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Par delà nos cultures et nos différences
Une femme africaine dans le monde
des
affaires internationales
JOSIANE COINTET
Affaires internationales, autobiographie,
Fondation littéraire Fleur
de Lys
Laval, Québec, Canada, 2005, 160
pages.
ISBN 2-89612-113-7 /
978-2-89612-113-7
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Josiane Cointet
France
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COUVERTURES
Par delà nos cultures
et nos différences
Une femme africaine dans le monde des
affaires internationales,
Josiane Cointet, Fondation littéraire Fleur
de Lys.
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PRÉSENTATION
Par delà nos cultures et nos différences
Une femme africaine dans le monde des
affaires internationales,
Josiane Cointet, Fondation littéraire Fleur
de Lys.
Prise au piège des choses de la vie très tôt dans ce
Paris où je suis née d'une mère Martiniquaise et
d'un père Guinéen (Conakry) d'une famille de neuf
enfants, j'ai mené seule un combat pour préserver
mon existence et mon indépendance que je voulais
emprunts de bonheur et de réussite. Dans ce combat,
la solitude et le courage se sont révélé être un
véritable tremplin.
En 1965, très jeune et mère de trois enfants, j'ai
purgé trois années de détention politique dans les
geôles du célèbre camp «Boiro » à Conakry (Guinée)
pour avoir eu le seul tort en tant que femme, de
suivre la carrière d'un des plus éminents et riches
hommes d'affaires de ce pays.
Sortie de la galère, j'ai embrassé une carrière de
consultante internationale qui m'a conduite à vivre
des moments passionnants tout au long de mes
multiples voyages à travers l'Afrique, l'Europe et
Canada, ponctués de joies et de peine
profondes dans ce milieu masculin où je faisais
figure de pionnière.
Ce sont quelques-uns parmi les plus poignants de ces
vécus professionnels que je raconte pour finir par
déboucher sur huit années d'un procès au Sénégal
gagné au prix d'une implacable détermination, une
justice « non feinte» et la persévérance d'un homme
de droit qui a cru en mes capacités, à mon intégrité
et mon engagement professionnel envers l'Afrique.
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EXTRAIT
Par delà nos
cultures et nos différences
Une femme africaine dans le monde des
affaires internationales,
Josiane Cointet, Fondation littéraire Fleur
de Lys.
Préface
J’ai toujours pensé que ma vie avait quelque
chose de magique, de captivant, d’atypique,
susceptible de capter la sensibilité, du
lecteur, par ce vécu ponctué de joies et de
peines profondes, de ma petite enfance à
l’âge adulte.
Ce livre relate des événements particuliers
qui ont jalonné certaines périodes de ma
vie, de ma plus tendre enfance à l’âge
adulte, plus ou moins heureux et restés
définitivement gravés dans ma mémoire.
Ces événements ont largement contribué à
forger mon caractère, à développer mes
aptitudes professionnelles, à faire de moi,
la femme que je suis devenue dotée d’une
volonté féroce d’aller toujours plus loin,
de ne jamais céder au découragement, et
traverser avec courage les vicissitudes qui
jalonnent chaque destin.
Mes enfants et mes amis m’ont encouragé à
relater ces quelques événements forts, et
c’est à eux que je dédis cet ouvrage.
Je veux espérer que ceux qui m’ont connu et
ont participé, un tant soit peu, à ces
événements, puisse apprécier et reconnaître
la franchise avec laquelle j’ai pu relater
ces faits.
Dans ce livre, je dévoile une partie intime
et importante de ma vie. Il fallait que j’y
parvienne pour libérer ma conscience et
transmettre un message chargé d’expériences
à toutes les femmes d’une nouvelle
génération qui veulent évoluer dans les
affaires internationales.
* * *
Par delà nos cultures et nos différences
Père était d’origine Guinéenne de la région
de Boffa. À cette époque, la Guinée était
une colonie française, et la région de Boffa
fut marquée par une forte pénétration
religieuse inculquant aux habitants une
docilité et une obéissance envers le
catholicisme qui révoltait mon père. Il
décida de prendre le maquis après avoir
minutieusement préparé cette évasion. Il
désirait atteindre la France par des chemins
détournés, il entrepris son périple par le
Sénégal, pays frontalier pour atteindre la
France sur un cargo à destination de la
France, avec pour seul bagage une vieille
valise de mon Oncle dans laquelle il avait
entassé çà et là quelques vêtements légers
et objets chers à son cœur ; il fallait
tenter l’aventure ; il le fit et voguait
vers son destin.
Le voyage fut pénible, ponctué d’escales que
devait observer le cargo. Lorsque la terre
française lui apparue, il crut d’abord à un
mirage, à un rêve qui l’avait tant de fois
habité. La réalité se dressait devant lui,
belle, majestueuse, pleine de promesses et
d’avenir. Il s’accrocha à ce destin et fit
un vœu.
Sa nouvelle vie commençait et ce voyage à
travers les mers lui donna le pied marin. Il
décida, de s’engager dans la marine pour
découvrir la beauté de ce monde. Pendant des
années, il sillonna les mers. Sa culture de
monde nouveau avait fleuri au fil de ces
années. Il se sentit prêt pour poser ses
bagages et découvrir cette terre française.
Il était loin de se douter que cette terre
deviendrait son attache, sa terre d’asile,
et que cette France occupée lui procurerait
joies et plaisirs.
C’est dans cette France occupée et par pur
hasard qu’il rencontra ma Mère qui venait de
quitter sa Martinique natale profondément
marquée par la perte cruelle de ma
Grand-mère paralysée durant de longues
années. Ma Mère sortait de dures épreuves,
et tout comme mon Père avait décidé d’une
nouvelle vie vers Paris et son destin devait
croiser celui de mon Père.
C’est au cours d’un bal organisé à
l’occasion du mariage de sa cousine qu’ils
se rencontrèrent. Ce fut le début d’une vie
nouvelle ponctuée d’un mariage et de
naissances successives, Simone, Paulette,
Raymond, Henriette et moi auxquelles
suivirent Maurice, Aréna et Aminata.
Je n’ai pas été une enfant gâtée, je n’ai
pas eu une enfance dorée, nous étions trop
nombreux et ma Mère avait bien trop de
tâches ménagères dans ce Paris occupé des
années quarante. Nous étions sans différence
d’âge excessive. J’avais sept ans lorsque
nous emménageâmes dans le 13ème
arrondissement de Paris rue de la fontaine à
mulard. Bien que ma sœur Henriette, mon
aînée d’un an, restât par la force des
choses ma confidente, nous faisions bande à
part. Je décidai de créer mon propre
univers. Elle avait ses amies et moi les
miennes, car nous étions, en tout point,
différentes. Je me pris donc en mains malgré
mon très jeune âge gagnant une véritable
autonomie, gérant seule ma vie d’enfant.
Je nourrissais une tendre affection pour une
vieille dame qui habitait l’étage inférieur.
Je venais souvent m’asseoir à ses côtés et
lui racontais mes mésaventures d’enfant.
Elle était pour moi une seconde Mère. Je
prenais place dans un grand fauteuil couvert
de tapisserie verte où je disparaissais dans
les coussins devenus moelleux par l’usure.
Mes mains, posées fermement sur les
accoudoirs me sauvaient d’une chute plus
profonde. Son visage rayonnait de m’avoir à
ses côtés et elle se perdait à me donner des
conseils qui prenaient des allures de folles
diatribes. Elle était mon baume, mon guide,
mon assurance.
Elle aimait se souvenir ses périodes de
jeunesse et lisait toute la journée de
vieilles lettres de sa famille qui
finissaient par s’entasser sur un vieux
tapis en laine et sur les guéridons près de
la table basse. Il m’arrivait de la
surprendre, j’avais l’impression qu’elle
rêvait dans ces moments d’intenses souvenirs
qu’elle revivait, à sa manière, dans ce
fauteuil à bascule canné, la tête renversée.
Je poussais doucement la porte qu’elle
laissait ouverte, le bruit la faisait
sursauter et elle revenait à la triste
réalité. Son visage, en l’espace d’une
seconde, devenait sombre et s’éclairait
subitement à ma vue pour reprendre le cours
de cette bien triste réalité du moment
qu’était la sienne.
Elle faisait des efforts pour masquer
l’envie de repartir dans ses rêves qui la
déconnectaient de toute réalité et feignait
de reprendre le cours normal d’une vie
monotone. Elle me gratifia d’un sourire pour
esquiver le dérangement que je lui imposais.
Nerveusement elle se mit à chercher son
porte-monnaie et inscrivit sur un vieux
morceau de papier la liste des provisions
que je devais acheter.
C’était pour moi un véritable bonheur, me
sentant responsable, je partais en chantant
chez l’épicier du coin. Au retour elle me
gratifiait de quelques sous qui
contribuaient à mon indépendance financière.
Mon père travaillait aux services des eaux
de la ville de Paris sur le boulevard
Kellermann près de la cité universitaire non
loin de notre domicile. J’aimais cet endroit
calme sentant la feuille en toute saison où
il faisait bon se promener sur les hauteurs
de la contre-allée, un endroit merveilleux
propice à mes rêves d’enfants ; Souvent je
m’accoudais seule sur les rebords en ciment
et attendais mon père en regardant passer
les véhicules qui circulaient à vive allure
sur ce tronçon.
Père était un homme d’une grande fierté
respecté de son entourage ayant un sens
profond de la famille. Il ne sortait jamais
sans chapeau et s’habillait de costumes
faits sur mesure. Je l’aperçus à la hauteur
du pont et courus vers lui. Ensemble nous
nous rendions au café du coin où
l’attendaient ses collègues de travail.
J’étais son centre d’attraction, sa reine
d’un jour, sa joie du moment. Je quittais
cette joyeuse atmosphère pour retrouver mes
flâneries par le square de la Porte d’Italie
où avait lieu chaque année la distribution
des prix.
Je n’étais pas une brillante élève ; pour
moi, l’école n’était pas une obligation
comme d’aucuns le concevaient.. J’étais
souvent plongée dans mes pensées pendant
certains cours, et ce n’est que beaucoup
plus tard que je pris conscience de cette
valeur inestimable qui m’ouvrit toute grande
les portes d’une véritable indépendance. Je
fomentais sans cesse de nouveaux plans pour
découvrir de nouveaux univers, et, fidèle à
moi-même, avais choisi de vivre ces
merveilleux moments en toute intimité.
Ma mère était en attente d’une proche
maternité dans un état de grande fatigue.
Rentrés de nos cours, nous faisions les
dernières courses et profitions pour
retrouver nos copines et goûter à quelques
sucreries.
Le jour tant attendu arriva. Je vivais ces
moments comme un véritable cauchemar. Nous
étions dans l’obligation de rentrer au
centre « denfert-rochereau ». En fait,
c’était une sorte de pension pour familles
nombreuses. Les cours nous étaient dispensés
dans les écoles avoisinantes du centre.
Cette douloureuse coupure d’avec nos
habitudes, nos amis, notre univers nous
laissait un goût amer. Nous étions tous si
jeunes, nous nous sentions perdus. Nous
avions déjà connu cet endroit lors de la
naissance de Victor, mais ce second séjour
me marqua plus profondément. J’avais
l’impression d’être arrachée aux miens, à
ceux que j’aimais, que ce monde n’était
qu’injustice.
Ma grande sœur et moi occupions le même
dortoir. Nous avions chaud au cœur de
pouvoir être ensemble dans cette épreuve
malgré nos différends.
Un matin, de bonne heure, je me mis à la
recherche de mon jeune frère Victor. La
garderie des tout jeunes occupait le
rez-de-chaussée du bâtiment. Je me mis à
dévaler les escaliers en colimaçon et
découvris des enfants dans une pièce
encadrée de surveillantes. Je m’arrêtai net,
et mon regard parcourut la salle. Je me
sentais infiniment triste lorsque, promenant
mon regard, j’aperçus Victor seul au milieu
de ce petit monde, recroquevillé dans un
coin. Il était apeuré par tous ces bruits et
ne comprenait pas ce qui lui arrivait. De
grosses larmes ruisselaient sur son visage.
Victor, Victor dis-je, c’est Josiane, viens
mon chéri ! Il leva les bras vers moi à cet
appel. Mes larmes coulaient et embuaient
tout mon visage. Puis, dans un élan général
d’affection, tout le personnel se
rassemblait autour de nous. C’est mon petit
frère répétais-je, c’est mon petit frère.
C’était un moment de pur bonheur. La
séparation fut douloureuse, mais je revins
très souvent jusqu’à notre sortie du centre.
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BIOGRAPHIE - Au sujet de l'auteure
Josiane Cointet
Prise au piège des choses de la vie très tôt
dans ce Paris où je suis née d'une mère
Martiniquaise et d'un père Guinéen (Conakry)
d'une famille de neuf enfants, j'ai mené
seule un combat pour préserver mon existence
et mon indépendance que je voulais emprunts
de bonheur et de réussite. Dans ce combat,
la solitude et le courage se sont révélé
être un véritable tremplin.
En 1965, très jeune et mère de trois
enfants, j'ai purgé trois années de
détention politique dans les geôles du
célèbre camp «Boiro » à Conakry (Guinée)
pour avoir eu le seul tort en tant que
femme, de suivre la carrière d'un des plus
éminents et riches hommes d'affaires de ce
pays.
Sortie de la galère, j'ai embrassé une
carrière de consultante internationale qui
m'a conduite à vivre des moments
passionnants tout au long de mes multiples
voyages à travers l'Afrique, l'Europe et
Canada, ponctués de joies et de
peine profondes dans ce milieu masculin où
je faisais figure de pionnière.
Ce sont quelques-uns parmi les plus
poignants de ces vécus professionnels que je
raconte pour finir par déboucher sur huit
années d'un procès au Sénégal gagné au prix
d'une implacable détermination, une justice
« non feinte» et la persévérance d'un homme
de droit qui a cru en mes capacités, à mon
intégrité et mon engagement professionnel
envers l'Afrique.
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