La parole dans tous ses états : mise au point,
perspectives
Ce petit livre dédié à la parole a fait appel,
sans exclusive, à des approches multiples, anatomiques, physiologiques,
pathologiques, neurologiques, pédagogiques, chacune de manière extrêmement
superficielle… mais le but n’était pas l’exhaustivité. Le recours à notre
modeste bibliographie permettrait d’ailleurs à quiconque en éprouverait le
besoin d’aller bien au-delà dans chacun des domaines évoqués. Une telle approche
n’a que peu de choses à voir avec la recherche scientifique institutionnelle
d’aujourd’hui où l’existence d’appareils ultra sophistiqués permet d’entrer dans
le détail du plus petit composant cérébral et d’étudier les activations
spécifiques déclenchées par la parole… ou certaines composantes spécifiques de
la parole. Les outils les plus perfectionnés d’imagerie médicale permettent
certes, de visualiser une activation cérébrale mais l’interprétation en est
toujours délicate, pour ne pas dire hasardeuse… à moins que cette interprétation
ne soit facilitée par une observation de terrain, en amont, ayant précédé et
orienté le choix de l’étude IRMf.
Parole(s) de cerveau
permet de suivre en peu de pages la démarche intellectuelle par étapes
successives qui a permis d’arriver à une hypothèse concernant l’implication de
chaque hémisphère dans la pratique de l’activité langagière (perception,
production). Cette hypothèse alimentée par les intuitions lumineuses de
linguistes-chercheurs de terrain (Guberina, Rivenc, Renard)
et progressivement confortée par les
compte rendus d’examens IRMf multiples a suscité le désir d’optimiser les
compétences spécifiques de chaque hémisphère et de leur collaboration pour aider
les individus à devenir plus performants dans les pratiques langagières
(apprentissages, rééducation).
Le montage proposé en 1985 à l’Université de
Poitiers (IUT de La Rochelle) et réalisé avec l’aide d’un spécialiste de
physique acoustique (Prof. Michel Veyssière) a été breveté auprès de l’Institut
National de la propriété Industrielle en 1989. (Il est succinctement décrit page
109 de cet ouvrage). Pendant des années son utilisation auprès d’enfants et
d’adultes souffrant de problèmes d’expression en langue maternelle et de
difficultés à acquérir une prononciation correcte en langue(s) étrangère(s) a
donné des résultats positifs, mais difficiles à évaluer scientifiquement.
C’est donc avec joie et reconnaissance que nous
avons accueilli l’étude effectuée par une équipe du laboratoire d’imagerie
Moléculaire et Fonctionnelle de l’Université Victor Segalen de Bordeaux,
publiée dans la Revue américaine Human Brain Mapping,
Cerebral mechanisms of prosodic sensory integration using
low-frequency bands of connected speech (Hesling, Dilharreguy, Clément,
Bordessoules, Allard)
qui confirme, quinze ans après le Brevet d’Invention, nos hypothèses …du siècle
dernier.
* * *
I-LANG: confirmation par l’ IRMf de l’activation cérébrale spécifique
déclenchée par le dispositif i-lang
Dans le cadre d’une étude IRMf (voir ci-dessus) visant à évaluer
l’impact éventuel de l’utilisation du dispositif i-lang sur l’activation
cérébrale (blood-flow) dans chaque hémisphère, une équipe de recherche de
l’Université de Bordeaux a étudié les variations du flux sanguin dans les quatre
conditions suivantes :
FN
discours filtré
passe-bas adressé à l’oreille gauche (HD),
discours oral normal adressé à l’oreille droite (HG)
simultanément, cette condition correspond
strictement au montage i-lang tel qu’il a été décrit dans le brevet
d’invention et différents textes cités en bibliographie.
NF
discours oral
normal adressé à l’oreille gauche (HD),
discours filtré passe-bas adressé à l’oreille droite (HG)
simultanément,
FF
discours filtré
passe-bas adressé à chaque oreille simultanément.
L’opération effectuée sur dix hommes droitiers
(moyenne d’âge 28,6 ans), résumée dans un poster dont les références figurent
ci-dessous, révèle que la condition FN (qui
schématise l’utilisation du dispositif i-lang décrit au chapitre
précédent) présente une activation beaucoup plus importante que les autres
conditions en terme de localisation mais aussi en surface activée sur chaque
hémisphère.
Droit Gauche

Figure 1 : NN activation
Droit Gauche

Figure 2 : NF activation
Droit Gauche

Figure 3 : FN activation
Droit Gauche

Figure 4 : FF activation
Ce constat ouvre la voie à des recherches plus
approfondies mais représente déjà un début de confirmation des résultats « de
terrain » obtenus dans l’amélioration de la perception en langues étrangères et
l’amélioration de la communication dans certains troubles de la parole chez des
enfants ou adultes.
* * *
Le Centre de Ressources et de Recherche en Technologie de
l'Apprentissage des Langues (CERTAL) de l'Université Paris 8
s’intéresse beaucoup aux travaux de
Monsieur
Jacques ALLIAUME portant sur les Troubles de la Parole et
l’Apprentissage des Langues. Le centre testera le système
i-lang
développé par M. Alliaume.
En savoir plus
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TABLE DES MATIÈRES
Parole(s) de cerveau, Neuro-pédagogie de
la parole,
Apprentissage des langues et troubles de la
parole,
Jacques Alliaume, Fondation littéraire Fleur
de Lys
Avant-propos
Préambule
1. La Parole : apprentissage des langues
2.La Parole : physiologie
3. La Parole : acoustique
4. La Parole : traitement cérébral
5. La Parole : conditionnement à la langue
maternelle
6. La Parole : deux hémisphères pour parler
7. La Parole : les paroles en langues et le
développement cérébral
8. La Parole : une pédagogie du cerveau
total
(I-lang et la perception subliminaire)
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EXTRAIT
Parole(s) de
cerveau, Neuro-pédagogie de la parole,
Apprentissage des langues et troubles de la
parole,
Jacques Alliaume, Fondation littéraire Fleur
de Lys
Avant-propos
Dire que le cerveau de l’homme est équipé pour pouvoir, en théorie, accueillir
toutes les langues du monde, c’est une affirmation quelque peu provocante pour
tous ceux dont les souvenirs scolaires sont parfois douloureux et qui voient
leurs enfants souffrir les mêmes affres. Le fossé est immense, en effet, entre
les théories sur les capacités linguistiques de l’homme et les pratiques
d’apprentissage.
Pourtant l’homme est un « être parlant », équipé pour la parole, équipé pour les
paroles, et il est étrange que l’accès aux autres langues (non maternelles) soit
considéré, au 21ème siècle, comme une tâche quasi insurmontable. Cela ne peut
être que parce que l’homme ne sait pas utiliser les ressources universelles de
son cerveau unique.
Le
Professeur Jean Cambier, membre de l’Académie Nationale de Médecine - auquel il
sera souvent fait référence – condense en quelques mots, de façon lumineuse, les
capacités complémentaires des hémisphères cérébraux humains :
«L’hémisphère gauche des sujets droitiers a la charge de gérer le langage
articulé.
Privé d’accès à la parole, le droit ne s’exprime qu’à travers l’autre
hémisphère. De ce fait, il est libre de privilégier la pensée non verbale,
mettant à profit son mode de fonctionnement connotatif et ses capacités
d’imagerie visuo-spatiale, ce qui ne l’empêche pas de participer indirectement à
la matérialisation de la pensée et à la communication : comprenant les mots,
sinon les phrases, il est le témoin de ce qu’énonce l’autre hémisphère dont il
ne manque pas de tempérer les propos par des pauses, des interjections, des
adverbes modulateurs, voire par un geste ou une expression mimique ; à la
logique dénotative du dictionnaire et de la grammaire propre à l’hémisphère
gauche, il juxtapose une acception élargie et une classification analogique du
vocabulaire qui font le lit des métaphores et ouvrent la voie au langage des
poètes mais aussi aux innovations créatives ; il gère enfin la dimension
affective du message, qu’il s’agisse d’expression ou de compréhension. »
Ce
livre a pour but principal de rappeler aux hommes de toutes langues, de toutes
nationalités, qu’ils sont dépositaires de ressources inexploitées (ou pour le
moins sous exploitées) de leurs cerveaux. Il propose, après un retour nécessaire
sur des connaissances de base, de s’extraire des approches purement «
corporelles » (organiques) de la perception-production pour aborder la dimension
cérébrale de la parole. Cette approche, qui est celle d’un linguiste, n’a été
possible que grâce aux observations minutieuses des pathologies cérébrales
décrites par les neuro-praticiens. Le collationnement de milliers
d’informations sur le comportement des lésés cérébraux de toutes natures devrait
permettre d’élaborer une théorie cérébrale du langage et des langues qui
débouche sur une meilleure connaissance du cerveau parlant et donne naissance à
des stratégies d’apprentissage efficaces.
Dans les pages qui suivent nous proposons quelques résultats de ce regard
nouveau sur les paroles, des suggestions pour mieux utiliser les compétences
innées de chacun, et une technique de réhabilitation des surdités aux langues
non maternelles.
Que
tous les chercheurs linguistes, neurologues, praticiens de l’éducation nationale
soient remerciés tant pour les apports de leurs recherches que pour leurs
pratiques de terrain. Les linguistes Petar Guberina , Paul Rivenc, Raymond
Renard, Isabelle Hesling, les neurologues Jean Cambier et Roger Gil, par leurs
enseignements directs ou indirects ont été les inspirateurs principaux de
Paroles de Cerveau.
Jacques Alliaume
* * *
Préambule
Apprentissage des langues- État des lieux
-
Les méthodes d’apprentissage des langues sont construites à partir des
caractéristiques linguistiques des langues à apprendre. Si les méthodes
n’avaient pour seule vocation que d’être des outils descriptifs des langues, les
exercices proposés étant destinés à illustrer leur fonctionnement spécifique, un
grand nombre des méthodes disponibles sur le marché donnerait totale
satisfaction.
Mais....
-
Les méthodes sont destinées à des êtres humains, enfants ou adultes, qui sont
propriétaires d’un cerveau déjà conditionné aux caractéristiques linguistiques
et prosodiques de la langue dite maternelle. Aucune méthode actuellement
disponible n’est en mesure de prendre en compte cette dimension essentielle qui
pose un problème si difficile à résoudre que personne, pédagogues, linguistes,
auteurs, éditeurs, n’ose l’aborder. Ce problème de la friction antagoniste entre
la langue maternelle et la langue d’étude peut se poser de la manière suivante :
-
La
langue maternelle acquise par imprégnation depuis le ventre de la mère entraîne
un conditionnement de tous les organes impliqués dans la perception et la
production de parole maternelle : oreille (perception auditive), ensemble du
corps (gestuelle spécifique), organes phonatoires (larynx, pharynx, cavité
buccale), poumons (mus pour l’inspiration et l’expiration par des muscles
spécifiques).
-
La
langue étrangère d’apprentissage possède ses caractéristiques linguistiques et
musicales (prosodiques) spécifiques. Son assimilation exige un conditionnement
physiologique différent qui entre obligatoirement en conflit avec le
conditionnement profondément enraciné de la langue maternelle.
On
pourrait penser que la dimension « intellectuelle » de la langue d’apprentissage
puisse s’assimiler par le raisonnement. Il suffirait en fait d’apprendre les
règles spécifiques de fonctionnement, syntaxe, formes verbales, lexique...
Mais comment enseigner (apprendre) la dimension musicale (prosodique) spécifique
de cette langue d’apprentissage, à des apprenants physiologiquement profondément
conditionnés à la musique d’une autre langue ? Cela revient à exiger de leur
corps conditionné un fonctionnement anarchique. En fait ils ne peuvent que
calquer leurs productions en langue étrangère sur celle de leur langue
maternelle.
Il
suffit de penser aux centaines de muscles impliqués simultanément dans la parole
pour comprendre à la fois la difficulté de la tâche et le désintérêt des
linguistes qui connaissent la situation mais préfèrent l’ignorer parce qu’ils
n’ont pas les moyens de l’affronter. Il existe, pour chaque langue, un « schéma
corporel vocal » (1) que les méthodes d’apprentissage devraient pouvoir
enseigner au même titre qu’elles enseignent la description des langues.
Chacun est physiologiquement conditionné par sa langue maternelle, ce qui
implique une capacité perceptive réduite aux sons, rythmes, intonations de toute
autre langue , mais aussi une sorte de « sclérose » des organes impliqués dans
la production de parole dès qu’il s’agit de « dire » dans une autre langue.
Le
cerveau linguiste
C’est le cerveau qui gère notre fonctionnement physiologique lorsque nous
parlons, dans notre totale inconscience. C’est donc au cerveau qu’il est
nécessaire de d’adresser puisque c’est le cerveau qui commande simultanément
tous les organes de parole et assure leur coordination. S’adresser au cerveau
suppose que l’on ait accès à un minimum de connaissances sur son fonctionnement
:
-
Le
cerveau se compose de deux hémisphères (le gauche - HG, le droit - HD).
-
Chaque hémisphère joue un rôle spécifique dans la perception et la production
de parole. (Ils ne sont symétriques ni anatomiquement ni fonctionnellement).
-
HG
est plus impliqué dans le traitement des sons de parole et des intonations
linguistiques (accents, accentuations spécifiques de la langue).
-
HD
est plus spécialisé dans le traitement des intonations affectives qui expriment
par la parole l’état émotionnel du sujet.
L'expression de la langue et l'expressivité du sujet parlant constituent les
deux dimensions complémentaires et indissociables de la communication par le
langage. Ces divisions correspondent à l'investissement respectif de chaque
hémisphère cérébral (2) l'hémisphère gauche (HG) gérant majoritairement la
dimension "Expression" (lexico-grammaticale, syntaxique), l'hémisphère droit
(HD) régulant la dimension "Expressivité" (prosodique, kinésique).
Modalités de la communication et fonctionnement cérébral. (Alliaume & Hesling,
1998)
-
Les deux hémisphères cérébraux jouent donc, dans la perception et la production
de la parole, quelle que soit la langue considérée, des rôles essentiels et
complémentaires.
-
La
parole de l’hémisphère gauche isolé (HG), purement mécanique, perdrait son
pouvoir de communication humaine qui est la fonction même de la parole.
-
La
parole de l’hémisphère droit isolé (HD) serait une modulation sans langage
exprimant les émotions à la manière d’un animal familier.
-
HG
et HD entretiennent parfois, sous un même crâne, des relations conflictuelles
comme en témoignent les observations de patients au cerveau dédoublé (dont on a
séparé les deux hémisphères chirurgicalement). Il apparaît que HG « brime » son
jumeau et l’empêche de s’ extérioriser(3) .
-
Les méthodes d’apprentissage s’adressent majoritairement à une moitié de
cerveau (la moitié gauche) par le recours à l’explication analytique.
-
Le
fait de proposer des documents sonores (parole) en langue étrangère ne peut,
seul, répondre aux objectifs recherchés (apprendre la langue authentique)
puisque la parole étrangère est perçue par l’intermédiaire d’une oreille, (d’un
cerveau), conditionné à/par la langue maternelle. Les sons, rythmes, intonations
spécifiques de la langue étrangère passent par le filtre solidement constitué de
la langue maternelle. L’expression en parole « étrangère » se révèle être une
parole « étrange », constituée d’une langue étrangère portée par les
caractéristiques musicales et acoustiques de la parole maternelle.
Propositions
Pour enseigner la dimension prosodique, musicale, de la parole, sur laquelle
viendront se greffer les mots de la langue, il faut :
-
adresser à HD la dimension prosodique, musicale de la langue d’apprentissage,
porteuse des manifestations émotionnelles.
-
adresser simultanément à HG la dimension linguistique du message dans la langue
d’apprentissage.
Il faut aussi « court-circuiter » l’influence dominatrice de HG qui, en prenant
le meilleur sur HD concentre l’attention de l’apprenant sur le seul contenu
linguistique au détriment de la dimension prosodique.
Le
système que nous proposons en fin d’ouvrage (I-lang) (4), en maîtrisant les
contraintes évoquées ci-dessus, permet de mettre l’apprenant dans les meilleures
conditions de perception et de reproduction de la langue d’apprentissage.
Nous suggérons de donner aux méthodes de langues existantes une efficacité
qu’elles ne peuvent avoir en l’état en raison de leur non-prise en compte des
facteurs cérébraux brièvement évoqués dans ce texte. Il suffit, pour cela, de
filtrer sélectivement les données acoustiques adressées au cerveau des
apprenants, ce que nous savons faire.
Les
évaluations positives (5), tant dans le domaine de l’apprentissage qu’en
rééducation de certaines pathologies du langage confirment que notre conception
de la prise en compte du fonctionnement cérébral - quelle que soit la langue - est
primordiale. Les chapitres qui suivent proposent un inventaire des connaissances
concernant la parole, décliné sous toutes ses entrées, après le constat d’échec
relatif des méthodes pédagogiques actuellement en cours. Les dimensions
physiologique, acoustique, cérébrale sont successivement approchées, permettant
de proposer, en connaissance de cause, des pédagogies diversifiées en fonction
de l’âge des apprenants et de leur statut de débutant ou faux débutant. Enfin
une pédagogie du «cerveau total» s’appuyant sur les apport des neurosciences
sera proposée par l’intermédiaire du dispositif I-lang et de la communication
subliminale.
BIBLIOGRAPHIE
-
SOULAIRAC A., cité par CORNUT G., 1986- La voix, Que sais-je?, PUF, n°627.
-
CAMBIER J.,& P. VERSTICHEL., 1998.- Le cerveau réconcilié, Masson,
Paris.
-
CAMBIER J.,& P. VERSTICHEL., 1998.- Le cerveau réconcilié, Masson,
Paris.
-
Voir chap. 8.« I-lang - Perception subliminale » en fin d’ouvrage.
-
HESLING I., 2000.- Le rôle de l’hémisphère droit dans la perception et la
production de la parole, Thèse de Doctorat d’Université, UFR Langues, P.U.M,
Toulouse-Le Mirail.
|
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BIOGRAPHIE - Au sujet de l'auteure
Jacques Alliaume
Jacques Alliaume est
né dans un village de Charente Maritime (France) en Août 1939. Après des études
à l'Ecole Normale d'Instituteurs de La Rochelle puis à l'Université de Poitiers
il enseigne l'anglais à l'Institut Universitaire de Technologie de La Rochelle
puis à l'Université des Antilles Guyane (Fort de France-Martinique). Spécialisé
en linguistique et neurolinguistique, inventeur d'un système inédit de
rééducation de la parole (médaille d'or au salon international des inventions de
Genève), il participe à la mise en place de thérapies destinées à l'amélioration
des performances linguistiques de certains lésés cérébraux en langue maternelle
en même temps qu'à l'apprentissage des langues étrangères.
Le système repose sur la mobilisation simultanée des ressources de chaque
hémisphère cérébral.
Le champ des applications du dispositif i-lang ne peut que s'élargir dans
l'avenir pour peu que pédagogues et thérapeutes de la parole acceptent de
remettre en cause quelques idées reçues.
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Apprentissage des langues et troubles de la parole,
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