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Vulnérable
MARIE-CLAUDE LAQUERRE
Roman actuel,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2005, 182 pages.
ISBN 2-89612-131-5
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COUVERTURES
Vulnérable, roman
actuel, Marie-Claude Laquerre,
Fondation littéraire Fleur de Lys
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PRÉSENTATION
Vulnérable, roman
actuel, Marie-Claude Laquerre,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Vulnérable... un roman aux chapitres
entrelacés de poésie pour donner un sens
profond à l'écriture et à l'expression des
sentiments et des émotions qui s'y retrouve.
Madeline se sent souvent très seule, elle
photographie ce qui lui vide le coeur, un
baume pour ses plaies ouvertes qui ne
cessent de se remettre à couler. Elle
rencontre des gens, qui semblent être le
remède à toute cette douleur, en vain.
L'anorexie, le viol, la façon de se détester
comme le font si souvent nos adolescentes
d'aujourd'hui. Ce livre traite d'émotions
actuelles afin de mieux comprendre celles
qui souffrent et qui se referment
constamment. Il faut oser dire oui, je veux
comprendre. Alors qu'on pourrait croire à un
drame exagérer ou à une parodie sur
l'adolescence, ceux-ci vivent souvent très
seuls certains moments et n'osent rien dire
alors qu'une épaule serait la bienvenue.
L'apparence d'un sourire n'est rien lorsque
derrière tout se détruit. La fin ne se veut
peut-être pas logique ou encore si belle, ou
peut-être que oui en fait... selon votre
interprétation la vie de Madeline prendra un
sens, car elle en cherche un.
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EXTRAIT
Vulnérable, roman actuel, Marie-Claude
Laquerre,
Fondation littéraire Fleur de Lys
REMERCIEMENTS
Merci à tout ceux qui croit en moi et même à ceux qui
n’y croit pas, car c’est grâce à vous que je réussis à faire un pas
en avant…
* * *
Vulnérabilité
D’une jeune fille frêle
Fragilité
D’une nuit éphémère
Vulnérabilité
Qui frôle l’exhibition
Étouffée
Il ne cesse de répéter mon nom
Insouciance
Naïve et discrète
Ignorance
On me jette
Alors devient vulnérable
Vivre non acceptable
Être en vie malgré moi
Morte plus d’une fois…
* * *
PROLOGUE
Derrière ma caméra, le reflet de la vie devient complètement
différent. Une jeune fille frêle, fraîchement sortie de ses études
comme une fleur venant d’éclore, voilà comment je suis. Derrière mon
appareil, je me sens puissante, pouvant tout changer, du seuil de ma
naissance jusqu’à ma mort. Je débute, j’ouvre à peine mes ailes,
seule à Montréal m’aidant de quelques contrats et du service aux
tables. Pour moi, la liberté, c’est l’indépendance qui m’apporte
souvent des difficultés. Les ponts depuis longtemps demeurent coupés
avec ma famille. J’ai fait un trait sur ce qui me brisait
l’existence. Je comprends difficilement pourquoi j’en suis rendue
ainsi, seule avec Pat, mon grand ami, nichant dans un pauvre
établissement. Le luxe aurait pu être à mes portes cependant, je
l’ai refusé préférant être heureuse plutôt qu’avoir le confort.
Lorsque je regarde en arrière, je quittais déjà mes parents, mes
amis, mon milieu natal, pour recommencer à nouveau. Je ne sais pas
ce qui m’a pris et encore moins pour quelles raisons tout ça me rend
terriblement heureuse mais, depuis l’histoire de mon adolescence, je
vois la vraie beauté. Les adieux paraissent souvent difficiles par
contre, la liberté se définit comme un arc-en-ciel merveilleux dont
on ne peut passer à côté. Pour comprendre mes démarches jusqu’au
bonheur il faut savoir mon histoire depuis le début. J’ai tellement
de vécu depuis l’accouchement de ma mère, on dirait que je suis plus
vieille qu’elle. C’est extraordinaire comment l’expérience peut
changer une personne. J’ai une vague impression de ne pas voir eu
d’adolescence et je souhaite la vivre maintenant. Je n’ai pas peur
du changement ni des épreuves, d’un seul coup, je peux tout lâcher
pour m’en aller d’un autre côté. C’est ce qui fait ma personnalité
et qui est parfois dur à accepter. Ce qui se passe en ce moment est
tellement étrange, mais j’ai le goût de raconter mon ancien présent
pour me libérer enfin des fantômes qui me hantent. C’est ainsi que
j’amène l’imparfait et le passé composé, au présent de l’indicatif
de mon ancienne existence…
* * *
S’emporter…
Dans le plaisir
Loin de tout
Celui que tous désirent
S’éloigner
Pour être plus loin de moi
Plus proche d’une autre planète
Pour être plus loin de toi
Plus proche d’une étoile mieux faite
Et enfin revenir…
Sur une pauvre terre
Sans regarder en arrière
Tout recommencer
Et la semaine suivante, encore s’envoler…
* * *
CHAPITRE 1
J’ai 16 ans, l’âge des expressions trouvées je ne sais où et la
période où on se cherche vraiment. Avoir les cheveux longs ou
courts, à trois couleurs ou à cinq, le soutien des plus grands nous
advient souvent utile. Ma sœur, Roxanne, revient d’un long voyage,
qui, d’après moi, elle trouvait difficile à endurer. Avant qu’elle
parte, elle était mon âme sœur, celle dont j’avais toujours besoin.
Par contre, son exil en terre étrangère m’a appris à gérer ma route
toute seule et surtout sans elle. J’étais sa sœur dont elle pensait
être supérieure, maintenant, toute cette autorité a changé. On
grandit, on vieillit, et moi qui pensais qu’en un été je pouvais
avoir enfin terminé ma crise d’adolescence! En ayant pris ma
liberté, je crois que j’ai terriblement blessé mon aînée. Un matin
je réalisai à peine l’impact quand elle me dit ceci :
- Madeline, tu m’as abandonné…
Sur le coup, je ne constatais pas vraiment, étant frivole, je pris
ce début de désespoir comme un simple jeu de mots. Quelle erreur
ai-je fait? Ce fut terrible. Le poids qu’elle imposait sur mes
épaules me value, plus tard, plusieurs mois de consultation chez la
psychologue de la polyvalente. Pour l’instant, je continue seulement
de vivre simplement à la recherche de l’amour et des premières
expériences souvent tranchantes. Pendant mes expériences d’alcool et
de supercheries, Roxanne descend tranquillement sans inquiéter
personne. Quelques jours plus tard, un « party » arriva. Ces
produits alcoolisés dont je n’avais jamais eu envie m’ont fait
découvrir un monde sans gêne et sans souffrance. C’est ce que je
croyais en fait. Mais les illusions qu’apporte l’alcool s’estompe
lorsque le lendemain la réalité nous frappe en plein visage. Maxime,
est le garçon dont j’ai toujours rêvé et qui m’a toujours fait
espérer en restant ami avec moi sans me donner l’ampleur de mes
attentes. Le jour est venu, de couper ma gêne avec des produits
illégaux, puis, de lui prouver ce que je pense être l’amour. Le
début de cette fête fut très bref. Dès dix heures, le vomi
s’étendait sur le plancher. L’arrivée de mon être tant convoité
devient de plus en plus proche. La discussion, les potins et les
commérages commencent :
- Aïe! Les filles, savez-vous quoi? S’empressa de dire Jodie, la
reine des commères, qui s’arrange toujours pour former une phrase
avec mille mots pris flottant dans l’air.
Toutes répondirent en cœur :
- NON! ON VEUT SAVOIR!!!
Mademoiselle attendit quelques minutes jusqu’à ce qu’elle ne puisse
pu attendre tellement la pression est forte. Quelques garçons se
rajoutèrent pour entendre ceci :
- Y paraît que Maxime trouve à Madeline des airs de tigresse. Je
dirais même qu’il a de l’expérience pour pouvoir dire ça!
Rouge à partir des oreilles jusque dans les yeux, je restai bouche
bée attendant les commentaires inévitables des gens joyeux par
l’alcool.
- J’espère que tu vas être à la hauteur de ses attentes ma belle
Madeline, me souffla Jean Marie à l’oreille.
- Y va sûrement me trouver lionne, « grrrrrrr… », répliquais-je en
éclatant de rire.
Le plaisir ne faisait que s’épanouir au fur et à mesure que les
bouteilles se firent à sec. La soirée avançait et ma fin approchait
aussi. Une autre soirée que je devrai sûrement regretter et ce ne
sera évidemment pas la dernière. La maison désertée par les adultes
nous donnait la chance de tester les systèmes de sons. La musique
emplissait ma tête tel un avion coupant le ciel de son bruit
assourdissant. L’étourdissement provoqué était tellement meilleur
que les reproches subis par ma famille. Je m’imaginais que cette
sensation était celle de la liberté qui s’ouvrait devant moi.
L’alcool est une liberté trompeuse qui nous plonge dans une prison
effrayante. Une découverte que je ferai probablement plus tard. Mes
membres ne sont plus contrôlés par mon corps, ils se laissent bercer
par toutes les notes grisantes du disque. Maxime finit de travailler
bientôt, le stress m’envahit et me propulse dans d’autres substances
qui sont encore pires que du liquide fermenté. Suis-je folle? Je
n’en doute pas, seulement cette folie demeure incontrôlable. Des
plantes hachées en mille morceaux firent place à un bonheur
artificiel. Les commentaires fusèrent de toute parts :
- Savais-tu, Jean-Marie, que c’te dope-là peut nous causer pas mal
d’ennuis?! Dis-je en riant.
- Bien sûr ma beauté, mais elle peut aussi te rendre au septième
ciel. Surtout si tu restes auprès de moi.
Ma joie fut stoppée par les propos déplacés de ce garçon. Il
s’apprêtait à glisser sa main sur moi lorsque je me levai d’un bond.
Ça suffit! Je ne toucherai certainement plus à cette cigarette
illégale. De plus, j’entends la sonnette retentir d’une mélodie
invitante. Sous l’effet de l’alcool et de la drogue, j’ouvris la
porte et je me jetai dans les bras du nouveau venu. Jusqu’à ce que
Josiane crie :
- Aïe groupe! Venez voir ça, Madeline a pas perdu son temps!
Je réalisai que Maxime étouffait tellement je le serai fort.
L’impact fut tel que je reculai rapidement. Max me regarda avec un
beau sourire dont je devinais les intentions perverses. Il me glissa
à l’oreille qu’il me désirait. Un désir d’amour ou de sensation
forte? Comment le deviner, il se retrouve toujours imprévisible. Une
fois de plus la rougeur envahit mon visage. Moi, la vierge en son
propre sens d’un nom commun, allait briser cette sainteté pour avoir
ce que j’ai toujours voulu? La réponse m’est difficile à découvrir.
Je ne peux me résigner à effacer ce dont j’étais fière. Pouvoir
garder mon corps pour moi seule fut toujours une de mes priorités.
Étais-je prête à le partager? Je n’en suis pas sûre. Peut-être
qu’une autre bière me donnerait la réponse. En attendant, je laisse
Maxime se détendre sur ses pensées scrupuleuses en le laissant aux
mains de machos. Le temps est venu de discuter avec ma meilleure
amie, celle dont j’ai toujours respecté l’existence. Les mots qui
sortent de ma bouche s’envolent syllabe par syllabe formant un mot
qui ressemble plutôt à une langue étrangère. Les lettres résonnent
dans ma tête essayant de trouver un ordre précis mais toujours
cherchant la sortie. Les rires hystériques fusent de partout. L’idée
de parler sérieusement devient très difficile. Pourtant, j’accroche
mon amie par le bras, je la tire dehors pour discuter sous la douce
brise en regardant briller les étoiles.
- Tu veux une cigarette Madeline? C’est un cadeau, j’espère que tu
aimes mes gâteries! Vois-tu, tu es super importante pour moi et je
veux prendre soin de toi.
Prendre soin de moi demeure relatif alors qu’elle emplit mes poumons
de nicotine. Les confidences sortirent avec facilité, le fort nous
enlevant la gêne habituelle. On peut puiser au plus profond de
soi-même les pensées enfouies par le passé. J’acceptai sa cigarette
avec joie. Une mauvaise habitude que j’ai développée pensant que
c’était pour le bien. Encore une fois je m’étais trompée. Comment
savoir ce qui est bon ou malfaisant lorsque seulement des événements
négatifs surgissent? Pour ce faire, j’ai besoin de soutient, celui
d’une grande amie.
- Jusqu’où tu penses que j’devrais me rendre avec Maxime?
Demandai-je.
- Je le sais pas Madeline, je voudrais bien t’aider. Tu fais ce que
tu crois le mieux pour toi. J’suis là pour toi, mais c’te genre de
conseils-là je ne peux pas te les donner. Désolée! Je ne voudrais
pas influencer ta décision parce que c’est trop important.
Elle est partie en titubant dans la rue, ne sachant que trop faire
la différence entre l’asphalte et le trottoir. Encore une fois, je
me retrouve seule, avec moi-même. Mes intérêts et mes idéaux se
bousculent dans toutes mes cellules. Savoir mes priorités m’est
difficile lorsque l’alcool envahit mes globules. Je crois que ma
tête va éclater. J’ai besoin d’une solution mais je n’arrive pas à
découvrir le problème. Pleurer n’est pas la meilleure façon de
régler les choses, par contre, elle me soulage énormément. Je
m’assois sur le gazon, espérant voir un miracle. Celui qui pourrait
changer ma vie entière. Pendant mes flots intenses de larmes
infinis, j’entends des pas qui se rapprochent tranquillement de mon
ombre. Je me dis que se doit être encore une personne qui ne se mêle
pas de ses affaires. Je relève la tête pour pouvoir crier mon
désarroi. C’était Maxime qui s’assois à côté de moi. Il s’approcha
tout près de moi, se colla et me pris dans ses bras. Un vrai
gentleman, il se trouve loin du macho que je voyais en lui. Je
n’avais pas prononcé un mot et j’avais l’impression qu’il comprenait
tout. Je me sentais tellement en sécurité entourée de bras forts et
musclés. Son cou sent si bon, une odeur de vanille, ma favorite. Je
ne peux m’empêcher de donner un baiser à sa peau blanchâtre et si
douce. Tranquillement mes baisers se rendirent sur ses lèvres
pulpeuses et irrésistibles. Il ouvrit tranquillement sa bouche pour
faire entrer sa langue en travers la mienne. Le goût d’alcool se
mélangeait à son haleine délicieuse. Je me croyais envoûtée dans un
monde irréel. Ses mains parcouraient mon corps d’une manière
sensuelle qui me fit le désirer de tout mon cœur. C’était une
sensation que je n’avais jamais ressentie auparavant. Des frissons
se promenaient sur ma peau, je me sentais bien. En ouvrant les yeux
je me rendis compte que j’étais étendue sur la pelouse lui sur moi.
Je remarquai qu’il y avait plusieurs têtes observatrices dans la
fenêtre. Tout ceci coupa le charme qui prenait possession de moi. Je
fut tellement déçue de mes compagnons. Je me levai rapidement
lorsque je m’aperçus que je n’avais plus de chandail. Je
m’empressais de le remettre et je jetai un regard arrogant à Maxime.
C’est à ce moment que j’ai cru savoir ce que je voulais vraiment. Je
souhaitais de la protection et non du sexe. Je voulais seulement me
sentir aimée et je compris que ce n’est pas de cette manière que je
le serais. Je m’excuse auprès de Maxime et je lui dis que je
l’appellerais pour tout lui expliquer. Je couru dans la maison pour
trouver quelqu’un qui voudrait seulement me consoler au lieu de
profiter de mon corps. L’alcool me rendait tout étourdie et les
larmes m’empêchaient de me diriger correctement. Avais-je tout gâché
avec Maxime? Je ne le savais point. Mais j’avais besoin de savoir!
Je voudrais entendre pourquoi je suis tant désespérée. Une bouteille
de gin traînait sur le comptoir. Je ne pu m’empêcher de la prendre.
Cette fois-là, je ne la mélangerai pas avec du jus, je vais
seulement la boire, à sec. Je descendis dans le sous-sol, m’assois
par terre dans un coin sombre et je pris une grosse gorgée de ce
liquide malheureux. Le plaisir du début fut transformé en un amas de
problèmes. Mes sentiments ne sont plus les mêmes. Ont-ils déjà
existé? Je me demande souvent si j’ai vraiment un cœur, ou s’il
n’est pas détruit par tous mes malheurs. Encore une fois, je m’évade
le plus loin possible dans ma tête. Je me noie dans une mer blanche
qui m’enfonce jusqu’au cou. Geneviève, celle sur qui je peux
compter, vient se blottir contre moi essayant de me transmettre de
l’énergie positive. Ses grains de chaleur humaine, je les refusais.
Préférant être trempée complètement dans mes mauvaises convictions.
Elle se leva, monta le volume de la musique, pour pouvoir remplir
mon cerveau avec des illusions et très peu de satisfaction. Entre
mes deux oreilles, tout gronde, tout se détruit. Comme elle est
simple, Geneviève, j’aime cette manière qu’elle a de me consoler.
Mes illusions se changèrent rapidement en cauchemar, car tout
doucement, je m’endormis. Je fis des rêves horribles, je me réveille
en sursaut, ne pouvant dormir. Pourtant, je m’archanais à fermer les
yeux car le sommeil me console souvent de la réalité. Ce n’est que
le lendemain que je verrai les dégâts d’une autre soirée
interminable. Pour l’instant, je me concentre à essayer d’oublier ou
j’essaie seulement de penser que toute cette vie est un film. Une
pensée positive me traversa l’esprit, la seule de cette fête
agonisante. Je me dis qu’un film finit toujours bien, alors
peut-être qu’un jour mon chemin aura un bon tournant. Cette pensée
fut vite remplacée par des idées noires qui me trottèrent dans la
tête un bon bout de temps. La bouche pâteuse, les idées
embrouillées, le mal de cœur ne tarda pas d’apparaître.
Le reste de ma nuit se finit dans la salle de bain avec le dégoût de
ma meilleure amie. Dire que mon faux bonheur m’a mené à cette
situation. Je regrette parfois d’être venue au monde. Mais ce soir,
ce regret se fit plus intense qu’à l’habitude. J’en voulais à ce
créateur celui dont je ne connais pas l’existence. Car normalement,
ne devrait-il pas être là dans nos moments les plus difficiles?
Peut-être que je suis rayée de sa liste, je dois être un cas
désespéré. Je m’en doutais, tout le monde m’a oubliée.
* * *
Coulent à flots
Mes larmes étouffées
Sors de ma peau
J’ai envie de tuer
Voir mourir la souffrance
S’effacer l’ignorance
Ne plus sentir
Que tu me déchires
Enlever ce mal de mon ventre
Croire
À une simple histoire
Refermer les pages qui mentent
Imaginer que c’était un roman
Écrit pour le détester
Sans penser un moment
Que c’est ma vie étalée
Tel un feu qui consume
Tel un oiseau qui se laisse mourir
Je revois ce sourire
Satisfait de mon amertume
Comment savoir que c’était mal
Comment oser croire que c’était sale
Maintenant je construits ma vie
Sur une fondation à demie
Alors que tes mains coulent sur moi
Que dans mes rêves je te vois
La haine qui me donne envie de tuer
Ce moment qui ne cesse de me hanter…
* * *
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SUIVI MÉDIAS ET INTERNET
Le Smiling Duck, roman policier,
Guy Dussault,
Fondation littéraire Fleur de Lys
LE JOURNAL DE SHERBROOKE

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BIOGRAPHIE
Marie-Claude
Laquerre
Déjà très jeune, elle dévorait des livres sans images, afin de se
nourrir l’esprit de connaissances. Si les mots viennent chercher son
cœur et son imagination, vous êtes certains d’avoir perdu
Marie-Claude pour quelques jours!
Toujours à l’affût de nouveaux projets, la jeune auteure s’est
cherchée beaucoup. Elle a débuté par une courte session en théâtre à
Victoriaville, pour atterrir à Shawinigan et faire un cours en
secrétariat pour finalement s’installer définitivement à Sherbrooke
et être technicienne juridique dans un bureau d’avocat. Non, ce
n’est pas finit, malgré tout elle souhaite continuer encore plus
loin et avoir le titre officiel d’avocate.
Alors, comme Marie-Claude désire toujours emplir ses journées
d’activités, elle découvre un passe-temps, au travers des gens
qu’elle observe, des livres qu’elle lit, des reportages qu’elle
visualise et de son cheminement. Comme elle se couche le soir et
tente sans espoir de faire arrêter dans son cerveau le
bouillonnement qui s’y trouve, elle décide enfin de se lever et
écrire. Jamais elle n’aurait cru avoir autant de plaisir à prendre
possession de personnages et de lieux où elle souhaiterait être pour
diriger leur vie, car les personnages se dirigent eux-mêmes à son
avis! Elle continue d’écrire, se lance dans les concours et un autre
livre… alors elle se demande : mon métier est-ce le droit ou
l’écriture, lequel est mon passe-temps, ou lequel pourrait le
devenir?
Pour évacuer son stress et se libérer la tête elle fait du sport,
tout ce qui est nouveau l’attire! Avec toute sa polyvalence la jeune
auteure se cherche beaucoup, mais elle semble bien bifurquer sur le
bon chemin!
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COMMUNIQUER AVEC L'AUTEUR
Marie-Claude Laquerre
Marie-Claude Laquerre se fera un plaisir
de lire et de répondre personnellement à vos
courriels.
ADRESSE DE COURRIER ÉLECTRONIQUE :
mc.laquerre@notarius.net
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