LES AVENTURES DE JOE SULLIVAN
Romans d'aventures signés Sylvie
Richard
Cliquer sur les
couvertures ou les titres pour découvrir chacun des
livres de cet auteur |
 |
LES AVENTURES
DE JOE SULLIVAN
Le métis
aux yeux verts
Roman d'aventures
Sylvie Richard |
 |
LES AVENTURES
DE JOE SULLIVAN
Le gémissement
des cèdres rouges
Roman d'aventures
Sylvie Richard |
|
|
COUVERTURES
LES AVENTURES
DE JOE SULLIVAN
Le métis aux yeux verts,
roman d'aventures, Sylvie Richard
|
▼Cliquer sur la couverture pour agrandir▼

▲Cliquer sur la couverture pour agrandir▲
|
▼Cliquer sur la couverture pour agrandir▼

▲Cliquer sur la couverture pour agrandir▲ |
|
|
PRÉSENTATION
LES AVENTURES
DE JOE SULLIVAN
Le métis aux yeux verts,
roman d'aventures, Sylvie Richard
Joe, dernier fils
de Paddy Sullivan et de Chumani,
une indienne métisse, grandit
dans un ranch du Montana
"Coloured Horse", situé tout
près de la rivière de Missoula.
D’une extrême sensibilité et
contrairement à ses frères qui
sont de vrais ranchers, il
s’intéresse davantage au royaume
des ombres et des fumées.
Désireux de connaître ses
origines indiennes, il souhaite
lire la clarté de la lune, la
lumière du soleil et le
scintillement des étoiles.
Accompagné de Sora, la
petite-fille du chamane Flathead
qui lui a prédit un long voyage
vers les terres de glace, il
rejoint la tribu Blackfeet de sa
mère qui vit dans la réserve de
Browning. Là, il fait la
connaissance de la famille de
Chumani et arrive juste au
moment où commencent les
préparatifs de la danse du
soleil…
Joe retrouvera-t-il son âme
d’indien en s’initiant aux
différents rituels de ses frères
de sang ? Jusqu’où ira-t-il pour
sauver Sora, la jeune indienne
aux cheveux de jais ?
Deviendra-t-il le chasseur des
forêts aux perles de cristal et
sortira-t-il victorieux des
épreuves qui l’opposeront au
sorcier d’une autre tribu à
l’art totémique, les Haïdas ? |
Joe Sullivan vit heureux dans un ranch du
Montana situé tout près de Missoula. Son
père, Joe Sullivan s’occupe de l’élevage et
du dressage des chevaux et sa mère Chumani
est une indienne métisse de la tribu des
Blackfeet. Ses quatre frères, de vrais
ranchers veillent sur lui depuis son enfance
mais Joe se sent différent d’eux et désire
connaître d’autres territoires en
franchissant les barrières blanches de
“Coloured Horse”. Débordant d’imagination et
intéressé par l’observation de la nature
mais aussi du monde invisible, Joe cherche
constamment à interpréter la clarté de la
lune, la lumière du soleil et le
scintillement des étoiles. Il aspire aussi à
découvrir des tribus oubliées et surtout à
retrouver son identité en vivant auprès de
la tribu de sa mère.
Avant de se rendre à la réserve de Browning
où vivent les Blackfeet, il décide de
consulter un chamane réputé de la réserve
des Flathead, le clairvoyant Chayton. Ce
dernier lui prodigue ses conseils et lui
prédit qu’il accomplira un grand voyage vers
les terres de glace en compagnie de sa
petite-fille Sora. Du même âge que lui, elle
l’aidera à supporter la solitude des terres
lointaines et lui apprendra à communiquer
avec les esprits.
Le jour du départ, Joe reçoit de son père la
pipe-bison et de sa mère du tabac ainsi
qu’une amulette en forme d’aigle. Avant de
quitter “Coloured Horse”, il promet de
rapporter à ses quatre frères les plantes
nouvelles qui poussent par-delà des prairies
couvertes de fleurs de Missoula. Peu après,
il enfourche son cheval et retrouve Sora, la
jeune indienne aux cheveux de jais. Après
avoir dépassé le lac Flathead, ils prennent
la route de Kalispell et traversent une
région magnifique peuplée de mouflons,
d’antilopes et de cerfs.
A leur arrivée à Browning, ils sont
accueillis chaleureusement par Migina, la
tante de Chumani et toute sa tribu. Là, Joe
s’initie aux différents rituels et apprend à
construire une loge de sudation et à
invoquer le Grand-Esprit en fumant la pipe
avec les siens. Il participe également à la
construction de son totem surmonté de
l’aigle royal et fait le serment de porter
sur sa poitrine un sachet contenant la terre
rouge de ses ancêtres Blackfeet.
Le lendemain, il part chasser en forêt avec
ses frères indiens et alors qu’il s’est
attardé à pister une biche, il entend les
menaces de Blancs à leur encontre et se
cache. Le groupe a été attaqué et Wilu ou
“Poulet qui pousse des cris rauques ” est
blessé. Heureusement, les Blancs sont
pressés de ramener les produits de leur
chasse dans leur ranch et abandonnent la
poursuite.
A leur retour, la danse du soleil a tout de
même lieu et Ikam réussit les épreuves
réservées aux jeunes hommes de la tribu. Il
renaîtra sous le nom d’ Ikam. Désormais
indien dans l’âme, il pense différemment et
va pratiquer la méditation sur une colline
Mountain-Chief où il a une vision. D’autres
suivront lors des rites de purification et
Ikam se rend compte qu’il détient le pouvoir
suprême de l’aigle. En accédant à ce monde
visionnaire, le magnétisme de Joe
s’intensifie et il rêve de plus en plus aux
terres de glace sur lesquelles Sora et lui
glissent en compagnie des phoques.
Mais il pressent un malheur car avec Paco,
le fils aîné de Migina et son clan, ils ont
commis entre-temps l’irréparable en se
vengeant de l’attaque des Blancs près de la
rivière aux castors. Le lendemain même, Sora
est enlevée par un trappeur Blanc qui la
conduit dans une cabane isolée en pleine
montagne. Ikam, Paco et ceux de son clan
partent à sa poursuite selon les quatre
directions mais perdent sa trace. De retour
à la réserve, Ikam va à la quête d’une
vision et quand l’étoile filante surgit dans
le ciel obscur, il voit Sora prisonnière et
gardée par deux loups dans le grand glacier
blanc.
Sans perdre de temps, Ikam et Paco repartent
et repèrent la cabane où Sora est retenue
prisonnière. Après avoir endormi les deux
molosses qui la surveillent, Ikam réussit à
sauver Sora. Les fuyards s’enfoncent dans un
passage étroit de la montagne et craignent
d’être rattrapés par l’homme, une brute
bestiale qui les traque comme des animaux.
Mais Paco reste à l’arrière et réussit à lui
tendre un piège. Bien que blessé, l’homme
les piste à nouveau mais Paco bloque le
défilé avec un énorme rocher avant qu’il ne
rejoigne Ikam et Sora. Ils sont sains et
saufs.
Dès leur retour à la réserve, une fête est
donnée en l’honneur de la jeune indienne et
tandis qu’IKam la voit baignée de lumière
sous les reflets de la lune, son aura se
diffuse sur toute la tribu. Il comprend
alors que le voyant Chayton est intervenu
pour lui permettre de poursuivre son voyage
initiatique avec Sora. Plus tard, il quitte
Browning avec Sora et traversent les terres
de glace sous l’œil attentif d’un loup qui
les accompagne jusqu’aux limites du
territoire haïda.
Là, au milieu des totems et face à l’océan
tumultueux, ils découvrent un nouvel art de
vivre où les transformations visuelles en
animaux mythiques jouent un grand rôle. Le
chef Tahayghen reçoit IKam et Sora dans sa
maison où des tas d’objets décoratifs
captent leur attention. Tandis qu’ils
tentent de communiquer, Ikam exerce son don
d’imitation pour reproduire les sons de la
langue haïda et au bout de quelques essais,
il possède tous les rudiments de ce langage
empreint de symbolisme. Impressionné,
Tahayghen convie IKam à une chasse aux
animaux marins.
A l’aube, Ikam monte dans la belle pirogue
rutilante du chef haïda et tandis que
l’embarcation pourfend les flots, Tahayghen
ne peut s’empêcher d’admirer la noblesse
d’Ikam dont les mèches de cheveux cuivrés
volent au vent. De son côté, Ikam se rend
compte de la philosophie du chef haïda qui
respecte la nature en ne prenant que ce
qu’il faut pour se nourrir et préserve à sa
manière les espèces animales.
A son contact, il apprend beaucoup de choses
sur l’art raffiné des Haïdas car Tahayghen
lui-même est réputé pour être un artiste
talentueux qui peint de majestueuses
lignes-formes sur des objets de toutes
sortes. Il possède la connaissance de
légendes et de mythes transmis de génération
en génération et les raconte en dessinant
leur symbolisme. A cet effet, il utilise les
mêmes couleurs c’est-à-dire le noir, le
rouge et le blanc pour en tracer les
mouvements secrets selon son âme d’artiste.
A l’occasion des réjouissances qui se
déroulent dans la maison du chef haïda pour
fêter leur pêche abondante, Ikam rencontre à
nouveau Laya ou Lagyaghen, la fille de
Tahayghen. Il l’avait aperçue alors qu’elle
chargeait un lourd panier de palourdes sur
la plage et cette dernière lui avait demandé
un coup de main pour le porter. Elle le
prévient d’un danger qui pèse sur lui car
elle a surpris une conversation au cours de
laquelle le chamane veut l’offrir en
sacrifice pour que la prochaine pêche à la
baleine soit fructueuse.
Suite à cette révélation, Ikam prépare une
potion spéciale censée le maintenir en vie
durant un jeûne prolongé. A l’aube, alors
qu’il se trouve près du totem sur la place
du village haïda, il accepte la boisson
tendue par un guerrier pour qu’il se
réchauffe et plonge dans l’inconscience. Il
est transporté sur la Corniche aux cormorans
où commence son exil. Comme il doit tenir
une lune entière, Ikam prépare son esprit et
son corps à supporter cette épreuve.
Le jour où le sorcier aborde l’île, Ikam est
prêt à l’affronter et se joue de lui en
prenant la forme d’un épaulard à la nageoire
blanche. Terrifié, le chamane court se
réfugier dans un renfoncement de la caverne
puis se lance dans la galerie et tombe
malencontreusement dans la fosse où sont
enfouis les ossements des ancêtres des
Tahayghen.
Pendant ce temps, Laya a convaincu Sora de
l’aider à sauver Ikam et toutes deux
abordent l’île aux cormorans mais sur la
mauvaise rive. Au moment où elles accèdent à
la falaise blanche, Ikam a déjà combattu
An-Jaat et a triomphé mais il s’évanouit.
Tandis qu’Ikam reprend ses forces grâce aux
soins de Laya, Sora se rend auprès d’An-Jaat
de crainte qu’il ne s’échappe.
Peu après, les disciples du sorcier viennent
à son secours et Sora tente de se faire
passer pour l’oiseau-tonnerre pour les
éloigner mais sans succès. Elle perd
l’équilibre et se blesse. Au péril de sa
vie, elle rejoint Ikam et Laya qui
l’attendent pour embarquer.
De retour au village, Laya raconte tout à
son père qui décide de châtier le chamane
mais Ikam s’interpose et plaide pour un
bannissement, la pire des punitions selon
lui. Devant toute la tribu, Ikam et les
hommes de Tahaghen s’apprêtent à prendre
d’assaut la maison d’An-Jaat où il a trouvé
refuge mais il déploie sa ruse et s’enfuit
par une galerie souterraine.
Ikam ne renonce pas et s’élance dans le
labyrinthe où il débouche sur un cul de sac.
A proximité, un totem lui livre son secret
et pénétrant dans sa partie centrale, il se
retrouve sur le rivage au bout duquel
An-Jaat vient de grimper dans son
embarcation. Dans la précipitation, il a
oublié les pagaies et les flots le font
dériver bien loin. Il disparaît à l’horizon.
Debout devant son œuvre, Tahayghen met la
touche finale à l’histoire de la victoire
d’Ikam sur le sorcier An-Jaat. Il élabore
déjà un autre dessin, celui de la
consécration d’Ikam en tant que nouveau chef
haïda. Sora le seconde du mieux qu’elle peut
dans l’élaboration de ses œuvres et est
devenue experte dans l’art de mélanger les
différents pigments. Laya toujours aussi
espiègle et téméraire, vogue sur l’océan à
bord de sa belle pirogue rouge sur laquelle
elle a ajouté le dessin de l’aigle à huppe
blanche.
Pour terminer, Ikam, devenu chef tribal
haïda s’est couvert de son magnifique
chapeau et invoque le Grand-Esprit.
|
|
TABLE DES MATIÈRES
LES AVENTURES
DE JOE SULLIVAN
Le métis aux yeux verts,
roman d'aventures, Sylvie Richard
Droits d’auteur
Présentation
Notes de l’auteur
Préface
Joe, enfant du Montana
Chumani, une jolie métisse
Du sang indien dans les veines
Réserve des indiens Flathead
Le départ de Joe
Une contrée préservée
Arrivée à la réserve de Browning
Le pouvoir de l’aigle
L’initiation de Joe
Attaque dans la forêt
La vision de Joe
Accomplissement du rite de la
danse du soleil
Ikam, l’être nouveau
Le combat près de la rivière aux
castors
L’enlèvement de Sora
Des recherches infructueuses
Les terres de glace
La poursuite
Le retour à la réserve
Un concert au milieu des terres
de glace
Découverte du peuple haïda
Un langage mythique
Un peuple de pêcheurs
Layaghen ou "La jeune fille aux
palourdes"
De la vertu des potions…
Un plan ingénieux
Des rites initiatiques face à
l’océan
L’art et la vie
Prémonitions et signes secrets
Affrontement sur la Corniche aux
cormorans
La résurrection d’Ikam
Le bannissement d’An-Jaat
Le clan des Tahayghen
L’empreinte sacrée
Au sujet de l’auteur
Du même auteur
Édition écologique
Achevé d’imprimer |
6
7
9
15
25
35
49
61
71
79
91
107
113
121
131
137
147
155
161
171
179
189
195
205
213
221
229
239
249
257
269
279
285
297
303
315
323
327
333
337
345
347 |
|
|
|
EXTRAIT
LES AVENTURES
DE JOE SULLIVAN
Le métis aux yeux verts,
roman d'aventures, Sylvie Richard
EXTRAIT 1
Joe lança les chevaux à toute allure à travers les prairies en
fleurs. Les perles de rosée s’accrochaient aux pétales jaunes et
leur donnaient un tel éclat qu’il croyait pénétrer dans le royaume
des rêves. L’air frais avait ragaillardi tous ses sens et Joe se
sentit merveilleusement bien. Un moment plus tard, il atteignit les
limites de la réserve Flathead et reconnut la jeune indienne. Elle
l’attendait sous un cerisier et sourit à sa venue. Silencieuse et
aussi légère qu’une plume, Sora grimpa sur le cheval beige pour
lequel elle semblait avoir une préférence. Sans perdre de temps, Joe
avait mis pied à terre et s’était saisi de son balluchon. Il l’avait
fixé solidement sur le dos rugueux du troisième cheval avant
d’enfourcher le sien dont la robe luisait comme du charbon. Quelque
temps après, ils chevauchaient côte à côte sur la piste, heureux et
en proie à cette légère excitation que procure la perspective d’un
grand voyage.
Au début de leur équipée, ils galopèrent dans les herbes hautes puis
ralentirent l’allure en se mettant au trot. L’air frais leur
caressait le visage et parfois des piaillements d’oiseaux se
mêlaient aux bramements des cerfs. Charmés par cette cacophonie qui
venait interrompre le silence de la plaine, ils ne prononçaient
aucune parole et s’observaient de temps en temps du coin de l’œil.
Soudain, la jeune indienne battit fougueusement les flancs de son
cheval pour l’encourager et le dépassa allègrement en piétinant les
touffes d’herbes sèches. Il la rejoignit et se mit à sa hauteur dans
l’intention de poursuivre côte à côte. Mais sentant sa présence
proche, elle le héla dans sa langue comme pour lui signifier que
c’était elle qui prenait les devants. Face à son air interloqué,
elle lui indiqua par des gestes expressifs qu’ils devaient
poursuivre sur quelques miles avant de faire une halte sur la rive
de la rivière, près d’un bosquet où les eaux vertes du lac
regorgeaient de poissons. Joe comprit tout à coup où elle voulait en
venir et ils filèrent dans cette direction en foulant une herbe plus
drue dans laquelle les sabots de leurs chevaux s’enfouissaient.
Quand ils parvinrent à destination, Sora descendit prestement de
cheval et attacha promptement le licou au tronc large d’un arbre.
Puis elle s’approcha du bord verdoyant où elle tenta de capturer une
truite en plongeant très rapidement ses mains dans les eaux froides.
Quelques instants plus tard, elle tenait non une truite mais un
magnifique poisson rosé recouvert de points argentés. Il s’agissait
d’un saumon que Joe entreprit de faire griller aussitôt parce qu’ils
éprouvaient une faim de loup. Après avoir allumé un bon feu, il
introduisit un fil de fer dans la bouche du poisson et le retourna
plusieurs fois au-dessus du foyer. Quand la chair fut bien cuite, il
en déposa les meilleurs morceaux dans deux écuelles ternies et ils
en mangèrent voracement le contenu à l’aide d’une vieille cuiller en
étain. Joe ne se faisait aucun souci quant à la recherche de
nourriture parce qu’il était très rapide et avait plus d’un tour
dans son sac pour chasser ou même pêcher.
|
EXTRAIT 2
Sora et Yepa s’étaient levées à l’aube pour préparer
le pemmican nécessaire à toute la famille. Elles
avaient haché une grosse quantité de viande qu’elles
avaient mélangée méticuleusement avec de la graisse,
de la moelle et des baies. Mais Sora jugeait que les
baies n’étaient pas suffisantes et voulait en
cueillir au moins un bol entier.
―
Je ne serai pas longue, Yepa ! s’exclama-t-elle tout
à coup. Je vais juste ramasser la quantité qui nous
manque dans le bois situé à l’extrémité est de la
réserve. Je serai de retour dans un moment !
―
D’accord, mais fais tout de même
attention! Tu sais ce que tu dois faire si tu
rencontres un ours ? l’avertit Yepa en plaisantant.
―
Bien entendu! rétorqua Sora qui se
mit à rire. Regarde ma lame! N’est-elle pas
redoutable ?
Pour la rassurer, Sora lui montra un
petit couteau qu’elle avait placé dans une gaine en
cuir de bison accrochée à sa ceinture. Le manche qui
dépassait était incrusté de perles bleues ce qui
faisait davantage passer l’arme pour un bel objet
décoratif. Elle ne s’en séparait jamais et
l’utilisait fréquemment pour couper les herbes ou
les plantes dont les racines étaient trop difficiles
à extraire de la terre.
―
Oh ! C’est certain, tu ne risques
rien avec ce couteau! constata Yepa. Allez, vas-y
avant que je ne change d’avis !
Ne se le faisant pas dire deux fois, Sora se dépêcha
de partir. Tout en chantonnant, elle rejoignit
l’orée du bois et s’apprêtait à se baisser pour
ramasser des baies quand elle entendit un craquement
sourd derrière elle. Elle allait se retourner quand
tout à coup, quelqu’un de haute stature dont elle
n’entrevit que les cheveux paille et les sourcils
broussailleux, lui appliqua prestement un bâillon
sur la bouche pour l’empêcher de crier. Sans lui
laisser le temps de respirer, il lui mit brutalement
un sac sombre sur la tête qu’il noua d’un coup sec
autour de son cou avec un morceau de corde. Juste
après, elle se sentit propulsée sur son épaule puis
jetée comme une vulgaire carcasse sur le dos d’un
cheval au pelage rêche. Pour finir, l’horrible
individu se mit en selle, éperonna les flancs de
l’équidé et poussa un juron.
Sora ne broncha pas d’un pouce. Plongée dans le noir
le plus total, elle était terrifiée. Les sens en
éveil et sachant ce qui l’attendait si elle essayait
de sauter, elle tremblait comme une feuille. L’odeur
fétide et bestiale de son ravisseur lui parvint et
elle eut comme un haut-le-cœur. Elle essaya
néanmoins de se contrôler et d’échapper à cette
situation désespérée en tentant de se munir de son
couteau. Mais en tâtonnant son étui, elle s’aperçut
qu’il n’était plus là. Il avait dû tomber durant
l’attaque de l’homme si bien qu’elle n’avait plus
aucun moyen de se défendre. « Où l’emmenait-il ? Que
voulait-il faire d’elle ? S’il voulait me supprimer,
il l’aurait déjà fait ! » se dit-elle pour atténuer
sa peur.
Toutes ces questions se pressaient dans sa tête et
ne voyant aucune échappatoire, elle commença à
paniquer. Elle étouffait et le bâillon la serrait
trop. Consciente de sa vulnérabilité, elle réfléchit
sur la direction qu’il prenait. Depuis la sortie de
la réserve, il fonçait toujours tout droit, vers le
Nord. Au bout d’un certain temps, elle se rendit
compte qu’ils parcouraient une forêt de grands pins
car la senteur des résineux lui parvenait jusqu’aux
narines malgré le sac en toile rêche qui lui
couvrait la face.
|
Obtenir un exemplaire
|
|
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
LES AVENTURES
DE JOE SULLIVAN
Le métis aux yeux verts,
roman d'aventures, Sylvie Richard
►Télécharger ce communiqué de presse en version PDF
►Télécharger ce communiqué de presse en version WORD
|
Le métis aux yeux verts - LES AVENTURES de Joe
Sullivan,
roman d'aventures, Sylvie Richard, Fondation
littéraire Fleur de Lys
La Fondation
littéraire Fleur de Lys, pionnier québécois de
l’édition en ligne avec impression à la demande, est
heureuse d’annoncer la publication de Le métis
aux yeux verts - Les aventures de Joe Sullivan,
un roman d'aventures
signé par Sylvie Richard (Les Eyssards, Drôme,
France).
PRÉSENTATION
Joe,
dernier fils de Paddy Sullivan et de Chumani, une
indienne métisse, grandit dans un ranch du Montana
"Coloured Horse", situé tout près de la rivière de
Missoula. D’une extrême sensibilité et contrairement
à ses frères qui sont de vrais ranchers, il
s’intéresse davantage au royaume des ombres et des
fumées. Désireux de connaître ses origines
indiennes, il souhaite lire la clarté de la lune, la
lumière du soleil et le scintillement des étoiles.
Accompagné de Sora, la petite-fille du chamane
Flathead qui lui a prédit un long voyage vers les
terres de glace, il rejoint la tribu Blackfeet de sa
mère qui vit dans la réserve de Browning. Là, il
fait la connaissance de la famille de Chumani et
arrive juste au moment où commencent les préparatifs
de la danse du soleil…
Joe retrouvera-t-il son âme d’indien en s’initiant
aux différents rituels de ses frères de sang ?
Jusqu’où ira-t-il pour sauver Sora, la jeune
indienne aux cheveux de jais ? Deviendra-t-il le
chasseur des forêts aux perles de cristal et
sortira-t-il victorieux des épreuves qui
l’opposeront au sorcier d’une autre tribu à l’art
totémique, les Haïdas ?
AU
SUJET DE L’AUTEURE
SYLVIE RICHARD
née à Vesoul en Franche-Comté, Sylvie RICHARD a
toujours aimé la lecture et durant son enfance a fréquenté
assidûment la bibliothèque municipale de sa ville natale pour y
découvrir les livres multiples correspondant à ses goûts. Enfant et
adolescente, elle a consacré beaucoup de temps à cette passion et a
apprécié de nombreux genres littéraires en s’intéressant aux auteurs
français ou étrangers de tous horizons. Etudiante à Besançon en Lettres modernes, elle a aimé
plus que tout se rendre à Passy dans la Maison de Balzac dans le
cadre d’une recherche sur Le réalisme fantastique dans La Peau de
chagrin de Balzac. Durant cette période, elle a étudié les
ouvrages écrits sur cet auteur mais a aussi visité la plupart des
monuments et musées de Paris, ville qui l’a beaucoup marquée pour la
profusion de sa culture et dans laquelle elle est revenue plusieurs
années d’affilée durant le temps des vacances.
Tout en poursuivant ses études, elle a été surveillante d’internat
dans plusieurs lycées de sa région et est devenue enseignante.
Mariée et mère de deux enfants, elle habite à présent dans un petit
village de la Drôme des collines. Après deux voyages au Vietnam dont
est originaire son mari eurasien, elle a écrit un premier roman
teinté de poésie, Le Trésor de Lin-Su, qui nous permet de connaître
la vie romancée de la belle poétesse vietnamienne Ho Xuan Huong, la
fileuse d’étoiles et du jeune écrivain concertiste Lin, le semeur
d’or. Un deuxième roman intitulé Le cyclo rouge, nous invite à
suivre le destin semé d’embûches de Nam, un jeune vietnamien qui
aime courir dans les dunes rouges de Phan Thiet. Après un voyage en
Californie du Sud, elle a écrit un troisième ouvrage Ecume rouge
dans lequel elle relate plusieurs crimes commis par le monstre au
bec rouge sur la côte californienne et plus exactement à Dana-point.
Elle y évoque les rituels auxquels se livre le meurtrier face à
l’océan avant de tuer ses victimes avec un casse-tête. Ce dernier
roman où l’un des personnages s’intéressait plus que de raison aux
secrets de certaines tribus primitives, annonce déjà Les aventures
de Joe Sullivan ou le Métis aux yeux verts.
Cet intérêt pour d’autres cultures l’a conduite à placer l’histoire
de son héros dans le Montana pour qu’il puisse mener sa quête sur le
territoire des Blackfeet en s’intéressant à leurs coutumes et plus
tard sur le territoire des Haïdas pour révéler ce qui se cache
derrière l’art totémique de cette tribu. Elle s’est intéressée aux
symboles et aux rituels des Haïdas parce qu’ils lui font entrevoir
un monde différent dans lequel se cachent les vérités immuables de
notre monde grâce à des mythes et des légendes. Intriguée voire
fascinée par cet art aux lignes-formes particulières, elle s’est
adonnée avec plaisir à cette recherche d’un sens en écrivant ce
roman et compte donner une suite aux aventures de Joe Sullivan parce
que tout n’a pas été dit dans ce premier ouvrage en ce qui concerne
les rites des Haïdas.
En définitive, un fil conducteur semble relier tous les romans
qu’elle écrit puisque les idées contenues dans ses premiers ouvrages
sont perceptibles dans Le Métis aux yeux verts. Il s’agit de ce halo
poétique qui recouvre les êtres et les choses, du fait de ne jamais
perdre ses racines et du recours aux rituels pour signifier son
existence en tant qu’individu mais aussi en tant que tribu.
De fil en aiguille, l’acheminement vers l’écriture devient ce
merveilleux voyage où elle laisse libre cours à son imagination tout
en aiguisant sa curiosité pour d’autres civilisations. Comme il lui
apparaît indispensable de connaître cette multiplicité culturelle,
elle a tenu à évoquer la vie de deux tribus à travers ce roman
d’aventure mais une fois que son héros aura terminé sa quête, elle
projette d’écrire un autre roman policier… Anticipation et
visualisation.
EN
SAVOIR PLUS
Pour
en savoir plus sur ce livre et lire un extrait, visitez cette page du site Internet
de la Fondation littéraire Fleur de Lys :
http://manuscritdepot.com/a.sylvie-richard.1.htm
–
30 –
SOURCE :
Serge-André Guay, président éditeur
Fondation littéraire Fleur de Lys
TÉLÉPHONE :
581-988-7146 (Lévis,
Québec)
ADRESSE POSTALE :
31, rue St-Joseph, Lévis,
Québec. G6V 1A8
ADRESSE ÉLECTRONIQUE :
contact@manuscritdepot.com
SITE INTERNET PRINCIPAL :
http://www.manuscritdepot.com
►Télécharger ce communiqué de presse en version PDF
►Télécharger ce communiqué de presse en version WORD
|
|
|
SUIVI MÉDIAS ET INTERNET
LES AVENTURES
DE JOE SULLIVAN
Le métis aux yeux verts,
roman d'aventures, Sylvie Richard
Cliquez sur les logotypes des
médias et/ou site Internet ci-dessous
À VENIR |
À VENIR |
À VENIR |
À VENIR |
|
|
AU SUJET DE L'AUTEUR - BIOGRAPHIE
Sylvie Richard
Née
à Vesoul en Franche-Comté, Sylvie RICHARD a toujours aimé la lecture
et durant son enfance a fréquenté assidûment la bibliothèque
municipale de sa ville natale pour y découvrir les livres multiples
correspondant à ses goûts. Enfant et adolescente, elle a consacré
beaucoup de temps à cette passion et a apprécié de nombreux genres
littéraires en s’intéressant aux auteurs français ou étrangers de
tous horizons. Etudiante à Besançon en Lettres modernes, elle a aimé
plus que tout se rendre à Passy dans la Maison de Balzac dans le
cadre d’une recherche sur Le réalisme fantastique dans La Peau de
chagrin de Balzac. Durant cette période, elle a étudié les
ouvrages écrits sur cet auteur mais a aussi visité la plupart des
monuments et musées de Paris, ville qui l’a beaucoup marquée pour la
profusion de sa culture et dans laquelle elle est revenue plusieurs
années d’affilée durant le temps des vacances.
Tout en poursuivant ses études, elle a été surveillante d’internat
dans plusieurs lycées de sa région et est devenue enseignante.
Mariée et mère de deux enfants, elle habite à présent dans un petit
village de la Drôme des collines. Après deux voyages au Vietnam dont
est originaire son mari eurasien, elle a écrit un premier roman
teinté de poésie, Le Trésor de Lin-Su, qui nous permet de connaître
la vie romancée de la belle poétesse vietnamienne Ho Xuan Huong, la
fileuse d’étoiles et du jeune écrivain concertiste Lin, le semeur
d’or. Un deuxième roman intitulé Le cyclo rouge, nous invite à
suivre le destin semé d’embûches de Nam, un jeune vietnamien qui
aime courir dans les dunes rouges de Phan Thiet. Après un voyage en
Californie du Sud, elle a écrit un troisième ouvrage Ecume rouge
dans lequel elle relate plusieurs crimes commis par le monstre au
bec rouge sur la côte californienne et plus exactement à Dana-point.
Elle y évoque les rituels auxquels se livre le meurtrier face à
l’océan avant de tuer ses victimes avec un casse-tête. Ce dernier
roman où l’un des personnages s’intéressait plus que de raison aux
secrets de certaines tribus primitives, annonce déjà LES AVENTURES
de Joe Sullivan ou le Métis aux yeux verts.
Cet intérêt pour d’autres cultures l’a conduite à placer l’histoire
de son héros dans le Montana pour qu’il puisse mener sa quête sur le
territoire des Blackfeet en s’intéressant à leurs coutumes et plus
tard sur le territoire des Haïdas pour révéler ce qui se cache
derrière l’art totémique de cette tribu. Elle s’est intéressée aux
symboles et aux rituels des Haïdas parce qu’ils lui font entrevoir
un monde différent dans lequel se cachent les vérités immuables de
notre monde grâce à des mythes et des légendes. Intriguée voire
fascinée par cet art aux lignes-formes particulières, elle s’est
adonnée avec plaisir à cette recherche d’un sens en écrivant ce
roman et compte donner une suite aux aventures de Joe Sullivan parce
que tout n’a pas été dit dans ce premier ouvrage en ce qui concerne
les rites des Haïdas.
En définitive, un fil conducteur semble relier tous les romans
qu’elle écrit puisque les idées contenues dans ses premiers ouvrages
sont perceptibles dans Le Métis aux yeux verts. Il s’agit de ce halo
poétique qui recouvre les êtres et les choses, du fait de ne jamais
perdre ses racines et du recours aux rituels pour signifier son
existence en tant qu’individu mais aussi en tant que tribu.
De fil en aiguille, l’acheminement vers l’écriture devient ce
merveilleux voyage où elle laisse libre cours à son imagination tout
en aiguisant sa curiosité pour d’autres civilisations. Comme il lui
apparaît indispensable de connaître cette multiplicité culturelle,
elle a tenu à évoquer la vie de deux tribus à travers ce roman
d’aventure mais une fois que son héros aura terminé sa quête, elle
projette d’écrire un autre roman policier… Anticipation et
visualisation.
|
|
COMMUNIQUER AVEC L'AUTEUR
Sylvie
Richard
Sylvie Richard se fera un plaisir de lire
et
de répondre personnellement à vos courriels.
Adresse de correspondance électronique :
sylciaberg@hotmail.fr
|
|
OBTENIR UN EXEMPLAIRE NUMÉRIQUE OU PAPIER
(Exemplaire numérique sous format PDF uniquement)
LES AVENTURES
DE JOE SULLIVAN
Le métis aux yeux verts,
roman d'aventures, Sylvie Richard
Faites un don à la Fondation littéraire Fleur de Lys
pour obtenir votre exemplaire numérique du livre annoncé sur cette page.
NOTRE MISSION - On trouve plusieurs éditeurs
libraires en ligne sur Internet. Leur mission est strictement
commerciale et vise à enrichir leurs actionnaires. Il s'agit
d'entreprises « à but lucratif ». Ce n'est pas notre cas. Notre maison
d'édition en ligne est la première au sein de francophonie qui soit
« à
but non lucratif », c'est-à-dire administrée par des bénévoles
qui
tirent aucun profit financier personnel de leur travail. Autrement
dit,
nous ne sommes pas là pour nous enrichir personnellement. Toutes les
recettes en sus de nos dépenses sont réinvesties dans nos activités.
Et
chacune de nos activités doit s'inscrire dans notre mission purement
humanitaire et socioculturelle.
Lire la suite |
Faites votre choix :
1.
Versement de
votre don en ligne avec le service PayPal (avec
votre carte de
crédit)
Cliquez sur le logo ci-dessous
pour en savoir plus sur PayPal
2.
Versement de votre
don par la poste (chèque ou mandat poste en dollars
canadiens)
Besoin d'aide ?
Courriel :
contact@manuscritdepot.com
Téléphone (Lévis, Québec) : 581-988-7146
Versement de votre don en ligne
avec le
service PayPal
|
Exemplaire numérique |
Résidents du partout dans le monde
7.00$ CAD
Tout inclus
Livraison : 15 jours ouvrables
|
Versement de votre don par la poste
(chèque ou mandat poste en dollars
canadiens) |
1 |
2 |
3 |
Indiquez sur un papier
Le titre du livre
et le nom de l'auteur
Votre nom (prénom
et nom de famille)
Votre adresse postale complète
Votre adresse électronique
Votre numéro de téléphone |
Complétez votre chèque payable à l'ordre
de
Fondation littéraire
Fleur de Lys inc. |
Précisez le montant
sur le chèque
Exemplaire numérique
Partout dans le monde
7.00$ canadiens
Tout inclus
Livraison : 15 jours ouvrables
|
4 |
Adressez-le tout à
Fondation littéraire Fleur de Lys
31, rue St-Joseph,
Lévis, Québec,
Canada.
G6V 1A8 |
|
|
Fondation littéraire Fleur de Lys, 31, rue St-Joseph,
Lévis, Québec, Canada. G6V 1A8
Téléphone : 581-988-7146 (interurbain gratuit
pour les abonnés au service téléphonique Vidéotron)
Le présent site est géré par la Fondation littéraire Fleur de
Lys inc.
La Fondation littéraire Fleur de Lys décline toute
responsabilité quant au contenu
des autres sites auxquels elle pourrait se référer.
|
|
|
|