Page personnelle de l'auteur
Mouloud Belabdi
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Intensément la vie
Cycles
Poésie, 100 pages.
6 X 9 pouces ou 15 X 23
centimètres
ISBN 2-89612-135-8
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APPRÉCIATION DE LA PRESSE |
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Mouloud Belabdi est journaliste, auteur, poète, écrivain. D'origine algérienne, il habite à Montréal depuis quelques années et il vient de faire éditer un recueil de poèmes à la Fondation littéraire Fleur de Lys ici à Montréal. Aziz Farès , animateur de l'émission Le Canada en direct - Afrique du Nord à l'antenne de Radio Canada International, discute du livre "Intensément la vie - Cycles" en compagnie de l'auteur.
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Christian Brouillard
À bâbord! No 14, Avril-Mai 2006
FRAGILE POÉSIE
Le Poème se fait et
Refait continuellement la vie
Mouloud Belabdi
Que peut le poème? La question est lancinante pour ceux et celles qui ne se satisfont nullement de ce Monde qui est et de cette survie imposée. « Au-delà de ce manque toujours ressentie, au-delà de l’inévitable et inexcusable déperdition de tout ce que nous avons aimé, le jeu se joue encore, nous sommes » (Guy Debord). Avec ses poèmes, Mouloud Belabdi réaffirme la force têtue de la poésie, ce fragile pouvoir des mots à pointer au-delà des traverses,/la perfection future/de l’Humanité. Oh certes, dire et déclamer semble bien dérisoire dans une époque où le fracas des armes et le froid calcul marchand recouvrent de leurs eaux froides le simple spasme de vivre. C’est pourtant avec passion que l’auteur de Intensément la vie-Cycles met à jour ces moments, faits de paroles et de silences, qui donnent sens au vivre. Baignant dans l’exaltation du présent, le poème n’en oublie pas pour autant le passé, les mémoires blessantes et les plaies ouvertes dans la chronique du temps.
Le poème ne détourne donc pas du réel même dans l’évocation la plus intime : Comprendre cela/dans l’obsolescence des chimères/sans se soustraire au réel/voilà qui est parfait. Ce réel, quoiqu’on puisse en dire, bouge et change. Oh, certes, le Monde s’acharne à ne pas aller où nous voudrions qu’il aille. Cependant, quelque trop rare fois, Deux corps étrangers bifurquent/dans la nuit qui tressaille. La poésie de Mouloud Belabdi scrute ces bifurcations, ces passages, ces cycles où nous glissons au long des jours. Que ce soit sur l’asphalte des rues de Montréal ou dans l’évocation de l’île mythique de son enfance, le poète, par-delà sa condition d’exilé (mais ne le sommes-nous pas tous?), témoigne du caractère unitaire de la condition humaine :
Ailleurs
Est aussi
UNE PATRIE
Le poème recueille alors l’exigence de l’ouverture à l’AUTRE, réclamant L’AMOUR SANS CONDITION. C’est imprégné de cette réclamation, intense et vibrante, que nous fermons ce recueil, retournant à la vie avec au cœur cet appel, fragile et indestructible.
Christian Brouillard
À bâbord! No 14, Avril-Mai 2006
Mouloud Belabdi, Intensément la vie, Québec, Fondation littéraire Fleur de lys, 2005. Disponible en version papier et numérique : www.manuscritdepot.com
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Résumé
Extrait
Auteur |
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Mouloud Belabdi nous propose ici, des poèmes libres qui nous
disent les saisons de la vie. Leur texture, presque
charnelle, au-delà de nos certitudes qui volent parfois en
éclats, au passage du temps, nous rapproche de la
compréhension des cycles. L’illusion serait de croire à la
permanence alors que tout nous dit l’éphémère. Une simple
observation du grand fleuve nous apprend le changement
irrémédiable. Cependant, nous dit l’auteur, des portes
peuvent s’ouvrir. Le sens du grand théâtre du monde est lové
dans le silence. C’est dans cette direction que le poète
vous invite à entreprendre le voyage. |
Résumé
Extrait
Auteur |
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Résumé
Extrait
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Déclaration du Poème
Ces poèmes ne sont pas ceux d’un
Immigrant.
Ces poèmes ne sont pas ceux d’un
néo-Québécois.
Ni d’un néo-Canadien.
Ni d’un ex-Algérien. Je refuse
les étiquettes. Toute sorte
d’étiquette.
Ces poèmes ne sont de
personne.
Personne !
Au besoin, demandez au nuage
au-dessus de l’océan,
au fleuve qui traverse vos
fantaisies et vos rêves.
Au besoin, sans fausse
interprétation, nous dirons que
ces poèmes sont le cri du
Poème qui
Transcende le poème.
En clair,
c’est un accident de la pensée
échoué dans le miroir de
l’ailleurs.
C’est le cœur et non le corps du
poème qu’il faut
excaver pour en saisir
la texture et
le sens.
Le Poème est né
Sans demander une quelconque
permission de
naître ; car,
il y a quelque chose que vous
ignoriez :
C’est pendant votre sommeil,
votre absence que
le monde se fait.
Quand vous laissez tomber les
masques,
la fantasmagorie
entre en scène. C’est ainsi
qu’elle respire. Il en est de même du
Poème.
Toute réaction, à l’égard du
Poème, est
vaine.
Supprimez,
déplacez,
ajoutez les mots,
la vie
— et la vôtre, également,
jusqu’à un certain point — continue. Tout comme
le
Poème.
La différence ?
Le Poème choisit lui-même les
bifurcations.
L’interrogation,
la révision,
— que sais-je ? —
n’y peuvent rien. Le Poème nous
enveloppe et
projette ses propres rêves.
Cela veut dire, le
Poème.
Par tous les temps.
Par tous les mondes. Par toutes
les vies.
Le Poème !
Je ne vais pas dire ce qui ne
peut être dit. Le mental est
menteur.
L’intellect, une erreur.
Continuellement.
C’est tout.
C’est connu.
Stop !
Il doit rester pourtant une
issue pour
comprendre, saisir, restituer le
Poème.
Non.
Si vous réfléchissez, vous ne
touchez que l’ombre du
Poème.
Ce n’est pas une mince affaire.
Après tout,
l’essence du Poème n’est pas
essentielle
pour
vivre,
avec le souffle expulsé.
Ni dormir,
dans une activité figurative.
Ni exister,
dans l’appréhension.
Le mouvement est.
La pensée est.
Forcément, le Poème
Est.
Le Poème.
Le Poème.
Le Poème.
Le Poème se fait et
refait continuellement la vie.
C’est un corps infini,
un pouvoir qui dit,
au-delà des traverses,
la perfection future de
l ‘Humanité.
* * *
Montréal intensément
Je viens d’un pays
à l’entrelacs des mémoires.
Un pays ancien. Bleu. Vert. Or.
Un pays mouvant,
aux racines de l’Histoire.
Un pays balayé
depuis des lustres par les vents de
la révolution.
Saisi par le voyage,
j’ai suivi l’orbe des étoiles et la
trace lumineuse des goélands
en direction du nord mythique.
Me voici,
éveillé, à Montréal,
une île singulière dans la
géographie du
Nouveau Monde.
En vérité,
Je n’ai jamais quitté la Terre, ma
patrie seconde. Chemin suspendu entre le flux et le
reflux du temps.
Ma patrie,
lieu de ruptures et de
recommencements.
Je suis toujours à l’affût des
signes, l’œil ébloui par l’énigmatique Lumière du
dedans.
Montréal,
au bout de tous les exils.
Tu m’habites.
Désormais,
je porte ton destin.
Mon discours
a surpris tes rues; car je parle
toujours de Beauté et je continue à nommer la Terre
en colère dans ses flancs.
Montréal,
ma mémoire incandescente reste
hantée par la blessure, le front large de la
douleur.
Dans la transparence
de mes nuits,
balayant mes souvenirs,
passant en compagnie des poètes
anonymes,
l’astre au dire clair, de concert
avec les goélands,
m’a enseigné
la chaleur des femmes et des hommes
du froid.
Je me suis surpris
marchant les yeux grands ouverts,
des fragments de rêves éclatés dans
mes mains,
sur la piste blanche
menant là où
tout est à refaire
y compris
la vie.
Ainsi,
j’ai connu la feuille d’érable et
la fleur du lys et
le regard des enfants qui dit
tous les possibles.
Ainsi,
J’apprends à montréaliser mes
rêves,
en symbiose avec mes semblables
venus de
tous les horizons de
la Terre
Je flâne…
Clarté du Poème!
Sur l’asphalte,
les stigmates de l’hiver.
J’imagine le sursaut du soleil de
l’oubli.
Ici, maintenant,
dans l’Arche de la Passion,
je peux dire
L’AMOUR SANS CONDITION.
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Au sujet de l'auteur
Biographie
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Mouloud
BELABDI, universitaire et journaliste, a travaillé à la Radio
algérienne et à Radio Canada international tout en collaborant à
divers journaux et magazines. Il a déjà publié des nouvelles dans la
presse et un recueil de poésie Mandala.
En 1994, il a obtenu la médaille d’argent de l’URTI
(Université radiophonique et télévisuelle internationale) pour son
émission Journal de la douleur et de l’espérance algérienne.
En 1996, il a remporté le premier prix de poésie adulte de la ville
de Gijon en Espagne, à l’occasion de la tenue de la Foire mondiale
d’idées pour la paix.
Depuis janvier 1997, l’auteur réside à Montréal.
Lettre d'appui de
l'auteur à la fondation
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Lettre
d'appui de Mouloud Belabdi
à la
Fondation littéraire Fleur de Lys |
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Bonjour,
La Fondation Fleur de Lys fait œuvre utile en offrant la possibilité à des
auteurs jeunes et moins jeunes de se faire connaître, de faire connaître leur
travail, leur passion, leur amour pour les lettres.
L’écriture, en ce début du 21ème siècle, n’est un privilège. Ceux qui écrivent
sont nos contemporains. De par l’imaginaire qui les porte, ils sont notre miroir
et le reflet de la société dans laquelle nous évolutions. Ils disent notre
présent et notre mémoire. Ils sont une présence dans la galaxie Gutenberg et
celle, nouvelle, du numérique. Demain, peut-être, nous l’espérons, certains de
ces auteurs de la Fondation seront reconnus à leur juste valeur. Demain,
peut-être, ces auteurs seront également publiés dans les circuits traditionnels
du livre.
C’est donc avec enthousiasme que j’apporte mon appui à la Fondation. Son œuvre
est certes de longue haleine. Mais elle finira grâce à ses membres, d’attirer
l’attention des éditeurs traditionnels et des gouvernants pour un soutien plus
conséquent.
Je vous souhaite bonne chance avec cette initiative relativement jeune et déjà
riche avec tout le potentiel qu’elle possède.
Veuillez agréer mes sincères salutations.
Mouloud Belabdi, auteur,
Montréal, Québec.
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