LA
SAGA DE L'ÉVEIL
L'héritage des anciens - Tome 4
par
Laurent Boisclair

LA
SAGA DE L'ÉVEIL
L'héritage des anciens - Tome 4
Roman
Fantastic
Laurent Boisclair
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2012, 538 pages
ISBN
978-2-89612-423-7
Couverture souple couleur
Format 6 X 9 pouces
Reliure allemande
Exemplaire papier : non disponible : non disponible
Exemplaire numérique
: 7.00$
PRÉSENTATION
LA SAGA DE L'ÉVEIL
Dans un monde soumis
par le destin et déchiré
par les conflits
les sauveurs peuvent être
des destructeurs
La
conclusion d’une rébellion
La guerre entre
Estalie et l’Empire enflamme les Hautes-Terres tandis que de jeunes
aventuriers essaient de survivre parmi cette sanglante tourmente.
Personne dans le Vieux Monde ne sera épargné par ces grands changements.
Toutefois, dans l’ombre des grandes nations, de sombres conspirateurs
entrent en scène, car leurs sinistres plans sont sur le point d’être mis
en marche par les décisions et les actions des grands de ce monde.
De son côté, le demi-elfe Damien a retrouvé enfin sa liberté après de
nombreux combats, mais il n’est pas arrivé au bout de sa quête pour
retrouver son identité. Il découvrira bientôt des secrets concernant les
origines de ses parents, les vestiges d’une civilisation perdue et des
aspects sur son passé qui pourraient l’obliger à mettre à feu et à sang
le Vieux Monde.
Qu’est-ce qui se trame pour tous nos héros au bout de tous ces chemins
torturés ? La victoire ? La domination ? La liberté ? Ou bien seulement
la promesse de la mort ?
EXTRAIT
PROLOGUE
Au cours du Premier Âge, il existait sur le
monde d’Aeria un lieu si majestueux qu’aucune cité, métropole ou
capitale ne serait jamais parvenue à l’éclipser lors de son vivant.
Originellement, cet endroit s’appelait la Cité de la Lune et, tandis
que le crépuscule tombait sur cet âge, la plus grande merveille de
ce monde connaissait ses derniers instants.
Cette fin se prolongeait encore, car ses structures luisantes
chutaient dans le vide de l’atmosphère pour aller s’écraser sur le
sol lointain. Ce qui restait encore des lieux épargnés par les
effondrements était baigné dans les flammes. Ce spectacle
dévastateur n’était plus qu’une pâle réminiscence des horreurs qui
s’étaient produites plus tôt.
Dans un des plus somptueux palais de la cité volante, les traits de
l’astre solaire traversaient ses multiples fenêtres, rendant
visibles les nuées de poussière qui demeuraient en suspens dans les
salles.
Au milieu du silence qui dominait ces lieux, des centaines de
cadavres y étaient allongés. On y voyait des hommes, des femmes et
des enfants. Certains étaient écrasés par la chute de pierres
richement sculptées, d’autres étaient rongés par le feu ou ils
avaient été foudroyés par des incantations. Il y avait aussi des
soldats, et un grand nombre d’entre eux avaient péri dans des
affrontements d’une brutalité inouïe. Même les tapisseries et les
tableaux, de véritables objets d’art, ne furent pas épargnés dans
ces combats ou par la dévastation qui s’en était suivi après.
L’unique miraculé du désastre était un grand elfe aux cheveux dorés.
Errant dans le palais, celui-ci chancelait tout en fixant droit
devant lui. Son armure étincelante avait perdu de son brillant éclat
dû aux taches de sang et aux entailles qui le recouvraient. Ce
seigneur guerrier était le survivant d’une terrible tragédie.
— Père, mère, où êtes-vous ? criait-il. Y a-t-il des survivants ?
Bien que très jeune pour quelqu’un de son âge, cet elfe était un
robuste guerrier et un prince célèbre. Il était aussi grand qu’un
homme adulte et il dégageait une aura d’autorité digne de son rang.
Par le passé, les gens qui avaient regardé ses yeux y avaient tous
discerné une grande suffisance et une ardeur flamboyante peu commune
pour un elfe. Mais, aujourd’hui, sa flamme était ternie par
l’ampleur de la catastrophe dont il se remettait avec difficulté.
Soudainement, l’air derrière lui parut se teindre de ténèbres pour
se solidifier en une silhouette d’homme. Le visiteur inspecta les
alentours, son masque dissimulant toute émotion. Il était habillé
tout en noir et entièrement enveloppé d’une cape. Il cheminait
lentement, tenant sa cape pour ne pas effleurer les défunts. Son
attention était dirigée sur l’elfe titubant, mais qui n’avait pas la
moindre intention de vouloir s’arrêter.
— Lucretia, mon amour, appela l’elfe avec insistance. Où que tu
sois, viens me rejoindre.
En entendant ce nom, l’homme en noir lança un regard vers une pièce
adjacente. À l’intérieur de ce qui devait être un dortoir, il
pouvait sentir l’empreinte persistante de l’horreur des derniers
moments d’une dizaine de jeunes demoiselles profanées. Puis, il
réexamina son hôte. Celui-ci s’était enfin retourné pour remarquer
sa présence.
— Qui êtes-vous ? réclama l’elfe, en levant son épée. Un ennemi ?
— Est-ce ton contact désespéré avec le Créateur qui t’a fait perdre
toute mémoire de nos rencontres, Vinrael ?
— Mon contact ? (L’elfe frissonna pour chasser un soudain malaise.)
Il ne faut pas parler de Celui Qui Dort, surtout en plein jour. Les
Sages ne le permettraient pas; c’est un tabou.
— Au moins, tu te souviens de cela, admit le visiteur. Mais leurs
avertissements ne t’ont jamais interrompu dans tes recherches. De
quoi te remémores-tu encore ? (Un long silence s’ensuivit.)
Souviens-toi ! Souviens-toi des circonstances qui ont sonné le
désastre. Celui qui s’est abattu sur la demeure de ton peuple !
Vinrael considéra le visiteur avec méfiance. Puis, son regard
s’alluma brusquement tandis que les souvenirs lui revenaient.
— Je me rappelle… Ces traîtres nous ont condamnés et ils nous ont
chassés de la Civilisation Féérique. Ces sales chiens ont renoncé à
nos sacrifices lors du Commencement. Ils passaient leur temps à
manigancer alors que nous luttions pour la prééminence de notre race
sur ce monde. Ils étaient jaloux de nos succès et cupides en voyant
notre richesse. Ils n’ont pas voulu s’incliner à notre sagesse. Ils
se sont opposés à notre prépondérance et ils nous ont fait la guerre
au nom des races inférieures !
— Enfin, tu as évoqué ce qui s’est généralement passé chez ton
peuple, mais tu parles de choses qui se sont déroulées au cours des
dernières décennies. Qu’en est-il de récemment?
— Dans ma demeure, c’est moi qui pose les questions, affirma
froidement Vinrael. Que fait le Questeur du Pouvoir à nouveau chez
moi sans y être convoqué ?
— Tu te souviens donc de notre rencontre, remarqua Gallendorf avec
un plaisir évident. Oui, tes ancêtres m’ont surnommé ainsi, après le
Cataclysme. Ils réclamaient un châtiment à mon égard pour ce que
j’ai réalisé et ce que j’accomplis encore aujourd’hui.
«Toutefois, sache que tes propres descendants et tes ennemis ne
seront guère indulgents envers toi. Quand ce jour s’éteindra, tu ne
seras plus qu’une parodie de ta grandeur. (Gallendorf s’approcha
sans nulle gêne vers l’elfe armé.) Pourtant, tous les grands
astrologues avaient prédit que tu étais promis à un grand avenir.
Une aura de destinée provenait de ton âme.»
— Que veux-tu me dire que je ne sais pas encore ? claqua l’hôte de
sa langue avec agacement. Depuis mon enfance, on n’a pas cessé de me
dire de telles éloquences.
— Des paroles qui n’ont fait qu’alimenter ton orgueil et ton
insolence, rien d’autre. Pour être franc, ton destin promis était
d’être l’Élu, le prochain être lumineux désigné à prendre la place
vacante du Créateur. Malencontreusement, des grands dons que tu as
reçus, tu les as dilapidés. Tes aînés ont escompté à tort qu’avec de
la patience, tu serais arrivé à quelque chose. Mais à cause de ton
âme incandescente, tu manquais de discernement… d’humilité. Ton sang
bouillonnait à l’idée de devenir le seigneur de toute la
Civilisation Féérique. Tu aspirais à être un messie aux yeux de tous
les elfes; être celui qui ramènerait à eux l’Âge d’Or, cette
ancienne existence qu’ils avaient perdue dans le Cataclysme.
— Tais-toi !
— Et voilà ce que tu ignorais, ajouta Gallendorf. Pour réaliser ce
destin, il t’aurait suffi de me vaincre. Entre nous, tu y serais
peut-être parvenu en temps voulu, mais tu n’as fait que gaspiller
tes talents dans des appétits futiles.
Vinrael se retourna et il n’écouta plus les paroles de l’étranger.
Il refusait de croire que son malheur était dû par sa faute. Non,
les vrais coupables, c’étaient les autres cités-états elfes, ceux
qui s’étaient opposés à ce qu’il accomplisse sa destinée.
— Je dois rejoindre Lucretia. Elle est peut-être encore en danger…
— Es-tu aveugle à ce point, gamin ? Ne vois-tu pas que La Chute est
terminée et que tu as tout perdu ? (Voyant l’obstination de Vinrael,
Gallendorf tendit une main.) Puisque tu le souhaites, je vais
t’amener directement à ta bien-aimée. Ce que tu y verras te montrera
l’étendue de ta défaite.
Repoussant sa cape en arrière d’un côté, Gallendorf fit craquer les
doigts de sa main visible.
— Je vais t’emmener à tes proches, mais je te préviens; cheminer
dans la Source avec moi peut être extrêmement désagréable pour un
simple mortel.
Il tendit sa main et la lumière disparut. L’affliction transperça le
corps de Vinrael et il cria dans les ténèbres, un cri provenant des
profondeurs de son âme. Il avait l’impression qu’un millier de
griffes le tailladaient sans cesse.
La lumière revint, mais Vinrael convulsait encore dans l’agonie de
ce que le voyage lui avait valu. Ses clameurs firent écho à travers
tout son palais. Après ce qui lui parut être interminable, l’intense
souvenir de la torture quitta peu à peu son corps abusé.
Même si sa chair lui parut être un poids mort, Vinrael se releva
avec son obstination habituelle. Ses yeux se posèrent sur une jeune
dame elfe qui était morte. À sa vue, il hurla à nouveau. Ce cri fut
bien plus déchirant que le précédent parce qu’il renfermait le
supplice d’un amoureux qui venait d’être dépossédé de sa plus belle
raison de vivre.
— Lucretia ! Par la Lumière, non ! (Ses bras s’enroulèrent tout
autour de la dépouille de sa belle. Il trembla sous les spasmes de
ses sanglots.) Lucretia… Lucretia…
— Tu ne pourras plus jamais la revoir en vie, gamin. Tu auras beau
implorer toutes les Puissances de l’univers pour un miracle, elle ne
reviendra pas.
Vinrael redressa la tête et son regard de feu aurait fait fléchir
quiconque d’appréhension. Le prince elfe fit appel à ses facultés
incroyables et il fut aussitôt enveloppé d’une aura incandescente,
la preuve tangible de sa puissance.
— Mille ans, Questeur du Pouvoir, cracha-t-il entre ses dents. Mille
ans se sont éteints depuis le Réveil des Elfes. Ce monde était notre
espoir d’un renouveau alors que la conclusion du Grand Conflit
n’avait apporté que la fin de toute existence, bonne ou mauvaise. Et
aujourd'hui, tu veux encore tout détruire ? Pourquoi ?
— La conclusion du Grand Conflit ? Pauvre inculte ! En vérité, la
Fin des Temps n’a été que retardée ! Elle arrivera tôt ou tard,
quand toute forme de vie sera disparue du Cosmos. Depuis la Chute du
Créateur, toi, l’Élu, et moi, le Questeur du Pouvoir, nous nous
sommes combattus dans des milliers de batailles à travers le Cycle
de la Vie et de la Mort, et notre combat ne cessera que quand même
le temps n’aura plus de substance !
Gallendorf lâcha sa proclamation avec la fureur inhumaine qui
l’habitait, son poing brandit vers le prince elfe en signe de défi.
N’importe quel mortel aurait été ballonné sur le sol dallé par la
lueur infernale de son regard. Le prince elfe ne fit que déposer
délicatement le corps de sa bien-aimée, ses doigts caressant pour
une dernière fois ses cheveux blonds. Il se redressa et même ses
épées exhalèrent des flammes magiques, répondant au désir de
vengeance de son âme meurtri.
— Pour le malheur que tu as causé dans ma demeure, il n’y a aucune
excuse qui sera acceptée. Pour la ruine de mon royaume et la mort de
ma dame, je vais…
Gallendorf ne le laissa pas compléter sa phrase. Il apparut
promptement derrière son adversaire. Réagissant face à l’attaque,
Vinrael pirouetta et il fit tournoyer ses armes. Gallendorf attrapa
d’une main chacune les épées magiques par leur lame tranchante. Il
ridiculisa la puissance des flammes en les faisant disparaître dans
ses gantelets. Pour parachever son œuvre, il décocha un coup de pied
dans l’abdomen du prince elfe. Vinrael décolla du sol, son corps
balayé par une force imperceptible. Son armure, façonnée par les
meilleurs artisans de sa race, qui pouvait résister aux griffes et
aux morsures d’un dragon, se fracassa en mille morceaux.
Le prince se retrouva sur le plancher, totalement anéanti. Au cours
de sa vie, il avait surclassé tous les rivaux qu’il avait connus.
Aucun de ses enseignants n’avait été assez adroit pour briser son
orgueil grâce à ses prodigieux dons. Cela lui avait permis de
devenir le meilleur seigneur-guerrier de toute sa race. Le plus
grand champion de la cause elfique de tout Aeria.
Comment se pouvait-il qu’il soit balayé si aisément, alors qu’aucune
créature sur ce monde n’en aurait été capable ? Vinrael réalisa
alors que malgré les histoires jugées outrancières qu’il avait
entendues à propos de ce monstre, Gallendorf les surpassait de
beaucoup en réalité.
— Inutile de résister, gamin. Tu as été vaincu le jour où tu as
voulu commander ta fortune. Souviens-toi de ton arrogance ! En ce
moment même, par ta faute, tout votre empire s’écroule et il ne
reviendra pas des décombres.
«La vérité, gamin, est que tu as condamné ta race à l’extinction le
jour où tu as voulu le pouvoir pour tes propres fins. Souviens-toi
de ta traîtrise et rappelle-toi de la malédiction que tu as reçue
comme récompense.»
De la sueur perla sur le visage du prince elfe. À travers le sang et
la saleté, son visage afficha de l’étonnement. Puis, il évoqua alors
un événement fermement caché dans sa mémoire, mais qui consumait son
esprit déjà affaibli par les circonstances.
Identique à une terrible confession, son regard revoyait en vision
ce qu’il avait commis. Depuis son enfance, il avait douté que les
Puissances valaient la considération qu’ils recevaient des mortels,
leurs adulateurs. Il raisonnait, tout comme son père, que la source
divine des Puissances n’était que la soumission des mortels à leurs
desseins.
Son père, grand général dans le Grand Conflit et le souverain du
plus puissant royaume des elfes en Aeria, était considéré par tous
comme un dieu vivant. Et pourtant, plusieurs seigneurs elfes
craignaient son père, lui-même, et les traditions martiales de son
peuple. Ils avaient comploté pour amoindrir son autorité et cela fut
une cause de cette guerre fratricide entre les elfes.
Avant qu’entama la Chute, les conditions du peuple de Vinrael
étaient désespérées. Leurs alliés les avaient abandonnés alors que
leurs ennemis s’étaient multipliés. La défaite approchait à grands
pas et leur propre cité fut prise d’assaut. Désespéré, Vinrael était
convaincu qu’en s’emparant de la couronne de son père, il
s’acquerrait ainsi d’un pouvoir qui le rendrait l’égal des
Puissances. Une fois sur le trône, il expulserait les traîtres de sa
chère cité pour les chasser jusqu’aux confins de la terre. Sa
félonie avait été, sans le savoir, le choc qui scella son destin
tragique. Son père, avec ses ultimes forces, l’avait maudit à ne
jamais devenir le prochain roi de leur peuple.
En ignorant l’implication de cette malédiction, il les avait tous
condamnés. La malédiction ne s’arrêtait pas exclusivement sur sa
personne, mais elle avait englobé également son propre peuple.
Son troisième cri fut celui d’un mortel découvrant qu’il s’était
forcé à étreindre une fin funeste pour des milliers de personnes.
Le rire caverneux du Questeur du Pouvoir envahit son esprit en même
temps que ses yeux se figeaient sur les morts. Il ne pouvait pas
fuir ces regards sans vie qui semblaient lui solliciter la raison de
leurs trépas. Pourquoi son ambition valait la peine de risquer un
tel coût en cas d’échec ? Les yeux de ses sujets et ceux de Lucretia
ne cessaient de lui demander, d’exiger une explication. Sa douleur
et ses larmes n’étaient pas suffisantes pour expier son forfait. Il
ne le savait que trop bien.
— Pardonnez-moi !
Vinrael n’estimait pas que la clémence lui soit accordée. Il
n’existait pas un tel pardon, pas pour tout ce qu’il venait de
faire. Il prolongea tout de même son supplice devant les morts pour
qu’ils lui accordent ce qu’il ne pouvait recevoir à ses propres
yeux.
Par la faute de son orgueil, il s’était cru au-dessus des
responsabilités qu’épaulaient les souverains. Que sa destinée de
réunifier la race entière des elfes à travers tous les Plans
d’Existence valait bien un petit sacrifice. Il avait cru que les
actes à accomplir, ses méfaits, étaient nécessaires pour un bien
plus grand.
— Pardonnez-moi !
L’air autour de lui redevint des flammes d’une intensité périlleuse.
Vinrael était conscient qu’une trop grande absorption d’Aether
secouerait les fondations magiques de sa cité volante, mais il n’en
avait cure. Il ne désirait plus que de se donner lui-même la mort
avec le pouvoir qui avait causé sa damnation. L’explosion balaya
dans le ciel tous les nuages dans un souffle chaud.
Sous la cité volante, la terre se brisa à maints endroits pendant
que des montagnes s’élevèrent autour de la dépression, isolant des
étendues à présent arides au reste du monde encore épargné par La
Chute.
Quand le vent se tut enfin, la terre arrêta ses tremblements. De
Vinrael et du palais de ses ancêtres, il ne resta plus rien. De
l’endroit où ils avaient survolé, la terre fut marquée d’une
crevasse menant vers un abîme où nul rayon de soleil n’était encore
allé. Une mer s’engouffra dans cet abîme pour y cacher les vestiges
de la Cité de la Lune. Gallendorf, encore sauf, examina de sa
position assurée le résultat du suicide de l’usurpateur. Il n’en
éprouvait que du mépris.
— Tu ne pourras pas t’échapper de ton destin si lâchement, Vinrael.
Rien n’est achevé pour toi; ton châtiment ne fait que s’entamer. Tu
n’auras point de repos jusqu’à la fin de ce monde, Varkhaus.
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