Le destin cruel des jumelles Farrell,
roman policier,
Guy Dussault,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Depuis qu’elles avaient convolé en justes noces à
trois mois d’intervalle, les jumelles Joyce et Sarah
Farrell vivaient dans des mondes fort différents.
L’une avait choisi comme époux un homme riche et
influent, l’autre avait été choisie comme épouse par
un homme simple et sans importance.
Alors qu’étant plus jeunes tout les unissait, la vie
qu’elles menaient dorénavant auprès de leurs époux
les avait séparées et les opposait maintenant en
tout.
La mort allait se charger de les réunir à nouveau,
plongeant le lecteur au cœur de la sixième enquête
du surintendant Jonathan Elliot, alors que ce
dernier vit des heures tourmentées au sein de la
Philippsburg’s Metropolitan Police.
Le destin cruel des jumelles Farrell,
roman policier,
Guy Dussault,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Description du pays et de sa
capitale
Les forces policières
Personnages identifiés présents dans
ce roman
Chapitre 1 – Invitations
Chapitre 2 – Halloween mortelle
Chapitre 3 – La bourse ou la vie
Chapitre 4 – Premiers pas
Chapitre 5 – Mots d’estomac et maux
d’esprit
Chapitre 6 – Meurtre en écho
Chapitre 7 – Rien ne va plus
Chapitre 8 – Amants et maîtresses
Chapitre 9 – Discussions en tout
genre
Chapitre 10 – Points de vue
Chapitre 11 – Ombres et lumières
Chapitre 12 – Ô, James !
Chapitre 13 – Oh ! James !
Chapitre 14 – Vérités et mensonges
Chapitre 15 – Vérité ou mensonge ?
Chapitre 16 – Stupéfaction et
réconciliation
Chapitre 17 – Cinéma ! Cinéma !
Chapitre 18 – D’ores et... d’argent
Chapitre 19 – Surprise et jubilation
Chapitre 20 – Aveux
Chapitre 21 – French Cancan et
sacro-seins
Chapitre 22 – Dénouement inattendu
Au sujet de l’auteur
Du même auteur
Communiquer avec l’auteur
Le destin cruel des jumelles Farrell,
roman policier,
Guy Dussault,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Extrait du chapitre 1
INVITATION
Depuis qu’elles avaient convolé en justes noces à
trois mois d’intervalle, les jumelles Joyce et Sarah
Farrell vivaient dans des mondes fort différents.
L’une avait choisi comme époux un homme riche et
influent, l’autre avait été choisie comme épouse par
un homme simple et sans importance. L’une voyageait
à l’étranger régulièrement, l’autre sortait rarement
de chez elle. L’une dépensait sans calculer, l’autre
calculait chacune de ses dépenses. L’une ne voyait
pas le temps passer tellement tout l’intéressait,
l’autre passait tout son temps à ne rien voir
d’intéressant.
La première, Joyce, était l’épouse de maître James
Russell, plus jeune associé de la firme légale
Barnum, Blooms, Holmes and Associates. La
seconde, Sarah, était l’épouse de Chris Webber,
comptable sans ambition à la fabrique de verre
Imperial Glass Ltd. Alors qu’étant plus jeunes tout
les unissait, la vie qu’elles menaient dorénavant
auprès de leurs époux les avait séparées et les
opposait maintenant en tout. Malgré cela, elles
persévéraient à se fréquenter régulièrement pour
s’échanger des potins et des confidences, ou
simplement pour le plaisir de se revoir.
* * *
— Dites-moi, James, votre très charmante épouse
Joyce a-t-elle prévu quelque chose de spécial pour
l’Halloween, cette année ?
La question provenait de maître Oliver Holmes, l’un
des deux principaux associés, l’autre étant son
frère Harry, de la prestigieuse firme légale
Barnum, Blooms, Holmes and Associates qui avait
pignon sur rue dans la partie historique du district
de Westside, au cœur de la capitale Philippsburg.
Elle s’adressait au plus récent associé de la firme,
maître James Russell, un criminaliste talentueux
dont on disait le plus grand bien, mais dont
l’ensemble des qualités n’avait tout de même pas été
suffisant pour justifier que son nom apparaisse dans
la dénomination de l’entreprise.
Quelques semaines auparavant, après une discussion à
huis clos, le groupe des associés en titre à
l’époque avait tranché à l’unanimité que la firme de
prestige qu’il dirigeait continuerait, malgré
l’ajout d’un nouvel associé, de se nommer Barnum,
Blooms, Holmes and Associates plutôt que de
changer son appellation en Barnum, Blooms, Holmes,
Russell and Associates. L’allégresse de James
Russell, lors¬qu’on lui avait annoncé sa nomination
comme associé, perdit une part importante de son
intensité lorsqu’on lui apprit subséquemment que la
firme n’aurait pas à modifier son luxueux papier à
en-tête. James Russell trouva néanmoins matière à
consolation lorsque ses premiers émoluments à titre
d’associé lui furent remis. Mais tout cela faisait
déjà partie du passé.
En cette fin d’après-midi du 29 octobre 1959, dans
le brouhaha de la petite soirée organisée par la
firme, dans ses propres bureaux, afin de célébrer
les impressionnants résultats financiers de l’année
qui s’achevait, James Russell entendit à peine la
question de maître Holmes, ce qui ne l’empêcha pas
d’y répondre.
— Non, pas cette année, mon cher Oliver. Même si la
soirée costumée de l’an passé a été une réussite,
comme vous vous en souvenez, il semble bien que nous
nous contentions cette année d’un tristounet souper
à la maison avec la sœur de Joyce et son endormant
mari. Bien qu’encore là, je ne serais pas surpris
que ce dernier choisisse de ne pas se montrer. Il
nous fait régulièrement le coup de se décommander à
la dernière minute en prétextant un surcroît de
travail.
Le visage d’Oliver Holmes se fendit d’un large
sourire.
— Dommage, nous nous étions si bien amusés. Par
contre, vous, vous ne devriez pas vous en plaindre
puisque cela vous laissera seul avec votre
magnifique épouse à votre droite et son reflet tout
aussi magnifique à votre gauche.
— Oui, je l’admets. Mais elles ont beau être
jumelles, la beauté de Sarah a tout de même moins
d’éclat que celle de Joyce. Je dois dire qu’elle a
fait un mariage nettement moins intéressant que
Joyce, si je puis me permettre. Je l’affirme en
toute modestie, bien sûr. Chris Webber est un être
absolument insipide. C’est ce qui explique que Sarah
perde lentement sa beauté depuis qu’elle est mariée,
au contraire de Joyce, alors que dans leur jeunesse,
mon épouse et elle étaient absolument identiques, au
point que même leurs parents ne pouvaient parfois
les distinguer.
— Êtes-vous certain, alors, d’avoir marié la bonne
fille ? demanda Oliver Holmes, en complétant sa
question par un clin d’œil.
Le groupe d’hommes et de femmes réunis autour
d’Oliver Holmes et de James Russell y alla d’un
bruyant concert de rires, la plupart forcés. Tous
avaient compris depuis longtemps qu’il valait mieux
manifester clairement son appréciation, qu’elle soit
sincère ou hypocrite, des blagues humoristiques des
frères Oliver et Harry Holmes, aussi douteuses
pouvaient-elles être parfois.
— Vous posez là une intéressante question, mon cher
Oliver, répondit Russell. Il faudra que je m’en
assure à nouveau le soir de l’Halloween.
* * *
— C’est une invitation de Joyce, Chris. Tu ne peux
pas toujours les refuser.
— Je ne suis pas intéressé, Sarah. Tu iras seule. Tu
n’auras qu’à leur dire que je dois aller au bureau
pour une urgence.
— Bien sûr ! Tout le monde sait qu’à la fabrique de
verre Imperial Glass Ltd, il y a toujours des
urgences un samedi soir d’Halloween pour un simple
comptable.
— C’est ça ! Vas-y ! Remets-moi encore sous le nez
que je ne suis qu’un petit comptable, alors que ta
sœur Joyce a marié un brillant procureur devenu
associé du plus prestigieux bureau juridique de la
ville.
— Oh ! Mais je n’ai pas besoin de te le rappeler, tu
passes ton temps à t’en plaindre toi-même. Tu es
devenu tout à fait ridicule avec ton complexe
d’infériorité. James a beau être un homme riche et
influent, il n’en demeure pas moins qu’il est très
aimable avec nous. Du moins avec moi, puisque toi,
tu trouves toujours un prétexte pour ne pas le
rencontrer.
— On sait bien. L’aimable James ! Le gentil James !
Attends le jour où il te tripotera les fesses en
prétextant qu’il t’a confondue avec Joyce. On verra
alors si tu le trouveras aussi charmant. Quoique ça
ne te déplairait sans doute pas.
— Ce que tu peux être idiot !
— C’est ça ! Ridicule, complexé et idiot. Et pauvre.
N’oublie pas également pauvre.
— J’aurais plutôt tendance à dire jaloux et stupide.
— Je sors. J’en ai assez entendu. Je vais aller
prendre l’air.
— C’est ça. Et pourquoi ne te rendrais-tu pas
jusqu'a ton bureau, tant qu’à sortir ? Tu pourrais
commencer à travailler sur ton urgence.
Fils unique, Guy Dussault est né à Québec le 18
septembre 1952. Il y a fait ses études secondaires
au réputé Collège des Jésuites (devenu depuis le
Collège Saint-Charles-Garnier) et ses études
collégiales au Collège François-Xavier-Garneau.
Licencié en droit de l’Université Laval en 1974, il
est assermenté comme avocat au Barreau du Québec en
décembre 1975.
Il a exercé sa profession durant plus de trente ans
dans différents organismes du gouvernement du
Québec, mais principalement à la Société de
l’assurance automobile, d’abord comme avocat puis
comme cadre juridique à compter de 1992, pour
finalement prendre sa retraite au début de l’année
2009.
Il a développé au cours des années plusieurs champs
d’intérêts pour des loisirs qui peuvent tout aussi
bien être pratiqués en solitaire qu’en groupe, dont
plus particulièrement la généalogie et la
photographie. Au début des années 2000, il a renoué
avec l’ornithologie à laquelle il s’était adonné
quelque peu dans sa jeunesse, en y ajoutant le défi
de photographier les oiseaux qu’il peut admirer dans
les nombreuses régions du Québec.
Avec sa conjointe d’origine vietnamienne, il a par
ailleurs effectué divers voyages en Europe qui leur
ont permis de visiter ensemble tant les villes
importantes comme Paris, Londres, Amsterdam, Rome,
Vienne, Athènes ou Istanbul que des régions plus
romantiques comme la Côte d’Azur, la Toscane et les
îles grecques.
Meublant beaucoup de ses heures de loisir par la
lecture, particulièrement celle de romans policiers,
il s’est laissé tenter par l’expérience de
l’écriture, sans pour autant abandonner ses autres
champs d’intérêt.
Le destin cruel des jumelles Farrell,
roman policier,
Guy Dussault,
Fondation littéraire Fleur de Lys
Faites un don à la Fondation littéraire Fleur de Lys
pour obtenir votre Exemplaire papier : non disponible : non disponible : non disponible
ou numérique du livre annoncé sur cette page.
NOTRE MISSION - On trouve plusieurs éditeurs
libraires en ligne sur Internet. Leur mission est strictement
commerciale et vise à enrichir leurs actionnaires. Il s'agit
d'entreprises « à but lucratif ». Ce n'est pas notre cas. Notre maison
d'édition en ligne est la première au sein de francophonie qui soit
« à
but non lucratif », c'est-à-dire administrée par des bénévoles
qui
tirent aucun profit financier personnel de leur travail. Autrement
dit,
nous ne sommes pas là pour nous enrichir personnellement. Toutes les
recettes en sus de nos dépenses sont réinvesties dans nos activités.
Et
chacune de nos activités doit s'inscrire dans notre mission purement
humanitaire et socioculturelle.
Lire la suite