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Ce livre a été construit grâce à l'accumulation de notes de lectures (pendant une trentaine d'années) sur les histoires de France, d'Angleterre, de l'Empire Romain et de l'Église catholique. À ce titre, il est un roman historique à la façon de Maurice Druon, de Jeanne Bourin... sans la prétention pour l'auteur de se considérer à la hauteur de ces éminents historiens et chercheurs.
L'intérêt de ce livre réside dans l'opportunité de survoler l'histoire
européenne pendant trois siècles où se succédèrent d'interminables guerres pour
satisfaire les ambitions démesurées de richesses et de domination. Cette période
a vu se succéder 14 rois de France, 12 rois d'Angleterre, l'empereur Charles
Quint, et 23 papes. Le récit présente non seulement les grands rois mais aussi des personnes royales dont on ignora l'âge, les sentiments, le bonheur et les risques à venir pour conclure des alliances jamais certaines :
Il n'est pas étonnant que ces tristes mariages trouvèrent des consolations auprès de maîtresses royales. En plus d'Agnès Sorel, de Diane de Poitiers, de Gabrielle d'Estrées, on rencontre des maîtresses moins connues et même celles du pape Alexandre VI; Julia Bella (soeur du pape Paul III) et Rosa Vannozza Cotanci qui enfantera les célèbres César, Alexandre et Lucrèce Borgia.
Autour des rois gravitent les grandes maisons d'Orléans, de Guise, des Médicis, se produisent les deux assassinats au château de Blois (Louis d'Orléans et Henri de Guise), se mêlent les régences de Marie de Médicis, de Concini, de Richelieu, se faufilent les mignons d'Henri III et Albert de Luynes, l'amant de Louis XIII, nous étonnent les astrologues Ruggieri, Gauric et Nostadamus.
Durant ces siècles, il n'y eut pas que les rois dont les ambitions furent la cause de guerres meurtrières et de sanglants massacres. Il y eut aussi l'Église dont les moeurs dépravées même au coeur du Vatican, l'accumulation des richesses, le népotisme, l'éloignement de l'esprit évangélique....firent naître la Réforme et les guerres de religion. L'invention des indulgences déchaîna Calvin, Luther, Savoranole......mais aussi, Marguerite de Valois (soeur de François Ier), Renée de France (fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne) et Diane de Valois (fille naturelle d'Henri II et de Diane de Poitiers) qui aidèrent et protégèrent les réformés.
Château d'Ambroise
Ces pages de l'histoire enregistrent malheureusement la Saint-Barthélemy et la Conjuration d'Amboise pour laquelle le pape Paul IV fit chanter un Te Deum d'action de grâces et fit parvenir des félicitations à François II accompagnées d'un magnifique tableau de Michel Ange. L'Angleterre n'échappa pas à ces guerres. Le pape Grégoire XIII participa même au complot avorté pour l'assassinat d'Elizabeth Ire.
Les hommes changent! L'histoire se répète. Toujours chevauchent ensemble le grandiose et l'abominable, le riche et le pauvre, la vertu et l'hypocrisie. C'est peut-être cela que voulait traduire LaRochefoucault lorsqu'il écrivit: "Je ne connais pas le coeur de l'homme coupable; je connais celui de l'honnête homme et c'est une chose affreuse!"
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AVANT PROPOS
J’ai lu et relu, avec un intérêt sans cesse renouvelé l’oeuvre fantastique de Maurice Druon, de l’Académie française: “LES ROIS MAUDITS”. J’ai été vite fasciné par ces six volumes, écrits d’une main experte, qui ressuscitent un passé lointain et font revivre ces rois et ces reines en nous révélant les moeurs du temps.
Pour suivre l’auteur dans les méandres de cette fresque des XIIIe et XIVe siècles, j’ai dû faire des tableaux afin de me familiariser avec les nombreux personnages qui y évoluent. Et... j’ai pris goût à la fois à l’histoire de la France et à celle de l’Angleterre, si étroitement unies l’une à l’autre, que la Manche n’a jamais pu les séparer depuis Guillaume le Conquérant.
Pendant une vingtaine d’années, j'ai parcouru les rayons des bibliothèques et poursuivi mon incursion dans l’histoire de ces deux pays. J’ai ainsi amassé livres, documents, notes, tableaux, références... qui sont venus dormir dans les tiroirs de mes filières. Maintenant retraité, et profitant de l’ordinateur qui se prête si bien pour conserver les documents, j’ai pensé reprendre mes notes et les ordonner... juste pour mon plaisir.
Tout en révisant et en recopiant mon abondante documentation, l’idée m’est venue de le faire sous forme de récit. J’avoue n’avoir ni la formation d’un historien, ni la prétention de l’être.
Mais ce défi s’est vite révélé captivant et je me suis astreint à pousser plus loin mes recherches autant par intérêt que par souci d'une plus grande exactitude.
Entre temps, j’ai eu l’occasion de visiter la France et l’Angleterre et de m’attarder aux endroits historiques; de visiter tous ces châteaux de la Loire. Les infimes connaissances que j’avais acquises au cours de mes lectures m’ont permis de pénétrer dans ces lieux et de me remémorer les personnes et les événements qui les ont habités. C’est la raison pour laquelle je les mentionne abondamment dans ces pages.
Par leurs faits et gestes, par les mariages politiques, par les alliances organisées ou imposées à tant de jeunes princesses et princes pour des raisons d’État, ces personnes ont laissé au temps des histoires qui nous touchent encore après quatre siècles. Elles nous parviennent encore dans des romans historiques, dans des opéras, dans des productions cinématographiques qui, chaque fois, captent notre émerveillement et notre intérêt.
Pour ma part, je replace ce récit dans mes filières. Ce retour dans le passé m’a convaincu que rien n’a changé depuis ces temps lointains. L’homme continue inlassablement sa quête de bonheur. Même si la science et le progrès ont fleuri ses jardins, il n’en goûte que peu les fruits. Ces derniers garnissent toujours la table des grands alors que celle des petits continue de n’offrir que le pain quotidien.
* * *
CHAPITRE 1
L’AVENIR SE PRÉPARE
Le récit dans lequel nous nous engageons se situe au mi-chemin du deuxième millénaire. Après les longs siècles du Moyen-Âge, la France tourne les dernières pages de l’histoire des Croisades et celles de son régime féodal.
Sur la Seine, le Louvre projette sa sombre silhouette. Délaissé par les derniers rois, depuis la présence des Anglais en France, l’air environnant s’attriste de ne pouvoir animer comme autrefois la vie dans les jardins et les murmures d’émerveillement qui se propageaient au sortir des carrosses et des litières.
C’est la même tristesse qui enveloppe Notre-Dame où les longs manteaux royaux ne traînent plus sur les dalles, où l’obscurité ne s’amuse plus des étincelles que lui renvoyaient les flammes des bougies en touchant les couronnes et les bijoux aux jours de grandes fêtes.
Les remparts ont aussi vieilli. En les regardant, des Parisiens dans la cinquantaine les envient quand même de supporter mieux qu’eux les blessures de tant de guerres inutiles. Du côté de l’ouest, chaque soir, la porte Saint-Honoré est verrouillée et, comme elle, toutes les autres obéissent à la même consigne. Alors, à l’apathie du jour succède la nocturne monotonie qui ensommeille la capitale sans roi, sans cour, pendant qu’à deux cents kilomètres au sud, quelque part dans la sylvestre région de la Loire, des châteaux s’illuminent, des musiques s’évadent et courent dans les buissons, des galants multiplient leurs aventures et des armées de serviteurs s’épuisent à soutenir tout l’appareillage nécessaire à ces festivités sans cesse renouvelées.
Nous sommes à l’aube de ce siècle que l’on appellera la Renaissance, salué dès lors par la naissance de François d’Angoulême, futur François Ier. C’est à lui que l’on attribuera le mérite d’avoir importé d’Italie ce souffle inspirateur qui a épousseté la pensée et les arts et leur a donné si grande brillance. Mais, comme l’équilibre d’un pas repose sur celui qui vient de laisser son empreinte, ce mouvement a déjà fait ses premiers pas au temps de Charles VIII et de Louis XII, et il ne faut pas l’oublier.
Fortement engagés dans la conquête de Naples et de Milan, oubliant les milliers de cadavres gisant aux portes des villes italiennes, Charles VIII et Louis XII furent éblouis par le degré de développement qu’avaient atteint les Italiens dans les domaines de la décoration, de l’architecture, de la peinture, de la sculpture et des lettres. Franchissant et retraversant les Alpes, grevant chaque fois le trésor royal et payant chèrement en vies humaines, ces élans de conquête n’eurent abouti à rien s’ils n’étaient venus enrichir la France de trésors porteurs des germes de la Renaissance.
Il a à peine six ans, ce petit François lorsqu’en 1500, quittant l’Angoulême, il arrive dans la belle région de la Loire. Attiré par les jeux de son âge, le fait qu’il peut prétendre au titre de dauphin de France ne le préoccupe guère. Pour sa mère, Louise de Savoie, il en est bien autrement. C’est avec des espoirs et des intérêts bien précis qu’elle vient s’établir à Romorantin, à quelque quarante kilomètres de Blois où réside Louis XII.
Le jeune François et sa sœur, Marguerite de Valois (son aînée de deux ans), sont orphelins. Leur père, le comte Charles d’Angoulême, est décédé deux ans auparavant. Or, ce comte était cousin du roi régnant et ce dernier n’a toujours pas de descendance mâle. Charles d’Angoulême étant mort, le petit François est devenu l’héritier présomptif de la couronne de France. Vu son jeune âge, Louise de Savoie craint fort que d’autres parents ou des personnes ambitieuses et habiles puissent, le cas échéant, évoquer la minorité du nouveau roi pour s’accaparer la régence et les éloigner, elle et son fils. Elle est assez sage et prudente pour penser à tout cela, pour se rapprocher de Blois, pour suivre les événements et, le moment venu, poser les gestes appropriés.
Les intentions de Louise n’ont pas à être dissimulées car elles sont conformes à la tradition respectée depuis des siècles lors de la succession au trône. Bien plus, Louis XII n’y peut voir que l’ordre normal des choses car lui-même n’était pas fils de roi lors de son avènement. C’est à titre de cousin qu’il a succédé à Charles VIII et cela d’une bien étrange façon. En effet, en plus de lui succéder, le roi mourant, par testament, avait exigé qu’il épousât la jeune veuve, Anne de Bretagne.
Avant donc de suivre François, il importe de jeter un coup d’oeil rapide sur ses prédécesseurs. Les principaux événements du XVe siècle nous feront pénétrer dans cette France où les rois, depuis deux siècles, sont de sang valois et cousins des nobles maisons d’Anjou, d’Orléans et de Bourgogne.
Cela nous amènera à faire connaissance avec des personnages de premier plan qui franchiront le seuil du XVIe siècle et continueront pendant un certain temps d’évoluer autour de François Ier dont le règne, déjà, annonce la magnificence et le faste qui ne cesseront de croître jusqu’à Louis XIV.
AVANT PROPOS CHAPITRES L'AVENIR SE PRÉPARE LES ONCLES DE LOUIS D'ORLÉANS ORLÉANAIS ET BOURGUIGNONS LE DAUPHIN CHARLES VII LA HANTISE DE LOUIS XI CHARLES VIII LA FIN TRAGIQUE DE CHARLES VIII LE SORT DE JEANNE DE FRANCE LOUIS XII FRANÇOIS Ier PAVIE CHAMBORD NOCES ET DEUILS LES ROIS, L'EMPEREUR ET LES PAPES LE BEAU-FRÈRE HENRI VIII LA FIN DE FRANÇOIS Ier LE DÉBUT D'UN RÈGNE LA FIN D'UN RÈGNE LA RÉFORME SAINT-QUENTIN ET CALAIS L'ANNÉE 1559 LA MORT D'HENRI II FRANÇOIS II CHARLES IX NOCES ET SANG LE DERNIER ROI VALOIS HENRI IV LOUIS XIII
NOTES SUR QUELQUES AUTEURS
TABLEAUX
LES PERSONNAGES DE MÊME PRÉNOM
BIBLIOGRAPHIE INDEX DES ILLUSTRATIONS SITES INTERNET À VISITER AU SUJET DE L'AUTEUR DU MÊME AUTEUR
Il est diplômé en Sciences de l'Éducation et en Lettres de l'Université Laval de Québec. Maintenant à la retrai-e, il a fait carrière dans l'enseignement. Il fut tour à tour professeur, inspecteur d'écoles, directeur d'une polyvalente avant de passer au Ministère de l'Éducation où il occupa quelques postes dont celui d'adjoint au sous-ministre responsable de l'Enseignement primaire et secondaire.
En 1976, il publie un roman: CHAMBRE 4156. À partir de faits vécus, alors que la drogue pénètre dans les écoles, provoque la panique dans les familles, accroît le nombre de suicides chez les adolescents... et que les éducateurs n'ont aucune préparation pour faire face à ce problème, il veut d'une part attirer l'attention des médecins, psychologues, cliniques spécialisées et d'autre part donner de l'espoir à ceux qui sont les victimes.
Quelques années avant sa retraite, le hasard lui fait rencontrer le grand peintre Sylvia Araya qui l'aide à réaliser un vieux rêve; celui de peindre. Alors commence une deuxième carrière. Il a à son compte plus de cent expositions ici et là en province. On retrouve de ses toiles dans toutes les provinces du Canada, en Californie, en France et en Belgique. Quelques maisons d'éditions lui demandent chaque année des toiles qui sont reproduites en cartes de souhaits et mises en vente dans les boutiques.
Il s'intéresse également à la généalogie. Il a publié (impression limitée par ordinateur pour les familles concernées) la généalogie des Bédard, et celles des familles de son épouse Cloutier et Talbot. Présentement, il fait des recherches pour la généalogie des Hughes, famille d'un de ses petits-fils.
Philippe Bédard est membre de la Société artistique de Sainte-Foy.
CHAMBRE 4156, roman, 1976.
Philippe Bédard se fera un plaisir de lire et de répondre à vos courriels.
Voici son adresse électronique :
Lettre d'appui de l'auteur à la fondation [ Retour ]
J'applaudis le projet de Manuscrit Dépôt. C'est une heureuse initiative qui doit être appuyée fortement. L'industrie du livre est devenue complètement commerciale . Ses objectifs sont orientés uniquement vers des succès financiers. Ainsi, ceux qui ont eu la chance de se faire un nom peuvent publier sans difficulté mais il est extrêmement difficile à un nouvel auteur de trouver une maison qui acceptera de le publier. Je souhaite que cette formule naisse rapidement et connaisse un succès énorme et égal à l'aide qu'elle apportera par son initiative.
Philippe Bédard, Québec, Québec.
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