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Les livres de Julienne Mercier Cliche

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La naissance d'un jardin nordique

« À fleur d'eau » inc.

Julienne Mercier Cliche

Récit vécu - Environnement

 

Le rêve de la fille du Nord

Autobiographie,
Julienne Mercier Cliche
L'ABC de l'édition,

Rouyn-Noranda, Québec,
2007, 376 pages.

Plongeon dans les mémoires
d'une arrière-grand-mère !
Julienne Mercier Cliche
Histoire vécue

 

Julienne Mercier Cliche raconte...

[ Du même auteur  ]

 

Plongeon

dans les mémoires

d'une arrière-grand-mère !

Julienne Mercier Cliche

Histoire vécue


Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2017, 438 pages.
ISBN 978-2-89612-541-8
 

Couverture souple couleur

Format 6 X 9 pouces

Reliure allemande

Illustré - Photo d'archives

 

Exemplaire papier : non disponible : non disponible : non disponible : 39.95$ (Canada)

 

Exemplaire numérique (PDF) : 7.00$

 

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COUVERTURES

 

Plongeon dans les mémoires d'une arrière-grand-mère
Histoire vécue, Julienne Mercier Cliche,
Collection Le Peuple en écriture - Fondation littéraire Fleur de Lys

 

 

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PRÉSENTATION

 

Plongeon dans les mémoires d'une arrière-grand-mère
Histoire vécue, Julienne Mercier Cliche,
Collection Le Peuple en écriture - Fondation littéraire Fleur de Lys

 

Julienne Mercier Cliche est née en 1933, à Saint-Samuel du lac Drolet, en pleine crise économique. En 1936, sa famille est déménagée en Abitibi, dans ce coin de pays qui selon les dirigeants offrait une perspective d’avenir qui permettrait à toute la famille d’espérer des jours meilleurs.


Un père malade, une famille nombreuse est un véritable défi pour les nouveaux arrivants. Elle vous fera découvrir sa famille, les joies et les difficultés qu’ils ont rencontrées, les rêves qu’elle a caressés.


À 72 ans, elle apprend à travailler à l’ordinateur et se met à l’écriture. Son troisième livre, « Plongeon d’une arrière-grand-mère » est un recueil inestimable de souvenirs et démontre bien qu’avec la détermination et le courage il est possible d’aller de l’avant pour se réaliser.


Maman a aujourd’hui 84 ans, elle vit avec mon père dans un endroit où plusieurs personnes ont eu à lutter chacun à leur manière pour atteindre l’âge de la retraite.


Merci Maman!


Ta fille qui t’aime,


Suzanne

 

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EXTRAIT

Plongeon dans les mémoires d'une arrière-grand-mère
Histoire vécue, Julienne Mercier Cliche,
Collection Le Peuple en écriture - Fondation littéraire Fleur de Lys

 

PRÉFACE

Ce livre vous racontera les expériences vécues depuis ma plus tendre enfance, incluant quelques révélations vécues dans mon implication pour la réalisation du Parc botanique « À fleur d’eau » inc.


J’ai ressenti un grand besoin de dévoiler les aspects de ma vie qui avaient fait de moi une heureuse mère de famille de six enfants. Je venais d’avoir 80 ans lorsque j’ai dû envisager la dure réalité du vieillissement.
Vieillir n’est pas une maladie. Accepter de renoncer à une vie très active comporte une vision plus sombre du vécu quotidien, pour arriver à fonctionner avec une certaine perte d’autonomie.


La vie nous a formés à partir de toutes les expériences vécues; elle a été un moule dont on ne peut nier l’existence, même lorsque l’âge nous oblige à délaisser chaque jour certaines façons de faire qui ont été la joie de notre vécu tout au long de notre vie.


À 17 ans, j’ai épousé un homme qui m’offrait une perspective de la vie à deux qui semblait être la meilleure option pour me rendre heureuse. Une vie simple sur une petite ferme où la venue d’une belle famille comblerait mes jours. La perspective d’un avenir sur une ferme n’était pas celle qu’avait envisagé mon mari, pour lui qui aimait travailler en forêt et surtout, être camionneur. Après quelques années d’expérience, il a fallu se rendre à l’évidence; la terre ne répondait pas aux besoins nécessaires pour faire vivre notre famille. Nous sommes déménagés à Rouyn-Noranda pour le travail.


Mon mari, fils d’une grande famille de 19 enfants vivants, dont trois sont morts en bas âges, a lui aussi été confronté à la vie difficile des nouveaux arrivants, à Mont-Brun, en 1935. Il a dû quitter l’école très jeune pour apporter son soutien à ses parents pour les travaux sur la ferme et dans les chantiers à 15 ans pour subvenir monétairement au vécu de la famille.


Au moment où j’écris ces lignes, lui a 87 ans et moi 83 ans. Nous vivons dans une résidence pour personnes âgées, la Résidence Saint-Pierre, chacun dans notre logement parce que les circonstances dues à ses difficultés de santé ne nous permettait plus de vivre dans le même logement. On lui a déclaré un cancer en 2004, il est devenu Alzheimer en 2012 et est sourd depuis quelques années. Suite à ces difficultés, je suis devenue son aidante naturelle en 2013.


J’ai dû être hospitalisée en septembre 2015 et trois médecins m’ont déclarée inapte à continuer de m’occuper d’un grand malade. Je continue de l’aider encore en ce qui concerne les à-côtés nécessaires à son mieux vivre au quotidien en m’occupant de son lavage, en lui apportant mon soutien et en m’assurant du suivi par le CLSC en tout temps. Ayant en main une tablette sur laquelle je reçois l’horaire des soins apportés chaque jour par la présence d’intervenants qui assurent son entretien en lui rendant visite 16 fois par semaine: deux fois chaque jour, plus une fois le mardi et le samedi pour un grand bain. Nous avons la chance de prendre nos repas et passer la soirée ensemble. C’est une solution qui nous facilite la vie.


Merci à ceux qui m’ont tendu la main pour la réalisation de ce livre.

Lucie Gaudet
Suzanne Cliche

 


Fuguer à 80 ans
Donnez-moi, donnez-moi de l’oxygène!
Un hiver qui n’en finit plus de finir…


L’âge qui fait sa marque un peu plus chaque jour… La vie du couple qui dérive lentement vers un mal de vivre que lui rappelle tout son corps assailli par l’usure. L’isolement légendaire des couples âgés. L’éloignement et l’abandon de ceux qu’on aime.


Je n’en peux plus! Au secours! À l’aide!


La dernière rencontre au restaurant, avec mon groupe de femmes, m’informe qu’il existe une ressource pour assister les personnes qui ont besoin d’aide.


À chacune de nos rencontres, une conférencière est invitée pour faire connaître son implication en relation d’aide dans différents domaines de la société. Cette fois, il a été question des difficultés vécues par les couples. Elle nous a informés sur l’endroit où aller pour trouver du réconfort en situation de détresse.


J’ai retenu cette façon d’avoir de l’aide, car je sentais que j’étais sur le point d’exploser… Donc, j’ai plongé avec beaucoup de fébrilité dans une démarche qui m’amènerait vers une façon de vivre une vie plus sereine pour mes vieux jours.


Dring! Dring! J’appelle… Une personne me répond :


— Comment puis-je vous aider ?


Après avoir répondu à quelques questions simples, je lui dis :


— J’ai besoin d’aide…


Elle me dit :


— Je vous envoie un taxi tout de suite.


Un événement simple qui a déclenché chez moi une grande inquiétude…


Lorsque l’infirmière a communiqué avec mon mari, pour lui donner la date où il devait se faire enlever la cataracte, il lui a dit :


— Je ne veux pas être opéré.


Je connaissais bien la cause de son refus; ça le rendait nerveux de recevoir même une simple piqûre. Il a 84 ans, il n’a pratiquement pas été malade de sa vie, sauf pour le traitement d’un cancer de la prostate en 2004, qui a nécessité un séjour de deux mois à « La Fondation québécoise du cancer de Montréal » où je l’ai accompagné pour le suivi de ses 36 traitements en radiothérapie, à l’Hôpital général de Montréal.


J’étais juste à côté de lui quand le téléphone a sonné; lorsqu’il a répondu qu’il ne voulait pas se faire opérer. Je lui ai demandé de bien vouloir me laisser parler à l’infirmière et m’assurer de bien noter la date qui était prévue pour cette intervention. Il m’a passé le téléphone sans discuter.


Celle-ci m’a donné la date du rendez-vous et je lui ai dit : « Je prends la situation en main, je ferai l’impossible pour le convaincre de l’importance de subir cette opération et l’amener à réaliser quelle serait sa vie s’il perdait la vue. » Plusieurs expériences vécues m’ont permis de l’aider dans cette démarche.


Mon inquiétude se situe à un autre niveau : Il me sera difficile de le convaincre de suivre les recommandations du médecin et j’appréhende déjà ses réactions. Il n’en fera qu’à sa tête, c’est son genre, nous vivons ensemble depuis 62 ans.

Intervention chirurgicale (cataracte)

Finalement, mon mari a subi une intervention chirurgicale, lundi, le 18 mars à 14 heures dans l’œil gauche, pour une cataracte. (Une opacification responsable de la baisse progressive de la vue, au début accompagnée de gêne à la lumière (photophobie). Cette baisse de la vision peut être rapide, « quelques semaines, à cause d'un traumatisme ».


Suite aux recommandations du médecin, l’infirmière m’a remis les instructions pour faire le suivi nécessaire après cette opération qui est considérée comme bénigne, pour obtenir une guérison sans problème.


De mon côté, j’ai de grandes craintes lorsque les yeux sont menacés de quelques façons que ce soit. Je sais que mon conjoint est très impulsif et qu'il se croit infaillible… « Avec lui », il n’y a jamais de problèmes, en apparence seulement, car je sais très bien qu’il appréhendait cette opération; la preuve, il ne voulait pas y aller.


Moi qui ai été en contact avec des handicapés visuels, lorsque je travaillais au Centre de jour « Arc-en-ciel » comme éducatrice, j’ai connu des personnes qui avaient perdu la vue suite à différents accidents de la nature au cours de leur vie. J'ai eu l’opportunité d’entendre des réflexions de certaines personnes devenues aveugles me dire qu’ils n’avaient jamais été capables d’accepter un tel handicap.


Le grand jour arrive, mon mari est opéré aujourd’hui. Jacques, notre fils aîné, nous accompagne. Nous nous rendons à la centrale des rendez-vous de l’Hôpital Youville vers 11 heures. On nous indique qu’il faut aller en clinique externe, au 1er étage. Tous les trois, perdus dans nos pensées, nous nous retrouvons devant l’ascenseur destiné au service du personnel de l’hôpital. Après quelques minutes d’attente, aucun de nous n’avait fait le nécessaire pour sélectionner l’étage où nous devions nous rendre. Arrive un travailleur! Il nous regarde :


— Vous ne pouvez pas utiliser cet ascenseur, il est là pour le service des employés seulement!
Puis il nous demande d’un drôle d’air!


— Où est-ce que vous devenez ?


Aussitôt, je lui ai répondu!


— Des limbes


Je crois que mes nerfs m’ont joué un tour. La façon dont il a posé la question, m’a fait réagir. Je l’ai regardé dans les yeux un bon moment sans ajouter quoi que ce soit… Alors, il s’est adressé à Jacques, notre fils, pour lui poser la question suivante:


— À quel étage vous devez aller ?


Jacques lui a dit :


— Nous allons au 1er étage en chirurgie d’un jour, pour l’opération d’une cataracte de mon père. Puis, il jette un regard vers moi et demande à Jacques :


— Qu’est-ce qu’on fait avec elle ?


J’ai vu dans son regard qu’il pensait que j’étais un peu dérangée. Jacques lui dit :


— Aie, c’est ma mère!


À ce moment-là, je l’ai regardé et je lui ai dit :


— Monsieur! Lorsque, j’ai affaire à un homme qui me parle comme vous l’avez fait, c’est comme ça que je lui réponds.


Deux heures d’attente… Nous avions un rendez-vous pour 11 heures à la clinique des rendez-vous. Il a fallu attendre jusqu’à deux heures dans la salle d’attente au quatrième étage. Jacques, notre fils, est demeuré avec son père. Moi, j’avais besoin de prendre l’air; je me suis rendue au centre d’achat, « Les Promenades du cuivre ». À mon retour à l’hôpital, j’ai demandé à mon mari, s’il voulait avoir une soupe ? Il m’a dit :


— Non, merci, je n’ai pas faim.


Moi, je n’avais pas le choix, mes difficultés de santé m'obligeaient à manger à des heures régulières, sinon je me sentais faiblir. J’ai pris l’ascenseur pour descendre à la cafétéria et prendre un léger repas. Après le dîner, je suis retournée à la salle d’attente, juste à temps! Il était 14 heures. L'infirmière venait chercher mon mari pour l’opération. Jacques l’a accompagné et moi je suis restée assise dans la petite salle d’attente.


J’avais annulé mon permis de conduire depuis quelque temps pour des raisons de santé. Jacques a accompagné mon mari pour son retour à la maison car il ne devait pas conduire son auto.


Je voulais aider mon mari à faire les traitements nécessaires à la réadaptation de son œil, en lui prodiguant toutes les recommandations faites par le personnel médical; il ne devait pas baisser la tête en bas de la ceinture, ne pas forcer d’aucune manière, même pas pour ses besoins personnels.


L’hiver continue de faire des siennes. Il neige tous les jours depuis son opération et le stationnement pour l’auto, qui est situé derrière la maison où est notre logement, en bas d’une côte, est recouvert d’un énorme banc de neige.

Hiver 2013

L’hiver 2013, a été particulièrement difficile, le pire connu depuis plusieurs années. Le propriétaire de l’immeuble avait dit à mon mari que le fils de la dame du locataire qui vivait dans le loyer en dessous ferait l’entretien de la cour, mais, il ne vivait pas là en permanence. Ce jeune homme vivait un moment difficile et venait voir sa mère, faire son lavage et y dormir à l’occasion.


Dans cet immeuble de quatre logements nouvellement construits, nous vivions au deuxième étage. Le locataire du bas, lui, travaillait sur des contrats; il était presque toujours à l’extérieur. Il n’y avait pas de remise pour les locataires, donc impossible d’avoir une souffleuse; ce qui rendait le déneigement compliqué. Il n’y avait pas de place pour évacuer cette neige coincée entre les immeubles à bureaux de l’administration de la ville et la proximité des voisins. Une seule opportunité s’offrait à nous: faire enlever la neige par un service de déblayage, mais, pour mon mari pas question d’attendre. Comptant sur sa capacité physique légendaire, il entreprend donc de créer un énorme banc de neige dans l’espace qu’il y avait entre les voisins pour déposer cette neige. Il utilisait la pelle de nos voisins qui restait sur leur perron en permanence. Lui, il ferait le nettoyage plus vite. C’est un homme fort, il doit travailler pour garder la forme, à 84 ans.


Pour son opération, tout se passe bien. Il m’a dit qu’il suivrait les recommandations du médecin à la lettre, ce qui m’a rassurée. Le lendemain, je croyais qu’il était sorti prendre un peu l’air, lorsque je l’ai aperçu, nettoyant le stationnement à grand coup de pelle, ça y allait par là! Les recommandations du médecin avaient pris le bord! Le répit avait assez duré!


J’ai ouvert la fenêtre de ma chambre, puis je lui ai dit :


— Qu’est-ce que tu fais là ?


Il a continué, rien ne pouvait l’arrêter. J’ai appelé notre fils qui ne demeure pas trop loin pour lui demander de venir parler à son père. Lorsqu’il est arrivé, l’invincible « HULK » venait d’entrer à la maison.


Les jours de la semaine passent, puis le vendredi, enfin nous avons une belle journée ensoleillée. Après le dîner, une énergie nouvelle s’est tout à coup emparée de moi. Toute contente, j’ai dit à mon mari :


— Tu vas bien ?


Il me répond :


— Oui, je vais bien


— Viens-tu avec moi au magasin, c’est tout près de notre logement, sur la rue voisine, il y a des spéciaux qui m’intéressent.


J’avais une idée qui me trottait dans la tête depuis longtemps : c’était de me procurer un petit porte-bagages sur deux roues, qui me permettrait de faire des emplettes dans les magasins avoisinants, surtout que je n’utilisais plus la voiture depuis que j’avais annulé mon permis de conduire.


Non! Non! Mon surhomme me regarde avec un air très mécontent…


— Quoi ? Je suis capable de transporter les commissions, on n’a pas besoin de ce truc-là pour faire les commissions…


Puis, il ajoute qu’il doit déneiger le stationnement. Je réplique :


— Ça peut attendre un peu.


Je n’étais pas sortie de la semaine à cause de la mauvaise température et j’avais le goût de mettre le nez dehors par cette belle journée ensoleillée et il n’était pas nécessaire de passer par en arrière comme d’habitude. Enfin, il a regardé par la fenêtre, il a constaté que le voisin d’en bas avait nettoyé la cour.


Je sentais la révolte monter en moi!


— Quoi ? lui dis-je! Je suis très patiente, mais là c’en était trop… C’est ça, je prends soin de toi toute la semaine, je désinfecte ton œil, je te fais penser de prendre tes médicaments de mon mieux pour que tu guérisses sans problème et encore une fois tu m’envoies promener en disant :


— Achale moi pas!


J’ai vu rouge, j’avais atteint la limite de ma patience....

Donnez-moi de l’oxygène… J’étouffe!

Il vient de déclencher chez moi une crise d’écœurement que je ne peux plus contrôler: ses pertes de mémoire, sa difficulté à gérer les situations les plus simples, le téléphone, la télévision qu’il ne peut « pitonner ». Je suis à la limite de mon endurance…


À l’aide! J’ai besoin d’aide…


Trop, c’est trop! J’ai vu rouge, plus rien ne pouvait m’arrêter, j’avais atteint la limite de ma patience, c’est pour cela que j’ai pris la décision de demander de l’aide. Je voyais mon mari perdre son œil à cause de son entêtement à ne rien comprendre et ça m’énervait au plus haut point…


Ces faits semblaient anodins mais déjà j’entrevoyais mes vieux jours avec cet homme arrogant, têtu comme une mule, accepter ces limites et lui apporter mon aide malgré ses réactions négatives de toutes sortes et continuer notre vie à deux de façon harmonieuse. Je devais faire une démarche pour m’en sortir… Partir…


Donnez-moi de l’oxygène, j’étouffe...


Je prends un sac noir vide, près de la porte, que l’on utilise pour magasiner, puis ma bourse qui contient mes cartes et les papiers essentiels que j’utilise en tout temps et rien d’autre.


Le taxi arrive! Je suis tellement perturbée que j’ai de la misère à lui définir l’endroit où je dois me rendre. Ça y est, on part.


Rendue au centre-ville, je me rends bien compte qu’il ne m’amène pas du tout à l’endroit où je veux me rendre, je lui dis :


— Où est-ce que vous m’amenez ?


Il me répond:


— Le seul endroit que je connais qui porte le nom de l’orga¬nisme que vous me demandez est sur le boulevard Saguenay…


Oh là! Ça ne va pas du tout, c’est au centre-ville. Il me regarde perplexe, il me rappelle que, sans l’adresse il lui serait difficile de me conduire au bon endroit. Je ne me souvenais plus du numéro exact. Je lui ai dit :


— C’est dans le coin de la rue Mercier et Dallaire, une grande maison blanche…


Finalement, je lui ai demandé de me déposer à l’endroit où je croyais pouvoir retrouver cette maison que je cherchais. Je suis descendue, j’ai payé le montant de la course. Il m’a donné le reçu et il a ajouté que je pouvais être remboursée par l’organisme qui était sensé me venir en aide.


Je lui ai dit :


— Je suis capable de payer pour mon erreur. Merci monsieur.


J’ai tourné en rond pendant une bonne demi-heure, mes jambes me faisaient terriblement souffrir. Cet hiver difficile m’avait empêché de sortir comme je le faisais avant. Il y avait toujours de la glace sur les trottoirs ou de la neige accumulée dû aux chutes presque journalières connues au cours de l’hiver. Le service d’entretien de la ville n’arrivait pas à nettoyer à fond les trottoirs, ce qui rendait la circulation difficile.


Finalement, je n’ai pas trouvé l’endroit que je cherchais, sûrement à cause de mon état d’âme… J’ai marché, marché, en réfléchissant à une solution qui m’amènerait vers une issue possible pour avoir l’aide dont j’avais besoin. Comme je n’ai rien trouvé, j’ai décidé d’aller plus loin dans mon cheminement vers la liberté.

 

 

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AU SUJET DE L'AUTEURE

 

Julienne Mercier Cliche

 

Julienne & Patrice Cliche, fondateurs du Parc botanique « À fleur d’eau » inc. – 1989-1999

 

Julienne est née à Saint-Samuel du lac Drolet en 1933, en pleine crise économique. Elle est la septième d’une famille de treize enfants, dont deux sont morts en bas âge. Son père devait travailler d’une étoile à l’autre pour subvenir aux besoins de la famille, sur une terre de roches dont la rentabilité ne suffisait plus à nourrir leur famille.

En 1936, la famille s’est installée à Mont-Brun en Abitibi-Témiscamingue, près du lac Caste, en bordure du Parc Aiguebelle. C’était au temps de la colonisation. Tout était à faire. Lorsque la forêt cédait la place à la culture, sa mère cultivait les légumes pour nourrir la famille, c’est là que Julienne a expérimenté les premières méthodes de culture dans les jupes de sa mère.

Dans ce contexte, il était difficile pour Julienne de poursuivre des études, qui ont dû se terminer avec la réalisation d’une sixième année bien réussie. Julienne aimait lire le journal que son père recevait et tous les écrits qui lui tombaient sous la main.

Elle a accepté d’enseigner à l’âge de quatorze ans dans une école de rang, c’était une vraie glacière. Julienne voulait aider les enfants de sept à douze ans à maintenir leurs acquis en éducation, se rendant ainsi utile à une cause qui lui tient beaucoup à cœur ; le savoir et la discipline, si élémentaire soit-il.

Au début de la colonisation, c’était difficile de trouver une « maîtresse d’école » qui acceptait d’enseigner dans des conditions de vie aussi primitives.

Julienne a pris la décision, avec le soutien des familles concernées d’occuper leur journée à faire les efforts nécessaires pour faire un pas de plus vers leur avenir, et ce, sur une période de deux ans. Tout était à faire pour bâtir ce coin de pays perdu dans une région nordique, éloignée de tous les services essentiels.

Julienne à seulement quatorze ans, deux de ses élèves étaient presque aussi âgés qu’elle. Sa grande détermination et son caractère fonceur lui indiquaient la marche à suivre. Elle a su démontrer un savoir-faire exceptionnel pour son jeune âge. Dans son rapport de fin d’année, l’inspecteur avait dit d’elle qu’elle était du bon bois pour faire une « Maîtresse d’école ».

Julienne s’est mariée à l’âge de dix-sept ans et six mois avec Patrice Cliche et elle a fondé une famille de six enfants. Puis lorsque les enfants ont fait leur vie, elle a voulu palier au phénomène du nid vide en retournant aux études secondaires par les soirs, puis, à l’UQAT, où elle a réussi quinze cours, en différentes matières qui lui ont permis d’accéder à un poste d’enseignante au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue en Horticulture (automne et hiver-1985-1986-1987) dans le cadre des cours aux adultes.

Elle entraîne plusieurs centaines de citoyens dans son rêve d’aménager un jardin floral au centre-ville de Rouyn-Noranda.

Elle a représenté la région de l’Abitibi-Témiscamingue sur le conseil d’administration de la Fédération des Sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec pendant plusieurs années.

À la demande de la FSHEQ, Julienne a fait le jugement des concours Villes, Villages et Campagnes fleuries au régional et au provincial avec des paysagistes reconnus. Avec eux, elle a vécu des expériences qui lui ont permis de mieux connaître les principes fondamentaux de l’aménagement paysager, et ces expériences lui ont permis de fonder le Parc botanique « À fleur d’eau » inc.

Elle a participé à la vie sociale dans différentes activités:

• les chorales pendant trente-cinq ans ;
• donné des conférences dans les écoles: participation aux cours de (Germination et Croissance) ;
• Fait des émissions d’information sur l’horticulture à la Télévision et à la radio. (ligne ouverte),etc.;
• et participé à plusieurs autres activités sociales.
 

 

 

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DU MÊME AUTEURE

 

Le rêve de la fille du Nord,

autobiographie


Julienne Mercier Cliche


Autobiographie,

L'ABC de l'édition,

Rouyn-Noranda, Québec,
2007, 376 pages.

ISBN 978-2-922952-24-7

   

La naissance d'un jardin nordique

« À fleur d'eau » inc.
Julienne Mercier Cliche
Récit vécu - Environnement

 

Fondation littéraire Fleur de Lys,

Lévis, Québec, 2012, 342 pages

ISBN 978-2-89612-416-9

 

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Julienne Mercier Cliche
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Lévis, Québec, 2017, 438 pages.
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Adresse de correspondance électronique :
clichejulienne@gmail.com

 

 

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Histoire vécue, Julienne Mercier Cliche,
Collection Le Peuple en écriture - Fondation littéraire Fleur de Lys

 

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