Philippe F. Riel nous
présente son premier roman,
Leçons de
mathématiques
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COUVERTURES
Leçons de
mathématiques, roman, Philippe F. Riel,
Fondation littéraire Fleur de Lys
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PRÉSENTATION
Leçons de
mathématiques, roman, Philippe F. Riel,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Des cours de maths, quelque part au Québec. Des
leçons pour élever l’espoir vers des hauteurs que
l’on peut plus atteindre, et pour aspirer sans le
savoir à fuir le chaos. Des cours de maths ? Des
cours pour explorer ce qui nous entoure, pour faire
de l’ordre dans le désordre extérieur, et dans
celui, intérieur, qui le reflète : l’algèbre des
rêves, la géométrie des relations humaines, les
fonctions de l’existence. Des cours pour tenter de
comprendre en somme. Entre la chorégraphie macabre
des salauds qui finissent toujours par s’en tirer,
des éteignoirs professionnels qui laissent derrière
eux leurs cadavres vivants, et du monde qui n’attend
que le temps d’un clin d’œil, pour tout faire
basculer dans le vide, il y a ceux qui ne
connaîtront jamais la lumière, ceux qui tombent pour
ne plus se relever et ceux qui ne veulent pas
s’éteindre. Dans l’inutilité de toute rectitude
morale, il y a toujours le désir de déchiffrer,
polarisé par l’absurde et l’émerveillement, le sens
d’une vie dédiée à la connaissance du monde et de
soi.
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EXTRAIT
Leçons de mathématiques, roman,
Philippe F. Riel,
Fondation littéraire Fleur de Lys
PROLOGUE (Texte intégral)
On m’a demandé il y a quelque temps pourquoi les jeunes aujourd’hui
étaient si peu empressés à apprendre. Sur le coup, je n’ai pas vraiment
répondu. D’abord, vouloir répondre à une question aussi vaste, à
brûle-pourpoint, conduit invariablement aux banalités d’usage, et ensuite,
il faut bien l’admettre, ce problème, existe depuis la nuit des temps : un
philosophe qui enseignait la rhétorique au quatrième siècle, se plaignait
des troubles de comportement des jeunes qu’il devait supporter dans ses
cours. Le sujet, on en conviendra, ne date pas d’hier, et au fond, une telle
question n’est-elle pas sans réponse ? Je veux dire par là que si un
phénomène apparemment dysfonctionnel survient depuis toujours, peut-on le
considérer comme un problème ? N’est-il pas l’un de ces travers humains
auquel on s’offusque, mais que l’on doit finalement accepter comme faisant
partie de l’ordre des choses ? Par exemple, on parle intensément des crises
économiques qui surviennent périodiquement comme étant des événements hors
normes et qui devraient disparaître à tout jamais; mais ce que l’on ignore
vraisemblablement, c’est que les crises, justement, existent régulièrement
depuis au moins quatre cents ans. C’est vrai, et elles sont répertoriées
dans les livres spécialisés d’économique. Elles débutent et se terminent
comme le va-et-vient d’un pendule, et rien ne semble vouloir les entraver,
comme les vagues de la mer en somme. On peut toujours blâmer ceci ou cela,
annoncer réformes et révolutions, essayer de réveiller une certaine
conscience collective en vue d’un nouvel âge glorieux, la poussière retombe,
le bruit s’estompe, et la vague passe.
Loin de moi l’idée de minimiser l’importance d’un problème aussi crucial que
l’éducation, mais j’ai l’impression qu’à peu près tout a été dit là-dessus.
De faire porter la faute aux étudiants c’est oublier que nous-mêmes avons
été jeunes et avons donc suivi des cours; je ne sache pas que ma génération
ait été d’une maturité éblouissante relativement à celle visée aujourd’hui.
S’attaquer aux enseignants ne m’apparaît pas une bonne idée non plus, quand
on réalise que l’on doit d’abord assurer leur sécurité plutôt que leur
bien-être dans nos polyvalentes. On peut toujours culpabiliser tout le monde
en affirmant que le problème éducatif en est un de société, mais je doute
que cela nous mène bien loin. Je veux essayer une autre tactique, et ce, via
mon expérience personnelle. Je ne prétends pas épuiser le sujet; je ne sais
même pas si ce qui suit sera une réponse satisfaisante, mais je veux quand
même tenter le coup. Je crois que cela en vaut la peine. Après tout, quand
on lit sur internet que des étudiants universitaires ne savent pas
identifier les continents sur une carte, je crois que nous sommes malgré
tout justifiés de vouloir approfondir ce qui en nous devrait provoquer à
tout le moins un obscur malaise.
Encore une fois, je ne veux pas donner l’impression que la réponse à tout
ceci est contenue dans les pages à venir. La compréhension des choses peut,
il est vrai, s’accomplir par une rationalité plus classique, mais une
approche plus indirecte et intuitive est quelquefois utile et préférable.
Sous cet angle, mes activités passées pourraient éclairer le débat. Il y a
de cela quelques années j’ai donné des cours privés de maths à de jeunes
étudiants du secondaire, CÉGEP et quelquefois à des universitaires. Je les
accueillais ici chez moi dans une salle que j’avais aménagée pour
l’occasion. Les cours étaient individuels, alors que je fournissais un
enseignement tout à fait personnalisé et adapté pour chaque cas. Mes élèves
étaient issus du système privé comme du public et de toutes les strates
sociales. Ils venaient me voir pour toutes sortes de raisons : mise à
niveau, la plupart du temps, enrichissement quelques fois, ou parce qu’ils
n’appréciaient pas tellement leur prof, ou encore pour des motifs autres
tels un manque de confiance en soi, des angoisses incontrôlables qui les
minaient ou tout simplement parce qu’ils avaient besoin d’un soutien moral.
Enfin, chaque jeune présentait un aspect singulier qui faisait de cette
activité pédagogique une activité originale en ce que les cours se
ressemblaient en apparence, mais pas tout à fait.
Maintenant que je n’enseigne plus, j’ai oublié plusieurs de ces étudiants,
comme ils m’ont oublié j’en suis sûr; certains par contre sont restés dans
ma mémoire, non pas que l’expérience qui en ait résulté fît partie de
quelques illuminations prodigieuses, mais elle sortait un peu de
l’ordinaire.
Ce qui suit est moins le récit d’une histoire glorieuse que la chronique de
ces quelques rencontres entre jeunes d’une génération énigmatique et une
personne venant d’une autre, déjà aux oubliettes. Certaines de ces
rencontres se sont avérées généreuses dans leurs apports réciproques
d’autres ont confirmé certaines vérités sur l’éducation en général et sur
les individus en particulier.
Les mathématiques, comme à peu près tous le savent, sont la pierre angulaire
de n’importe quel système éducatif. Je ne veux pas dire, toutefois, que
seules les maths comptent. D’autres matières doivent aussi être considérées
comme essentielles : la maîtrise de la langue française, par exemple, joue
un rôle fondamental dans toute formation culturelle digne de ce nom. Dans
notre province, on y gagnerait immensément à transmettre l’amour de la
lecture aux jeunes, y compris celle de la poésie. Mais voilà, ceci est une
autre histoire. Mon biais est celui des sciences et des maths. Il y a de
cela une cinquantaine d’années, un auteur littéraire avait prédit que le
monde appartiendrait, dans un avenir proche, à tous ceux qui sauraient
manipuler les calculateurs électroniques. On ne peut pas dire, en ce début
du vingt et unième siècle, que cette prophétie ait été de la frime. Les
écrivains sont quelquefois en avance sur nous tous. Mais, je ne veux pas
m’étendre sur cet aspect-là des choses. Je désire plutôt m’attarder sur ce
qui se passe en ce moment. Pour saisir l’avenir, encore faut-il comprendre
le présent.
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AU SUJET DE L'AUTEUR
Philippe F. Riel
Né
à Montréal, 1960. Diplômé de l’École Polytechnique de Montréal et de
Virginia Tech (Blacksburg), génie industriel. Il effectue des
activités de recherches dans l’évaluation économique des nouvelles
technologies (manufacturières, en ergonomie et en informatique), de
même qu’en gestion des coûts dans la gestion de la qualité et des
mesures de performance organisationnelle.
Il publie plusieurs articles scientifiques dans ce domaine. Il
publie aussi des articles sur le rôle de l’ingénieur industriel dans
l’évaluation de projets sur le plan économique. Meilleur article
scientifique de la Tenth Annual International Industrial Ergonomics
and Safety Conference”, Seattle, 1995.
Il se réoriente par la suite dans l’enseignement privé en
mathématiques et sciences. Il met au point un manuel de
mathématiques pour les élèves du secondaire.
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Philippe F. Riel
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de répondre personnellement à vos courriels.
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