Sans domicile fixe
Ne crache pas sur le trottoir
Le trottoir est mon lit
Un lit précieux pour moi
Qui vit comme une souris !
Ce bel et bien moi,
Un sans domicile fixe,
Totalement en émoi,
Qui s'approche vers toi !
Dans ce monde de supplice,
J’ai la peur de partir
De ses souffrances sans fin
Pour pouvoir en finir
De cette vie sans parfum
Partir vers l'autre demeure
L’autre incertaine demeure
Qui risque de faire de moi !
Un éternel sans domicile fixe
A en mourir de chagrin
De ces nuits ont la belle étoile
Tel un sapin de Noël
Ma vie se dessèche sans fin
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Afrique
La terre des peuples
solidaires,
Solidaires dans
l’incertitude,
Dans sa grande solitude,
Solitude au goût amer,
Elle se déchire par les
guerres,
Elle se suicide toujours par
la faim,
Ne Sachant quand y mettre
fin,
L’humanité prend très peur,
Dans cette Afrique pleines de
terreurs,
Un ainsi grand continent de
la peur,
Ses quartiers sont dans la
torpeur,
Ses rues ne sont que misères,
Elle étend ses mains vers le
monde,
Mains cicatrisées et pleines
de sang,
Telle une veuve meurtrie,
Elle reçoit toujours des
miettes
Ses enfants s’exilent vers
l’occident,
Fuyant ce continent de
désespoir,
Humiliés pendant des siècles,
Ils sont incompris de
passants. |
Enfants soldats
I
Enfants adorant jouer au
ballon
Ils aiment bien jouer
Dans leur univers de pardon
Ils ne connaissent que la
joie
II
Parents les arrachant à la
vie
Cupides et insatiables
Ils font d’eux une boucherie
Dans leur lutte implacable
III
De conquête de ce pouvoir
Un pouvoir assis sur le sang
Sans pour autant les émouvoir
Et le faisant d’un cœur
conscient
IV
Conscient de détruire
l’avenir
De leurs enfants dans cet
horreur
Loin de vouloir les soutenir
Ils les éloignent du bonheur
V
Et les mères en sont agitées
Enfants criminels malgré eux
Ils n’arrivent plus à
s’arrêter
Nos villages sont malheureux.
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Clandestins
I
Désespérés du continent
Un continent de crise sans
fin
Qui fait d’eux de si grand
mécontent
Dans ce triste continent de
faim
II
Ils partent vers cet Europe
Continent de leur futur
bonheur
Qui décide de fermer ses
portes
Exprimant sa terrible peur
III
En laissant tout derrière eux
Ils partent dans
l’incertitude
Venant d’un monde de grande
torpeur
Ils y vont avec promptitude
IV
Tels condamnés dans un
couloir
Ce grand couloir triste de la
mort
Ils acceptent le destin sans
vouloir
Une acceptation de remords
V
Sort triste d’une Afrique
Qui voit ses enfants se
dispersés
Echangeant un regard
réciproque
Elle en est tout désabusée.
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