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COUVERTURES
Abd El Krim
ou l’impossible rêve, roman historique, Pierre Bonin,
Fondation littéraire Fleur de Lys
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PRÉSENTATION
Abd El Krim ou l’impossible rêve, roman
historique, Pierre Bonin,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Au
début des années 1920, le Maroc est ensanglanté par
une guerre cruelle mettant aux prises les tribus de
la région du Rif aux forces armées de la coalition
franco-espagnole. Le leader de l’insurrection
rifaine, Mohammed Abd El Krim, livre une lutte
acharnée et fait vaciller le trône chancelant du
sultan, tout en rêvant à la reconnaissance
internationale de la république qu’il a proclamée
pour le Rif.
Pour sa part, le sergent-chef Marcel Picard, un
canadien-français démobilisé de la Légion étrangère,
aspire à gagner honorablement sa subsistance dans
son nouveau pays d’adoption. Il rêve d’exercer le
métier de photojournaliste et de correspondant pour
des journaux ou magazines du Vieux Continent. Mais
le destin joue parfois de vilains tours et c’est
ainsi qu’il se retrouve malgré lui, entraîné à jouer
le rôle d’agent de renseignements pour le 2e Bureau,
le service du contre-espionnage français. Il
croisera sur sa route une jeune romancière en herbe
dont il deviendra follement amoureux et un
journaliste avec lequel il liera une franche amitié.
La mission de Picard dans le Rif se transformera en
cauchemar. Il sera confronté au chef de la rébellion
ainsi qu’à son bras droit, le sergent Klems,
déserteur de la Légion étrangère. Le destin de
Picard sera scellé à jamais.
Comme le souligne dans sa préface l’historien
militaire Carl Pépin : « … Marcel Picard et tous les
personnages qui animent ce roman avaient ceci de
commun : ils avaient osé porter leur regard sur
cette Méduse qu’était le Rif. Pétrifiés dans un
rêve, celui d’épouser la contrée, ils avaient posé
les gestes en conséquence… ».
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TABLE DES MATIÈRES
Abd El Krim ou l’impossible rêve, roman historique,
Pierre Bonin,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Remerciements
Préface
Avant-propos
Lexique
Prologue
PREMIÈRE PARTIE
Les tambours de la guerre
Le Maroc-Hôtel
Un étrange trio
Un déjeuner sur l’herbe à Volubilis
La tragédie de Médiouna
En route vers la république du Rif
DEUXIÈME PARTIE
El caïd Hadji Aleman
Porté disparu
Au royaume du kif
Bas les masques !
Sur le front : rien à signaler
La débâcle
Épilogue
ANNEXES
Ce qu’ils sont devenus
Mohammed Ben Abd El Krim Khattabi
Le sergent Joseph Otto Klems
Le commandant François de la Rocque
Le capitaine Henry de Bournazel
Le commandant Jean Cazaban
Bibliographie
Carte du Maroc
Album photos – Guerre du Rif
Au sujet de l’auteur
Communiquer avec l’auteur
Du même auteur |
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167
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237
261
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EXTRAIT
Abd El
Krim ou l’impossible rêve, roman historique, Pierre
Bonin,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Le récit qui suit est une œuvre de fiction.
Toutefois, il relate des événements survenus au
Maroc pendant la guerre du Rif (1921-1926) surnommée
« la guerre oubliée » par les historiens. La région
montagneuse du Rif est située au nord de Fez, face à
la Méditerranée. Un leader nationaliste du nom de
Mohammed ben Abd El Krim avait réussi à unifier les
tribus du Rif pour combattre le sultan Moulay
Youssef dont il contestait l’autorité légitime et
pour bouter hors du pays les Espagnols et les
Français qui s’y étaient installés, respectivement
dès le XVIe siècle pour les premiers, au début du
XXe siècle pour les seconds.
Le personnage principal de ce roman est un Québécois
; à l’époque, dans la Légion étrangère, il était
inscrit sous la nationalité canadienne. Soit dit en
passant, de 1923 à 1928, des Québécois ont
réellement combattu sous l’uniforme de ce
prestigieux corps d’armée lors de la guerre du Rif,
et par la suite dans les oasis du Sud. Parmi ces
légionnaires, on en comptait un de la région de
Québec et un autre de la Beauce : ces deux hommes
ont laissé des témoignages écrits de leur séjour au
Maroc. Des récits captivants qui ont été publiés en
1931 et 1932.
Par ailleurs, la Légion étrangère a dénombré 74
officiers, 158 sous-officiers et 1 264 légionnaires
du rang qui ont trouvé la mort au Maroc, de 1920 à
1935. Pour la même période, des milliers de
Marocains ont aussi perdu la vie pendant la guerre
du Rif et lors des affrontements armés qui ont
découlé des années de la Pacification.
À l’automne 2005, je me suis rendu en pèlerinage
dans ce pays, sur les lieux où nos compatriotes ont
battu la semelle dans les sables du désert et sur
les pistes rocailleuses des djebels. C’est là, qu’a
pris forme cette histoire, sous le ciel d’une nuit
constellée d’étoiles de l’Erg Chebbi.
Enfin, pour faciliter la compréhension du récit, le
lecteur est invité à consulter le lexique lui
permettant de se familiariser avec les mots arabes
ou berbères présents dans le texte.
Pierre Bonin
EXTRAIT DU CHAPITRE DEUX
Le Maroc-Hôtel
Marcel Picard quitta le riad à la nuit tombée,
encore ébloui par les prouesses amoureuses de
Yasmina. Auparavant, il salua son hôte Abd El Aziz
Lahlo, de passage sur place, la rumeur locale
faisait de ce riche commerçant, propriétaire de
nombreuses maisons, l’homme le plus puissant de la
médina après le représentant du sultan. Depuis
l’arrivée de Picard à Fez, quelques mois plus tôt,
Abd El Aziz l’avait pris sous son aile protectrice
et lui assurait sa subsistance dans l’attente de
jours meilleurs. Picard lui devait beaucoup depuis
sa démobilisation de la Légion. Au fil des jours, il
avait appris à l’apprécier et à s’en faire un ami.
Grâce à lui, il avait pu parfaire plus facilement
ses connaissances de la culture marocaine, si
différente, avec sa religion l’islam, ses traditions
culinaires et les us et coutumes de ses habitants.
Inquiet pour la sécurité de Picard, estimant
imprudent pour un roumi de s’aventurer seul dans les
rues et ruelles mal éclairées, Abd El Aziz proposa
une escorte discrète de deux de ses serviteurs,
habiles à manier le poignard habilement dissimulé
sous leur burnous. Malgré la précaution de revêtir
une djellaba et de camoufler une partie de son
visage avec le capuchon, une habitude prise par
Picard depuis son installation à Fez, celui-ci
accepta son offre avec grande courtoisie pour ne pas
le froisser. Il n’avait pas tort. La médina était un
véritable labyrinthe avec son dédale de ruelles,
d’autant plus sinistres dans la pénombre. Surtout
que ce soir-là, Picard se rendait à un rendez-vous
important qui allait peut-être enfin lui porter
chance !
* * *
Le plus grand des serviteurs avait pour nom Malek,
et l’autre, Abdul. Tous les deux étaient de
farouches guerriers, ils avaient combattu dans les
oasis du Sud au sein de la même tribu du Tafilalet.
Une province sous la coupe de Bel Kacem N’Gadi, le
roi des pirates du désert. Ils avaient fui vers le
nord l’année précédente pour échapper à la vindicte
du Boiteux sanguinaire et de ses sbires. En homme
avisé, son hôte avait recruté ces deux combattants
dans les souks et les avait engagés comme gardes du
corps. Il fut convenu que Malek précéderait Picard
dans son périple tandis qu’Abdul fermerait la
marche. L’un et l’autre, à distances respectables de
moins de cinq mètres, raseraient les murs pour ne
pas mettre Picard dans l’embarras en cas de
rencontre avec une patrouille de l’armée française.
Heureusement, Picard avait apporté dans sa musette
le sauf-conduit délivré par l’autorité militaire. Le
précieux document leur permettrait de franchir, sans
inquiétude, les barrages érigés par les
légionnaires.
* * *
La ville de Fez n’était pas sûre. Quelques semaines
auparavant, un administrateur français avait été
agressé au détour d’une ruelle par des malfrats
alors qu’il rentrait seul chez lui. Il put s’en
tirer sans trop de mal. Toutefois, les autorités
avaient craint la répétition de l’incident Lory,
survenu en avril 1912. Cet administrateur colonial
avait été capturé par des fanatiques pour finir
pieds et poings liés, brûlé à petit feu, la tête
piétinée, écrasée par une foule déchainée. Depuis
lors, nul Occidental ne se sentait en sécurité
malgré la présence incessante de patrouilles de
légionnaires ou de turcos chargées de maintenir
l’ordre. Abd El Krim avait de nombreux partisans et
espions à l’intérieur des murs de la médina.
Suspicion et terreur faisaient désormais parties du
lot quotidien des habitants de la cité.
Pour un roumi, il n’était donc pas aisé de circuler
en ville ou dans le bled sans susciter une certaine
méfiance. Le pays était ravagé par la guerre et la
présence des Européens ne manquait pas d’agacer les
Marocains. Certaines tribus combattaient dans le
Nord avec Abd El Krim pour chasser les Espagnols et
les Français, et visaient aussi à renverser le
sultan dont le trône était chancelant. Dans le Sud,
de nombreuses tribus nomades se livraient à la
piraterie et au pillage des oasis sans que le sultan
ne puisse intervenir pour y assoir efficacement son
autorité. Voilà pourquoi, il était dorénavant risqué
de s’aventurer seul dans un pays devenu une
véritable poudrière.
* * *
Tout en marchant en compagnie de ses anges gardiens,
Picard vit défiler dans sa mémoire un carrousel de
souvenirs. Que de chemin parcouru depuis son arrivée
en Afrique du Nord, à la fin de décembre 1918 ! À sa
descente du bateau, à Cherbourg, la troupe dirigée
par le capitaine Chastenet de Géry avait reçu
l’ordre de rejoindre le RMLE en Allemagne pour
occuper la région du Rhin. Avec regrets et
pincements au cœur, Picard vit partir ses compagnons
de voyage alors qu’il prenait le train pour Paris et
ensuite pour Marseille. Sur le bateau, il avait pu
profiter du voyage pour faire plus ample
connaissance avec les hommes de la troupe et
s’abreuver de leurs exploits réels ou imaginaires.
Il avait bien apprécié le capitaine Chastenet de
Géry, avec qui il avait développé une bonne relation
pour une recrue. L’officier le trouvait sympathique
et croyait qu’il aurait pu faire carrière dans la
Légion. Un volontaire étranger avec un diplôme
d’études supérieures pouvait vite grimper les
échelons de la hiérarchie et espérer obtenir de
l’avancement jusqu’au grade d’adjudant-chef.
Picard séjourna quelques jours au fort Saint-Jean
pour compléter les formalités d’engagement. Il passa
avec succès l’examen médical. Il se retrouva ensuite
avec un contingent de recrues à Sidi-Bel-Abbès en
Algérie. C’est là qu’il devait s’initier à sa
nouvelle vie de légionnaire. Il fut bien servi. Le
sergent instructeur et ses caporaux lui en firent
voir de toutes les couleurs avec les exercices
répétitifs pour la parade, les corvées de ménage de
la chambrée, de la cour et des bâtiments à
l’intérieur de la caserne. Sans oublier les marches
à n’en plus finir avec tout le barda et les armes,
au point que les hommes, tant ils étaient fourbus,
tombaient morts de sommeil à la fin de chaque
journée. Et puis, il y avait aussi le maniement des
armes : tir au fusil à la cible, lancer des
grenades, combats au corps à corps avec les
baïonnettes, initiation aux tirs de mortiers et de
mitrailleuses, le tout exécuté avec la plus grande
précision. Comme dans la tradition des légions
romaines, les recrues s’éreintaient à de durs
travaux sous un soleil de plomb pour l’entretien et
la construction de routes. On ne chômait pas du
lever au coucher du soleil. Après six mois intensifs
d’un tel régime sous la houlette d’une discipline de
fer régie par les instructeurs, les bleus devinrent
des soldats prêts pour le baptême du feu. Par
bonheur, durant cette période, les hommes pouvaient
s’éclater lors de leurs permissions. Les bistros et
les bordels étaient très populaires au sein de la
troupe. C’est là qu’on déversait son trop-plein
d’amertume, ou que l’on se saoulait la gueule pour
oublier une vie d’enfer.
* * *
− Halte ! Qui va là ?
Picard sortit brusquement de sa rêverie. Le
légionnaire qui venait de crier empêcha Malek
d’aller de l’avant, au détour d’une ruelle, en
pointant sur lui son fusil Lebel. Le garde du corps
resta pétrifié par cette apparition subite, tandis
que Picard le rejoignit d’un pas alerte, en moins de
deux, avec Abdul aux talons. Tous les trois
demeurèrent immobiles, en attente de la suite des
événements. Le légionnaire, plutôt nerveux, les
tenait en joue.
− Ne tirez, pas légionnaire, s’écria Picard. J’ai un
sauf-conduit du général Colombat!
Le trio fut aussitôt encerclé par un sous-officier
portant une lanterne, le revolver au poing, et
quatre de ses hommes, tous surgis de la pénombre
comme par magie. Les légionnaires pointèrent leur
fusil sur les suspects. Picard reconnut le
sous-officier. C’était le sergent Schmuntz, un
ancien compagnon d’armes au 2e bataillon du 3e REI.
Il cria aussitôt :
− Sergent Schmuntz, c’est moi, Picard.
Le sergent, suspicieux, approcha la lanterne près du
visage de Picard. Il l’examina attentivement, de la
racine des cheveux jusqu’au menton, puis il
s’exclama sur un ton courroucé :
− Tu portes la barbe, Picard, et t’es déguisé en
Berbère. C’est louche ! On t’a perdu de vue depuis
ton départ l’an dernier. On croyait tous que t’étais
reparti dans ton pays.
− Ben non, tu vois, j’suis toujours là.
− Où tu vas ? C’est le couvre-feu. Personne ne doit
circuler dans les rues. On aurait pu te tirer
dessus. T’as la baraka mon homme !
− J’ai pas le choix sergent. Des gens importants
m’ont donné rendez-vous ce soir au Maroc-Hôtel.
J’suis avec des amis qui assurent ma protection en
cas de mauvaises rencontres. J’ai un sauf-conduit
qui m’autorise à circuler. Regarde par toi-même.
Soulevant sa djellaba, Picard saisit le document
camouflé dans son saroual et le remit au sergent.
Schmuntz le consulta en vitesse et constata qu’il
lui avait dit la vérité.
− C’est bon Picard. On te laisse passer. Mais tu ne
pourras pas entrer au Maroc-Hôtel avec ton
déguisement.
− T’en fais pas, sergent, j’suis au courant.
Là-dessus, Picard laissa Schmuntz et ses hommes
perplexes de ces retrouvailles inusitées et
poursuivit son petit bonhomme de chemin avec ses
fidèles serviteurs, tenant fermement le précieux
papier leur ayant sans doute sauvés la vie.
* * *
Le trio put franchir la porte Bab-el-Ftouh, gardée
par un barrage de légionnaires, en répétant le
manège du sauf-conduit. Après quelques minutes de
marche dans la ville moderne, en pleine expansion
depuis 1912, nos trois hommes arrivèrent au
Maroc-Hôtel. Les portes de l’édifice étaient
étroitement surveillées par des turcos. N’entrait
pas qui voulait dans cet établissement, lieu de
rendez-vous privilégié des officiers de l’armée
française, en garnison dans la ville ou en transit
avant de monter au front ou de revenir du bled. On y
retrouvait également des civils, fonctionnaires de
l’administration coloniale, des aventuriers de tout
acabit en goguette, des journalistes à l’affût des
dernières nouvelles des hostilités en cours. Tout ce
beau monde attendait fébrilement un ordre
d’évacuation vers Rabat, avant que le rogui ne
déclenche son offensive ultime contre Fez.
En plus des musiciens locaux et des danseuses, il
s’y produisait aussi des artistes de variété en
provenance de Paris, interprétant les chansons à la
mode dans la capitale. Justement, ce soir-là, une
ravissante blonde plutôt menue chantait Valencia, en
imitant la voix nasillarde de Mistinguett, au grand
plaisir des spectateurs présents qui se sustentaient
en mangeant de la cuisine maghrébine arrosée de
coupes de champagne. L’atmosphère était à la fête,
malgré le climat d’incertitude et de morosité
flottant sur la cité.
L’officier responsable des sentinelles à la porte
d’entrée principale, tout en jetant un regard
circulaire aux alentours, repéra le trio et lui fit
signe de le rejoindre. Les trois hommes s’avancèrent
en silence vers l’officier tout en regardant à
gauche et à droite pour s’assurer de ne pas attirer
l’attention. L’officier s’adressa à Picard
impérativement :
− Vous êtes sûrement Marcel Picard, vous êtes en
retard. Qui sont ces Arabes qui vous accompagnent?
− Je suis celui que vous dites et ces hommes sont
des amis.
− Montrez-moi votre sauf-conduit et remettez-moi vos
armes. On vous les rendra à votre départ. C’est la
consigne avant d’entrer. Dernier détail : vos
compagnons devront vous attendre dans les cuisines.
− Calvaire, j’ai pas le choix. O.K lieutenant. On
fera comme vous dites.
Visiblement déçu, Picard se tourna vers ses anges
gardiens et leur transmit la consigne en langue
arabe. Ils obtempérèrent, ne voulant pas déplaire à
leur maître Abd El Aziz et remirent leurs armes aux
factionnaires. Ensuite, le lieutenant les invita à
le suivre à l’intérieur de l’édifice où les clameurs
du public s’alimentaient à même les effluves de
l’alcool et à la prestation endiablée des artistes.
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AU SUJET
DE L'AUTEUR

PIERRE BONIN
Pierre Bonin est retraité de la fonction publique
montréalaise après trente années de service. Au
cours de ces années, il a occupé successivement des
postes d’animateur en loisirs, d’agent d’aide
socioéconomique, d’agent d’information, de
rédacteur-relationniste et de chargé de
communication pour différents services municipaux.
Dans l’exercice de ses fonctions, il a collaboré
activement à la tenue de campagnes de promotion,
sensibilisation et d’information auprès des citoyens
et des médias, notamment dans les secteurs des
sports et loisirs, de la culture, de l’aménagement
des parcs et des travaux publics. Il a terminé sa
carrière comme gestionnaire pour le Service des
travaux publics de l’arrondissement Rosemont–Petite-Patrie.
Il a obtenu certains prix dont celui du meilleur
directeur de campagne au sein de municipalités pour
l’organisme Centraide en 1989, et le Mérite
municipal décerné par le ministère des Affaires
municipales en 1997, pour la mise en place du
service téléphonique et de références aux citoyens
et aux chroniqueurs à la circulation «Info-Travaux-Montréal».
Diplômé en animation culturelle, promotion 1976, de
l’Université du Québec à Montréal, l’auteur a aussi
suivi des cours en journalisme et relations
publiques à l’Université de Montréal. Il a réalisé
également des courts métrages en cinéma vidéo au
cours des années 70-80.
Pour écrire ce roman dont l’intrigue se déroule au
Maroc au début du XXe siècle, l’auteur a procédé à
des recherches exhaustives sur le sujet en
consultant des documents et témoignages de cette
époque et en allant visiter les lieux qui servent de
décor à l’intrigue du récit.
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE ET SUIVI
MÉDIAS - INTERNET
Abd El Krim ou l’impossible rêve, roman historique,
Pierre Bonin,
Fondation littéraire Fleur de Lys
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Abd
El Krim ou l’impossible rêve, roman
historique, Pierre Bonin,
Fondation littéraire Fleur de Lys
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Abd El Krim
ou l’impossible rêve
Troisième roman de la trilogie québécoise
sur la Légion étrangère au Maroc
Montréal, le 8 novembre 2008 ─ La Fondation
littéraire Fleur de Lys vous invite à
découvrir Abd El Krim ou l’impossible rêve,
le troisième roman québécois écrit sur la
Légion étrangère au Maroc, signé Pierre
Bonin, professionnel des communications,
retraité de la Ville de Montréal.
Le
récit se déroule au Maroc de 1925 à 1927 et
raconte la chronologie des événements
marquants des dernières années de la guerre
du Rif, à travers le cheminement des
personnages du roman confrontés à leur
propre destin. Le leader de l’insurrection
rifaine, Mohammed Abd El Krim, livre une
lutte acharnée aux armées de la coalition
franco-espagnole et fait vaciller le trône
chancelant du sultan, tout en rêvant à la
reconnaissance internationale de la
république qu’il a proclamée pour le Rif.
Par
ailleurs, le sergent-chef Marcel Picard, un
canadien-français démobilisé de la Légion
étrangère, aspire à gagner honorablement sa
subsistance dans son nouveau pays
d’adoption. Il rêve d’exercer le métier de
photojournaliste et de correspondant pour
des journaux ou magazines du Vieux
Continent. Mais le destin joue parfois de
vilains tours et c’est ainsi qu’il se
retrouve malgré lui, entraîné à jouer le
rôle d’agent de renseignements pour le 2e
Bureau, le service du contre-espionnage
français. Il croisera sur sa route une jeune
romancière en herbe dont il deviendra
follement amoureux et un journaliste avec
lequel il liera une franche amitié. La
mission de Picard dans le Rif se
transformera en cauchemar. Il sera confronté
au chef de la rébellion ainsi qu’à son bras
droit, le sergent Klems, déserteur de la
Légion étrangère. Le destin de Picard sera
scellé à jamais.
Comme
le souligne dans sa préface l’historien
militaire Carl Pépin : « Dans ce contexte,
ce troisième roman de Pierre Bonin est
davantage politique, où l’importante mise en
scène d’actes d’espionnage de part et
d'autre des lignes belligérantes nous
apprend deux leçons : 1) on ne peut faire
confiance à personne; 2) en fin de compte,
seule la survie compte. Bonin accorde une
grande place à ce qui se passe de l’autre
côté de la barrière. Les chefs politiques et
militaires de la « rébellion » qu’ont été
Abd El Krim et Otto Klems (cet
ex-légionnaire qui a changé de camp)
parlent. Bonin leur donne vie, ne serait-ce
que sur quelques pages qui nous montrent
qu’au final, les tribus rifaines unifiées
par Abd El Krim n’étaient pas uniquement ces
bandes de pilleurs et d’assassins décrites
traditionnellement. C’est important à
considérer puisque nombreuses sont les
scènes de ce roman qui s’attardent à la
quête de sens (politique) accordée à cette
grande aventure rifaine. Marcel Picard et
tous les personnages qui animent ce roman
avaient ceci de commun : ils avaient osé
porter leur regard sur cette Méduse qu’était
le Rif. Pétrifiés dans un rêve, celui
d’épouser la contrée, ils avaient posé les
gestes en conséquence… ».
Dans
le but d’assurer l’authenticité du récit
même s’il est le fruit de son imagination,
l’auteur a consulté des témoignages et
documents de l’époque et a séjourné au Maroc
à l’automne 2005, pour s’imprégner de la
culture berbère, de l’islam, du vécu
quotidien de ses habitants et visiter les
lieux qui servent de décor à l’intrigue du
roman. Le livre inclut aussi une section
documentaire avec des photos d’époque.
Le
livre est disponible sur le réseau Internet
et les lecteurs intéressés peuvent se le
procurer sous le format traditionnel en
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incluses, en acquittant les frais par carte
de crédit ou chèque, ou encore en
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TOUS LES LIVRES DE CET AUTEUR
PIERRE BONIN
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Le trésor du Rif
Pierre Bonin
Préface d'Yvan Cliche
Roman historique
Deuxième édition
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Montréal, 2009,
368 pages, illustrées.
ISBN 2-89612-177-3
ISBN 978-2-89612-177-9
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Les captifs de Rissani
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Roman historique
Deuxième édition
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Montréal, 2007, 396 pages, illustrées.
ISBN 2-89612-210-9
ISBN 978-2-89612-210-3
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Abd El Krim ou l’impossible rêve
Pierre
Bonin
Roman historique
Deuxième édition
Fondation littéraire
Fleur de Lys,
Laval, 2006, 366 pages, illustrées.
ISBN 2-89612-263-X
ISBN 978-2-89612-263-9
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Voyage au Canada
dans le nord de l’Amérique septentrionale
depuis l’an 1751 à 1761
JOSEPH-CHARLES BONIN
Compagnie des canonniers-bombardiers du Canada
Édition revue et corrigée par Pierre Bonin
Nouvelle édition avec un album photos
Récit historique, Collection du domaine public
de la Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 20 mars 2009, 358 pages.
ISBN 978-2-89612-283-7
Édition papier :
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Édition numérique : gratuite (PDF) |
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La guerre du Mexique de 1862 à 1866
Journal de marche du 3e régiment
des chasseurs d’Afrique
PAUL LAURENT
Capitaine, 3e régiment des chasseurs d’Afrique
Édition revue et corrigée par Pierre Bonin
Récit historique,
Collection du domaine public
de la Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec,
12 août 2009,
386 pages.
ISBN 978-2-89612-304-9
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Abd
El Krim ou l’impossible rêve, roman
historique, Pierre Bonin,
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