Et meurent les voix

par Joseph C. La Marche

Et meurent les voix

Joseph C. La Marche

Illustrations par Keenan Pilon

Roman

Fondation littéraire Fleur de Lys,

Lévis, Québec, 2025, 320 pages.

ISBN 978-2-89612-655-2

Exemplaire numérique : 7.00$

 

PRÉSENTATION

Alexandre Lapierre vocifère de toute sa force contre la déchéance culturelle et identitaire de son milieu. Il voit s’affaiblir le cadre de vie qu’il a connu et aimé, et qu’il a fait serment de défendre et de promouvoir. La société qu’il observe, où il vit et travaille, se décompose. Les belles traditions disparaissent. Les certitudes du passé se diluent, se perdent dans la masse majoritaire. Le domaine qui est le sien: la maison ancestrale, le jardin potager réduit, la terre laissée à l’abandon, participe déjà d’une époque révolue. Et la nouvelle génération ― ses collègues, ses élèves, ses enfants eux-mêmes ― adopte de son plein gré les idées du jour au mépris des vieilles valeurs. À chaque tournant de route, Alexandre se heurte à des nouveautés, toutes injurieuses à ses convictions; entre autres, celles nommées divorce, mariage mixte, intégration sociale, qu’il considère comme le prélude de l’assimilation.

 

Au travail, Alexandre est la plupart du temps en conflit avec le monde : collègues, parents, responsables administratifs ou fonctionnaires ministériels. Il n’a pas ‟la langue dans sa poche”, il parle à cœur ouvert, il n’hésite jamais à « casser les assiettes » pour la cause dont il se croit le dernier défenseur. Obstiné, dépourvu d’esprit de compromis, sourd aux conseils de ses associés et sûr de lui-même, il trouve toujours à se justifier. Il ne peut tolérer le fléchissement, il devient hargneux et il se répand en invectives contre son entourage trop accommodant. Pour lui, tous ses partis pris, si douteux soient-ils au regard d’autrui, sont acceptables à cause d’un intérêt supérieur, celui lié au patrimoine selon les principes sacrés qu’il a acquis chez les Compagnons, confrérie plus ou moins secrète qui l’a recruté dès ses débuts dans l’enseignement et à laquelle il s’est donné de tout cœur. À compter de ce jour, l’important était d’obéir aux sollicitations des ancêtres, aux voix des Ombres, de lutter pour sa collectivité dans le respect des traditions et des vertus de fidélité et de résistance, ces repères qui doivent orienter l’individu. À tout moment et en tout lieu, le grand combattant s’acharne à imposer ses vues. Mais c’est peine perdue. Malgré ses efforts héroïques, il ne parviendra pas à modifier le cours de la vie contemporaine, où il n’y a plus de place pour lui et ses convictions. Entre lui et le milieu, entre lui et ses enfants s’est creusé un gouffre.

 

Avec l’âge, et parvenu à la retraite, il a tendance à se retrancher dans le souvenir, dans le rêve ou dans la réflexion introspective, et cela, remarque-t-il, dans la mesure où il est démuni du pouvoir d’agir sur son milieu. ‟ Je me parle de plus en plus souvent à moi-même. ” Est-il aveu plus poignant? En fin de compte, au long d’une nuit exceptionnelle, où il effectue avec une lucidité implacable un ultime retour sur lui-même, et regarde en face la réalité, il ne peut que reconnaître l’échec de ses efforts et s’aviser que le mode de vie auquel il est attaché et qui se défait, est condamné à disparaître. Le vieux combattant, abattu, épuisé, ne peut se dérober à cette dure prise de conscience. Il va se retirer dans la vieille maison des Lapierre, son dernier lieu de sûreté. Mais lui sera-t-il accordé de faire face à l’avenir avec le regard de l’indifférence, dans le calme d’un repos bien mérité? Se peut-il qu’il se soit résigné à décrocher pour de vrai?
Et meurent les voix offre un témoignage pertinent sur la culture, sur l’identité et sur l’avenir d’une ethnie minoritaire submergée de tous côtés par une majorité écrasante.

 

La technique narrative du roman repose sur une alternance d’actions et de pauses où, par le moyen du retour en arrière et du monologue intérieur, sont mis en lumière les états d’âme du personnage principal et les épisodes marquants de sa carrière chaotique.

 

[ Lire le communiqué de presse ]

EXTRAIT DU CHAPITRE 1

Enfoncé dans son fauteuil situé dans l’angle mort du salon où il se sentait entouré et à l’abri, Alexandre tenait le journal sur ses genoux et feignait de lire tandis que son oreille, tendue avec grande intensité d’attention, recueillait les paroles offensives provenant de la pièce voisine.

― Of course I miss you too...

Il eut une de ses bouffées de chaleur.

La voix de Blanche en temps ordinaire rendait sur la corde sentimentale du père les plus douces harmonies, mais voilà que cette voix aux modulations chantantes et sublimes à son oreille empruntait des mots étrangers, introduisait dans le vénérable foyer une présence indésirable, pareille à une profanation. Sa fille crachait quant à lui dans un lieu sacré.

Brusquement, jetant de côté le journal, il leva les yeux et rencontra, accrochés au mur au-dessus de la table basse, dans le coin opposé de la pièce où se trouvait aménagée une sorte de galerie employée aux photographies de la famille Lapierre, le grand portrait encadré de ses parents et d’autres aussi, plus modestes et jaunis, ceux de ses grands-parents, de ses aïeux et aïeules, parenté qui se tenait endimanchée, sévère et fière, et dont la présence immuable avait apparence de veiller sur le foyer. Il regarda ardemment ces figures figées en qui était imprimée l’épopée d’individus tenaces, qui n’avaient pas l’habitude de courber l’échine, et dont le sang coulait dans ses veines et à qui donc il devait tout ce qu’il était.

Aussitôt, il sentit remuer en lui une émotion apparentée à la honte, une intense gêne, accompagnée du vif besoin d’exhaler son mécontentement contre ce qui se passait près de lui. Le mot du Professeur lui pesait: « Le combattant ne reste pas assis! » Il se ramassa, se leva avec peine, les deux mains aux bras du fauteuil et, mal d’aplomb sur ses jambes comme un homme pris de vertige, chancela un peu, trouva son équilibre, puis fit deux pas résolus vers les visages des trépassés. Il porta son regard anxieux à un portrait ovale qui se distinguait des autres par l’aspect grave de la figuration où posaient un homme dans la force de l’âge, moustachu, l’œil perçant, d’une sévérité intimidante, et une femme à la physionomie régulière, mais émaciée, comme usée : ses grands-parents Lapierre. Ils le fixaient de leurs yeux ardents. Alexandre éprouva leur poigne sur lui. « Tout est changé, » grommela-t-il avec une flamme intérieure mal contenue. « Oui, vous êtes un témoignage de survivance. Mais nous autres, on n’est qu’un témoignage de… de déchéance. » À ce déballage intérieur succéda un autre sentiment, plus extrême, et cela lui raidit les poings devant les vieux parents dont il avait l’impression de partager l’agacement et menaça de flamber en lui comme si son sang acquérait soudain la haute énergie d’un liquide combus-tible. Finalement, ayant laissé écouler quatre ou cinq secondes, il commença à retrouver le calme.

L’excès d’émotion ravalé, la vague de sang refluée, il revint s’affaler au fond du fauteuil et, par automatisme, sans raison dont il fut conscient, il se prit à examiner ses mains grandes ouvertes sur ses genoux. Ce n’étaient pas des mains délicates, et de cela il tirait fierté. Pendant un temps il continua à les regarder avec intérêt, puis avec respect, puis avec une sorte de vénération.

Il voyait des mains appartenant au lignage Lapierre, d’épais-ses mains paysannes qui portaient les marques du labeur, et dont le dessus était sillonné de grosses veines bleues qui en accroissaient l’apparence de vigueur, des mains d’ouvrier aux doigts courts et boudinés, les mains de son défunt père. Des mains à l’image de notre race, pensa-t-il.

Le reste de l’homme, par ailleurs, appartenait clairement à l’époque actuelle; son visage, poupin, visiblement empâté, reflé-tait l’image de celui qui a passé sa vie à l’intérieur, dans un métier où prédomine le travail intellectuel. Il affichait une expression satisfaite, presque enfantine, commune aux hommes que l’on dit « instruits ».

Ses dons et sa formation lui avaient fait une âme ambi-tieuse, donné le goût des choses mondaines, éclatantes, où sa pensée s’était maintenue avec obstination. Une inébranlable confiance en soi se manifestait à son allure et à sa voix, carac-téristique native, mais accrue en plus par d’admirables succès, autant sociaux que professionnels. Cet homme avait atteint des hauteurs!

Ses réussites, il les repassait d’un esprit fier, nostalgique souvent. Sa passion démesurée pour se signaler l’avait poussé très haut et très vite; son caractère absolu et prompt, cependant, l’avait précipité sur les récifs, humilié, l’avait mis en péril à la manière d’un voilier d’enfant charrié puis rejeté par le caprice des eaux en crue. Les souvenirs qu’il conservait étaient complexes, tissés d’enchantement et de détresse, exactement à la mesure de sa grandeur et de ses fragilités très humaines.

Il avait vécu sous l’emprise d’une passion à double fond. Il y avait eu la volonté de parvenir à tout prix, le désir de paraître et de diriger et même de dominer, mais il y avait autre chose. Alexandre, fort de son tempérament de chef en même temps que façonné à la flamme de l’ardeur patriotique, avait œuvré aussi par désir d’entraîner son monde avec lui en des lieux de pouvoir, dans l’intérêt de ses enfants et de sa collectivité; dans cette haute entreprise, il traduisait au plus haut degré la fierté de son sang, la fidélité au passé, l’amour du patrimoine. Ces belles vertus! Qu’il avait peiné à y accrocher les esprits! Tâche dure, mais il en avait reçu la mission.

La mission! Elle lui avait coûté. La controverse l’avait accompagné tout au long de sa carrière en raison de ses convic-tions, de même que de sa force de caractère et de ses manières tranchantes, lesquelles avaient provoqué des conflits, des disputes, des affrontements dont l’aboutissement s’était le plus souvent soldé par des déplacements subits et de nouvelles fonctions ailleurs. Il fut apparemment inconscient de la petite famille meurtrie qu’il trimbalait avec lui.

Le divorce l’avait frappé après une cohabitation partagée d’abord, puis correcte, mais indifférente. Aujourd’hui, il vivait avec sa fille auprès de lui. (Cette dernière, sa formation pédagogique étant acquise, nourrissait l’espoir de s’assurer un poste d’enseignante pour la prochaine année scolaire.)

Sa conjointe, « mon amère douce-moitié » comme il disait à l’époque de la rupture, masquant par ce mot d’esprit sa propre aigreur, avait tout essayé pour freiner ses penchants et faire de lui un partenaire stable, un père dévoué. Lui, comme par réflexe de son espèce, s’était pour ainsi dire battu contre elle avec les armes de l’inattention et de l’absence, tirant avantage des marges de liberté qu’il pouvait s’offrir, ayant sans cesse le regard tourné sur l’étendue à traverser, sur le rivage nouveau à toucher, l’esprit et le cœur tendus vers les contacts qu’il estimait plus que béné-fiques, essentiels de fait, à la mission. Les ports qu’il avait visés avec tellement d’audace et atteints à force d’insistance, à travers tempêtes et hostilités, brillaient à ses yeux de voyageur comme autant d’étoiles dansantes, ils portaient le nom de succès, de pouvoir, de réputation. L’attirance de l’avancement social et professionnel au cours des années agit intensément sur son esprit, comme sur un métal la force attractive d’un champ magnétique.

Après que Georgette eut perdu toute espérance et cédé à l’évidence que l’ardeur de son mari se porterait toujours ailleurs que sur elle et que sa vie avec ce bourlingueur ne serait jamais autre chose qu’un éternel périple, elle posa enfin le geste concluant pour mettre un terme aux apparences conjugales: elle initia la requête en divorce. Ce fut pour elle un point de crise où il entra une longue réflexion, un tournant dans lequel elle ne s’engagea qu’à la suite d’un tumultueux débat intérieur.

Elle avait découvert de bonne heure dans leur vie de mariage que son partenaire n’était pas de la manière dont elle l’avait imaginé; il dispensait avarement les sentiments qu’il éprouvait pour elle, semblait être dominé par une préoccupation plus entraînante que leur amour, et qu’elle associa à des convictions particulières, situées en dehors et au-delà de la vie ordinaire. Bref, il poursuivait un fantasme qui supprimait la famille, comme s’il fût touché par une sorte d’anesthésie pour tout ce qui ne se rapportait pas à ses buts. Et elle, de son côté, n’avait pu trouver le moyen de « faire le pont sur le gouffre de silence » que leurs intérêts divergents, leurs ambitions respectives, creusaient chaque jour entre eux; elle ne disposait d’aucune arme pour l’arracher à la monomanie à laquelle il vouait le plus clair de son temps et de son énergie.

Elle n’était pas sourde au langage de cet homme empressé à l’action dont elle avait retenu les croyances sur le plan intellectuel sans pour autant en participer affectivement, ni dédaigneuse du magnétisme de l’ambition sur le cœur humain, ni insensible surtout aux effets nocifs sur les enfants de l’échec conjugal. Elle finit pourtant par conclure qu’elle était incapable de subordonner plus longtemps ses désirs au train de vie d’un type aussi aven-tureux; elle touchait à l’âge où elle devait se décider une fois pour toutes: elle avait besoin d’autre chose que le rôle d’arrière-plan, de dépendance, auquel se proposait de la tenir attachée la mentalité rigide d’une ère révolue, d’autant plus qu’elle souhaitait âprement à ce moment de sa vie se tailler une carrière; c’était pour elle un point d’arrivée alléchant et qu’elle tenait pour indis-pensable à son accomplissement en tant que personne. Pour y parvenir, il eût fallu que la famille pût s’amarrer quelque part en permanence. Elle avait toute raison de croire qu’en restant liée à un homme de la trempe d’Alexandre, cela serait toujours hors de sa portée; c’était devenu une évidence qu’avec lui il n’y aurait pour elle et les enfants qu’une existence composée de différends professionnels et de départs précipités. Sa vie avait pris une forme qui n’était pas celle dont elle avait rêvé en épousant cet homme, qui n’était pas le mari qu’elle avait cru avoir. En dernière analyse, une résolution s’était bel et bien affermie dans son esprit: c’était le refus d’en passer plus longtemps par toutes les volontés de ce maître!

Ils étaient, les Lapierre, comme dans un bateau qui allait d’une crise à l’autre, d’une tempête à l’autre, triste embarcation avec Alexandre debout aux commandes et le reste de la famille en passagers captifs, opprimés, impuissants à jeter l’ancre où leur destin les convoquait. Les époux possédaient chacun une vue différente sur l’avenir; bref, ils ne regardaient pas dans la même direction. Au jugement de Georgette, c’était devenu une situation inarrangeable.

Quand, lui, comprit où en était rendu son état conjugal, il fut en réalité pris par surprise parce que la possibilité de divorce ne l’avait jamais effleuré: le divorce n’était pas une réalité de son aire culturelle, ce parjure était une idée d’autre part, une invention étrangère selon laquelle « pour le meilleur et pour le pire » n’est point parole d’évangile. C’était là une situation qu’il n’avait pas prévue qui put arriver dans son foyer à lui. Passé le premier choc causé par la demande de Georgette, une pique d’amour-propre dicta son comportement: il resta sur sa ligne, refusant d’engager toute discussion à ce sujet, c’était lui, le mari, qui gouvernait la barque familiale, il n’était pas d’humeur à céder sa place ni à se remettre en question, et du reste, il avait bien d’autres choses en tête à cette époque-là.

 

 

AU SUJET DE L'AUTEUR

Joseph C. La Marche

 

Joseph C. La Marche a vu le jour et a grandi dans une communauté nord-ontarienne où il vit en situation minoritaire, sans pour autant s’en sentir complexé. Enfant, puis adolescent, il n’a jamais connu le dépaysement, le sentiment d’être un étranger ni l’expérience d’être traité en inférieur. Son quartier l’en a protégé, avec son église, ses écoles et ses petits commerces, et avec le réseau habituel de camarades issus de même souche que lui. Il a poursuivi des études universitaires en français et a reçu une formation pédagogique. Il a fait carrière de prof dans l’enseignement secondaire. Parvenu à la retraite, il profite de loisirs tels que le jogging et le yoga. Il prise l’exercice physique allié à l’activité du cerveau. Il manipule les cartes du tarot par curiosité et pour son seul amusement. Son cœur s’émeut devant les outrages infligés à la nature et, à l’âge avancé, sa pensée se tourne de plus en plus vers les grandes questions de la métaphysique ― d’où je viens, pourquoi je suis ici, où je m’en vais? D’aucuns pourraient croire qu’il est « vieux jeu », appartenant à une époque révolue, parce qu’il préfère l’intelligence humaine à celle dite « artificielle », les animaux aux machines, la pâte concrète à la réalité virtuelle. Il prend plaisir à la sensation de tenir un livre de format papier dans ses mains, sans jeter la pierre aux partisans de l’espace numérique. Parmi les écrivains avec lesquels il entretient par la lecture un lien affectif, il tient en estime particulière les géants du roman français du 20e siècle.

Il écrit pour son plaisir, mais aussi en réponse à une exigence intérieure. L’œuvre littéraire qu’il médite et élabore depuis une vingtaine d’années comporte romans, nouvelles, poèmes. En 2019 a paru chez Fondation littéraire Fleur de Lys son récit allégorique Le loup gris et en 2021 un roman semi-autobiographique intitulé Ce qui arrive dans une maison. En 2023, ce fut La forteresse blanche.

Le nom Joseph C. La Marche est un pseudonyme.

 

 

Du même auteur

Le loup gris
Joseph C. La Marche
Illustrations par Keenan Pilon
Récit allégorique
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2019, 128 pages.
ISBN 978-2-89612-571-5
Exemplaire numérique : 7.00$

Cliquer ici pour en savoir plus

 

Ce qui arrive dans une maison

Roman

Joseph C. La Marche,

Fondation littéraire Fleur de Lys,

Lévis, Québec, 2021, 368 pages.

ISBN 978-2-89612-609-5

Exemplaire numérique : 7.00$

Cliquer ici pour en savoir plus

La forteresse blanche
Roman
Joseph C. La Marche
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, octobre 2023
220 pages.
Exemplaire numérique : 7.00$

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